Jernings ham. Unmann'd I fink beneath the weight, Ah! when her grief-torn heart fhall bleed; "Oh guard her in the hour of need The twelve, who drew the unwelcome lot, And now the murm'ring throng grew dumb, Struck horror on the ear: How, with their death-fraught tubes up-rear'd, She comes! mark how her tortur'd mind The valiant youth restore! ,, I rave ,,He welters in his gore." Advancing now, fhe pierc'd the crowd, Where, lifting from the corpfe the fhroud, "Is this oh blafting view! (fhe cried) " 99 The youth who lov'd too well! His love for me the law defied, \ "There, only there, I'll ceafe to grieve." She spoke and join'd the dead. Jerning ham. d'Arnaud. d'Arnaud. (Franz Thomas Marie de Baculard d'Arnaud, fächsischer Gesandtschaftsrath zu Paris, ist in der schönen Literatur vornehmlich als Romanenschriftsteller und Schauspieldichter vortheilhaft bekannt. Minder zahlreich, als seine prosaischen Erzählungen, find seine poetischen, wovon hier nur eine der kürzesten, statt der in der Theorie angeführten längern, Elfride, zur Probe dienen mag. Der leichte, oft nur etwas nachläßige, Vortrag macht ihr größtes Verdienst aus.) LE COURTISAN. Un courtifan, de faveurs furchargé, Dans un beau char verniffé par Martin d'Arnaud., D'un front joyeux combattant leur destin, Et Monfeigneur ne fut plus que Monfieur. De de Saint-Lambert. (Die Stelle der zu ausführlichen Erzählung, Les Hommes de Promethée von Colardeau, einem Dichter, von dem in der Folge noch Beispiele vorkommen werden, mag hier eis ne kürzere, aber sehr glücklich erzählte, von dem durch seine Jahrszeiten vorzüglich bekannten Dichter de Saint-Lambert, geboren 1717, einnehmen. Er war, oder ist vielleicht noch, Hauptmann beim Lothringischen Garde-Regiment, and Mitglied der französischen Akademie.) PIGMALION. de Saint Lambert. Eleve d'Apollon, et favori des Belles, Entre les Arts et les Amours L'heureux Pigmalion partageoit fes beaux jours, Comblé d'honneurs nouveaux et de faveurs nouvelles. Sous fon cifeau voluptueux Une Venus venoit d'éclore; Celle qu'à Paphos on adore, Peut-être des humains méritoit moins les voeux, Ce que fon coeur avoit aimé, Il l'exprimoit dans fon ouvrage. Des tréfors qu'en cent lieux l'Amour voulut repan dre. Que leur accord me plait! et que j'ai bien fût rendre Toutes les graces de Glycère! Sur les moindres détails il promène fa vue; L'amour propre et la volupté Le ramènent fans ceffe aux pieds de la ftatue. En de Saint Envain, pour f'occuper d'un ouvrage nouveau, 1 1 Il la revoit: elle eft encor plus belle. D'un coeur qui n'auroit point aimé. Amour, fur ce marbre enchanteur D'une beauté nouvelle enrichis la nature; Il embraffe à ces mots le marbre qu'il adore; Il a vû palpiter une gorge naiffante : De transports plus fougueux cet objet le remplit; Sous fes doits étonnés le marbre f'amollit. Par le plaifir, la statue animée ... Ouvre les yeux, et voit le jour et fon amant. Une aveugle felicité; Son coeur naiffant eft emporté Par le bonheur d'aimer et d'être; Son ame eft fans idée, et n'a que des defirs; Ses premiers fentimens ont été des plaifirs. A chaque inftant elle effayoit fes fens, |