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- 1862 d'uno dei due Stati potranno liberamente circolare nell'altro, salvi soltanto i generi di privativa dei due Governi.

XXIV. Le monete che la Repubblica di San Marino credesse, col tempo, di dover coniare, potranno aver corso nel Regno d'Italia, purchè siano ragguagliate al sistema decimale ed abbiano lo stesso titolo e peso di quelle Regie. XXV. Invece del dritto del libero transito invocato dalla Repubblica di San Marino per gli articoli coloniali, merci ed altri generi qualunque, e coll'intento di semplificare le operazioni nell'interesse dei due Governi, il Governo d'Italia assume l'obbligo di abbuonare alla Repubblica di San Marino una quota del prodotto netto delle sue dogane, desunta dalla media che paga ciascun cittadino del regno, e proporzionata al numero degli abitanti di San Marino, il qual numero s'intenderà fissato per gli effetti del presente atto a novemila anime.

XXVI. La Repubblica aderendo pienamente ai principii del Regno d'Italia rispetto alla proprietà letteraria, assume l'obbligo d'impedire nel suo territorio ogni riproduzione delle opere dell'ingegno o dell'arte pubblicate in esso Regno. XXVII. La Repubblica assume pure l'obbligo d'impedire nel suo territorio la coltivazione del tabacco.

XXVIII. Il Governo di S. M. somministrerà alla Repubblica, al prezzo di costo annualmente nella città di Rimini, settantatre mila chilogrammi di sale bianco di Cervia e chilogrammi seimila settecento cinquanta di tabacco estero di ogni qualità, sia sciolto, sia sotto forma di corda, di bastoni e di sigari.

Quando per qualche fabbrica o manifattura nuovamente introdotta nel territorio della Repubblica occorresse maggior quantità di sale, il Governo Regio si obbliga a rilasciarlo a quel prezzo di favore a cui si rilascia alle fabbriche o manifatture nazionali.

XXIX. La Repubblica di San Marino avendo tutto il fondamento di confidare che non le verrà mai meno l'ami

cizia protettrice di S. M. il Re d'Italia per la conservazione 1862 della sua antichissima libertà ed indipendenza, dichiara che non accetterà quella di un'altra Potenza qualunque.

XXX. I presenti capi di accordo avranno vigore per dieci anni a far capo dalla data dello scambio delle ratificazioni, e s'intenderanno rinnovati di anno in anno se non sono denunciati da una delle parti contraenti sei mesi prima della scadenza.

Lo scambio delle ratifiche avrà luogo a Torino nel termine di giorni quarantacinque dalla data della presente convenzione.

In fede di che i plenipotenziari rispettivi hanno sottoscritto la presente e vi hanno apposto il sigillo delle loro armi. Fatto a Torino il ventidue di marzo mille ottocento sessantadue.

CARUTTI.
(L. S.)

CIBRARIO.
(L. S.)

PROTOCOLLO ADDIZIONALE.

Dopo la convenzione conchiusa addi 22 marzo corrente tra il plenipotenziario del Regno d'Italia e quello della Repubblica di San Marino, le alte Parti contraenti hanno riconosciuto la convenienza di dichiarare meglio alcune disposizioni della medesima e perciò hanno convenuto:

1° Che nell'articolo primo di essa convenzione colle parole: senzachè sia necessario alcun giudicio di delibazione, non s'intende vietato ai Tribunali dei due Stati di prendere una notizia sommaria dei giudicati che debbono far eseguire.

2° Che all'articolo XVIII, dopo le parole sarà castigato, si surrogheranno alla redazione attuale le seguenti: colle pene stabilite dal Codice Italiano, al quale la Repubblica si dichiara disposta a conformare la sua legislazione nel senso

1862 che non sancirà pene inferiori, e s'intenderà soppresso l'ultimo alinea dell'articolo XIX.

In fede del che i plenipotenziari del Regno d'Italia e della Repubblica di San Marino hanno segnato e munito dei loro sigilli il presente protocollo che farà parte integrante della convenzione 22 marzo.

Dato a Torino addì 25 marzo 1862.

CARUTTI.
(L. S.)

CIBRARIO.

(L. S.)

La Convenzione ed il Protocollo addizionale furono ratificati da S. M. il 10 aprile 1862. Il cambio delle ratifiche ebbe luogo a Torino il 4 maggio 1862.

IX.

1862, 7 maggio.

PARIGI.

Convenzione tra l'Italia e la Francia

relativa alle strade ferrate internazionali.

Sa Majesté le Roi d'Italie, et Sa Majesté l'Empereur des Français, désirant pourvoir à la solution de diverses questions auxquelles a donné lieu l'annexion de la Savoie et du comté de Nice à la France en ce qui concerne les chemins de fer situés sur ces territoires, ont nommé, à cet effet, pour leurs plénipotentiaires, savoir:

Sa Majesté le Roi d'Italie,

M. Valentino Pasini, député au Parlement, chevalier de son ordre royal des saints Maurice et Lazare,

Et M. Severino Grattoni, député au Parlement, commandeur de son ordre royal des saints Maurice et Lazare; Et Sa Majesté l'Empereur des Français,

M. Jules Saladin, inspecteur général des finances, com- 1862 mandeur de son ordre impérial de la Légion d'Honneur, commandeur de l'ordre roval des saints Maurice et Lazare,

Et M. Alphonse Busche, inspecteur général des ponts et chaussées, officier de son ordre impérial de la Légion d'Honneur;

Lesquels, après s'ètre communiqué leurs pleins pouvoirs, trouvés en bonne et due forme, ont arrêté les articles suivants: I. Les dépenses auxquelles donnera lieu l'exécution. du chemin de fer entre Modane et Suse, seront supportées par les deux Gouvernements, chacun pour la partie située sur son territoire.

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II. Le Gouvernement français fera exécuter les travaux de la partie comprise entre Modane et l'entrée du souterrain du Mont-Cenis, et le Gouvernement italien ceux de la partie comprise entre la sortie du mème souterrain et Suse.

III. Le souterrain du Mont-Cenis sera exécuté par les soins et sous la responsabilité du Gouvernement italien. Les dépenses de la partie comprise entre le milieu de ce souterrain et la tête de sortie du côté de Bardonnèche seront entièrement à sa charge. Celles de la partie comprise entre la tête d'entrée du côté de Modane et le milieu du souterrain seront à la charge du Gouvernement français, toute réserve étant d'ailleurs faite pour ce qui concerne la délimitation de la frontière au point de vue politique.

IV. La dépense à la charge du Gouvernement français pour le percement de la partie du souterrain du MontCenis située sur son territoire, est fixée à forfait à la somme de dix-neuf millions de francs (19,000,000 fr.) pour le cas où la durée des travaux serait de vingt-cinq ans, à partir du premier janvier mil huit cent soixante-deux (1862).

Dans le cas où les travaux seraient complétement terminés avant ce délai de vingt-cinq ans, le capital de dixneuf millions (19,000,000 fr.) sera augmenté d'une prime

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1862 de cinq cent mille francs (500,000 fr.) pour chaque année entière, dont le maximum de vingt-cinq ans aura été réduit.

Si les travaux durent moins de quinze ans, la prime sera portée à six cent mille francs (600,000 fr.) pour chaque année entière dont ce délai de quinze ans aurait été réduit.

V. Le capital stipulé dans l'article qui précède ne sera payé par le Gouvernement français, qu'après l'achèvement de tous les travaux du souterrain, y compris la double voie, et lorsque la section de Modane à Suse aura été livrée à l'exploitation.

Pendant l'exécution des travaux, l'intérêt à cinq pour cent (5 p. 010) des dépenses correspondant aux parties entièrement terminées, sera payé annuellement au Gouvernement italien par le Gouvernement français. A cet effet et pour que les intérêts s'appliquent à la moyenne des travaux de l'année, un mesurage sera fait contradictoirement le premier juillet de chaque année, pour reconnaître la longueur de galerie entièrement exécutée du côté de la France. A cette longueur on appliquera le prix de trois mille francs (3,000 fr.) par mètre courant, sans que le prix total de dix-neuf millions de francs (19,000,000 fr.), stipulé à l'article IV ci-dessus, puisse en aucun cas être dépassé; les intérêts de la somme ainsi déterminée seront payés le quinze janvier de l'année suivante.

Le premier mesurage sera fait le premier juillet mil huit cent soixante-deux (1862), et le paiement de la première année d'intérêt aura lieu le quinze janvier mil huit cent soixante-trois (1863).

Les travaux devront être conduits de manière que la longueur de galerie exécutée dans la partie italienne ne soit jamais inférieure de plus de cent mètres (100) à celle qui sera terminée à la même époque dans la partie française.

VI. Si les travaux du souterrain du Mont-Cenis ne sont pas entièrement terminés le premier janvier mil huit

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