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9. DÉCÈS. Namur. M. Loutsch, desservant à Donat est mort le 19 mars, à l'âge de 68 ans. servant de Nothumb (Arlon St-Martin) est mort ans et 7 mois.

Weiler (Arlon StM. Palen ex desle 22 à l'âge de 68

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10.NOMINATIONS. Malines. M.Walravens,sous-régent à l'institut StLouis à Bruxelles, été nommé vicaire à Herffelingen. M. Gouffaux, sous-diacre du séminaire, remplace M. Walravens. - M. Dony, prêtre du séminaire a été nommé sous-régent au petit séminaire de Basse-Wavre. M. Collin, professeur à l'institut St-Louis à Bruxelles, a donné sa démission. M. Corluy, sous-diacre du séminaire remplace M. Collin.

-

Namur. M. Sosson, curé d'Ethe (Virton), ancien directeur du séminaire de Namur, vient d'ètre promu au décanat de Etalle. M. Bozet, chapelain à Namoussart-sous-Hamipré (Neufchateau) est nommé curé de Naomé (Louette-St-Pierre).

Pays-Bas. 1. Le vicariat apostolique de Batavia vient de faire une perte très-sensible dans la personne du rév. J. Verhaagh, curé de Padang, né à Velden, province du Limbourg, en 1831, et du rév. H. Vandengrinten, curé de Batavia depuis 1847. Il était né à Woensel près de Eindhoven. le 2 nov. 1811. M. H. Beelen, curé de Torn et ancien professeur au séminaire de Rolduc.

2. M. J. Van Laar, curé de Schoonhoven, est nommé à la cure de Rhyndyck. Il est remplacé par M. F. Bloom, chapelain à Roelofarendsveen.

Dans le diocèse de Ruremonde, M. Baert, curé de Roggel, est nommé à la cure de Thorn et remplacé par M. Lemmens, vicaire à Weert.

3. Une erreur s'est glissée dans notre n° du mois d'avril dernier, page 616, ligne 4. On y lit « M. G. Mulder, ancien curé d'Oredzevenaar au lieu d'Oud-Zevenaar, ce digne est respectable ecclésiastique est mort le 15 mars et non le 16, comme nous l'avions annoncé.

4. Dans le diocèse d'Utrecht, M. A. F. Zweenenberg est nommé chapelain de la paroisse de St-Martin à Utrecht. M. J. H. Mol est nommé en la même qualité à Kabauw.

Le 8 avril M. J. M. Beltman, doyen et curé de Deventer, est décédé. 5. Dans le diocèse de Bois-le-Duc, M. L. Loeff est nommé chapelain à Winssen et M. A. N. J. Willems est nommé à Drunen.

M. A. Smets est décédé le 1er avril à Beck. Le rév. Pierre François Moors, chanoine régulier de l'abbaye de Tongerloo de l'ordre des Prémontrés et jadis chapelain de la paroisse de St-Augustin, est mort le 10 avril à Amsterdami d'une attaque de typhus.

Autriche. Le 8 de ce mois l'archiduc Maximilien a signé à Miramar l'acte par lequel il renonce pour lui et ses descendants à toute prétention à la couronne d'Autriche.

Le dimanche 10 avril, la députation mexicaine composée de MM. Guttierez de Estrada, président; le colonel Velasquez de Léon, ancien ministre; Aguilar, ancien ministre; Hidalgo, ancien chargé

d'affaires; le général Woll; Escaudon, banquier, et Lauda, négociant, accompagnée de notables maxicains a été reçue au palais de Miramar.

M. Guttierez de Estrada a prononcé en espagnol un discours où il fait part au prince du vou des populations du Mexique et où il rappelle la part que l'empereur Napoléon a prise à la régénération du Mexique et ce que l'on doit au concours bienveillant de l'empereur d'Autriche. Il termine en exprimant la confiance que lui inspire le caractère, le dévouement et les sentiments élevés de l'archiduc Maximilien.

Celui-ci a répondu en espagnol par le discours dont voici la traduction:

« Un mûre examen de l'acte d'adhésion que vous me présentez m'a donné la conviction que le vote des notables du Mexico qui vous a d'abord amenés à Miramar étoit sanctionné par l'immense majorité du pays, et que je pouvois, dès ce moment, avec un plein droit, me considérer comme l'élu du peuple mexicain.

» La première condition indiquée dans ma réponse du 3 octobre est ainsi remplie.

"

J'indiquois une autre condition, relative aux garanties nécessaires au futur empire, pour pouvoir me consacrer en paix à cette noble tâche, et pour établir la prospérité et l'indépendance du pays sur de solides bases.

» Ces garanties sont maintenaut assurées, gràce à la magnanimité de l'empereur des Français qui, pendant tout le temps des négociations, s'est montré animé d'un esprit de loyauté et de bienveillance dont je garderai toujours la mémoire.

Le chef illustre de ma famille ayant consenti, de son côté, à ce que je prisse possession du trône qui m'étoit offert, je puis remplir aujourd'hui la promesse éventuelle que je vous avois faite, il y a six mois, et je déclare solennellement ici qu'avec l'aide du Tout-Puissant, j'accepte des mains de la nation mexicaine la couronne que celle-ci ma conférée.

» Le Mexique, suivant ses traditions et les habitudes du nouveau continent, a usé du droit de se donner un gouvernement conforme à ses désirs et à ses besoins. Il a mis sa confiance dans un rejeton de cette maison de Habsbourg, qui a établi, il y a trois siècles, une monarchie chrétienne sur son sol. Cette confiance m'a touché, et je ne la trahirai pas.

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Je prends possession du pouvoir constituant dont me revêt la nation qui vous a pris pour ses organes. Je le garderai seulement le temps nécessaire pour créer dans le Mexique un ordre régulier, et pour y organiser des institutions libérales et conservatrices. Ainsi que je vous le disois, messieurs, dans mon discours du 3 octobre, je m'empresserai de placer la monarchie sous l'autorité des lois constitutionnelles, dès que la pacification du pays sera complète.

»La force d'un gouvernement est, à mon avis, plus assurée par le réglement que par l'indétermination de ses limites, et je veux, pour l'exercice de mon gouvernement, fixer celles qui peuvent garantir sa. durée.

Nous montrerons, j'en ai l'assurance, qu'une liberté bien entendue peut être obtenue avec la domination de l'ordre. Je respecterai l'une et je ferai respecter l'autre.

» Je tiendrai haut et avec non moins d'énergie le drapeau de l'indépendance, ce symbole de notre grandeur future.

Je réclame le concours de tous les Mexicains aimant leur pays pour me seconder dans l'accomplissement de ma belle, mais difficile tâche.

» L'accord nous donnera la puissance, la prospérité et la paix. » Mon gouvernement n'oubliera jamais la reconnaissance qu'il doit au souverain illustre dont l'appui amical a rendu possible la régénération de notre beau pays.

» Je me dispose à partir pour ma nouvelle patrie, en passant par Rome, où je recevrai des mains du Saint-Père cette bénédiction si précieuse pour tous les souverains, mais doublement précieuse pour moi, qui suis appelé à fonder un nouvel empire. »

Ce discours a été accueilli par les acclamations de tous ceux qui assistoient à cette cérémonie et salué par l'artillerie des bastions du château, à laquelle répondirent d'autres salves venant du port et de la ville de Trieste.

Puis M. Guttierez de Estrada, en sa qualité de président de la députation, prit de nouveau la parole pour remercier Sa Majesté de son acceptation définitive de la couronne mexicaine.

« Sire, a-t-il dit, cette acceptation entière, absolue, de la part de Votre Majesté, est le prélude de notre bonheur; c'est la consécration du salut du Mexique, de sa renaissance prochaine, de sa grandeur future. Chaque année, à pareil jour, nos enfants élèveront leurs actions de grâces vers le ciel, pour le remercier de notre délivrance miraculeuse. Quant à nous, Sire, il nous reste un dernier devoir à remplir, c'est de mettre à vos pieds notre amour, notre reconnoissance, et l'hommage de notre fidélité. »

En disant ces mots, le président de la députation se prosterna, et baisa la main du nouveau souvrain, suivant l'usage espagnol, en signe d'hommage. Cet exemple fut suivi par tous les Mexicains présents.

Un procès-verbal de l'acceptation de la couronne du Mexique ayant été dressé, l'empereur Maximilien y apposa le premier sa signature; les membres de la députation le signèrent ensuite, et enfin les notables mexicains.

L'empereur et l'impératrice du Mexique sont partis le 14 avril de Miramar à 2 h. de l'après midi, au milieu des acclamations les plus enthousiastes.

On lit dans le Moniteur universel du 14 avril:

Après l'acceptation de la couronne du Mexique par l'empereur Maximilien et l'hommage qui lui a été rendu par la députation mexicaine, l'abbé de Lacroma, la mitre en tête et la crosse en main, est entré dans la salle, suivi de son clergé. Un des chapelains a présenté l'Evangile au nouvel empereur, et Sa Majesté, Ja main droite appuyée sur le saint livre, a répété d'une voix fortc le serment dont M. Velasquez, ministre d'Etat, a lu la formule.

En outre de la députation mexicaine, des dames, du grand maître et des officiers de la maison de l'Empereur et de l'impératrice, les seules personnes invitées à la cérémonie, qui a eu lieu le 10, au château de Miramar, étoient M. le comte O'Sullivan, ministre de Belgique à Vienne, M. Hesbert, directeur au ministère des affaires étrangères de France, chargé d'une mission auprès de l'empereur Maximi licn, et le capitaine de vaisseau Morier, commandant la frégate la Thémis.

L'Empereur étoit en grande tenue d'amiral, et l'impératrice Charlotte portoit un magnifique diadème.

France. 1. L'Empereur a adressé la lettre suivante à son ministre des finances:

« Palais des Tuileries, 15 avril.

« Monsieur le ministre, l'heureuse solution de l'affaire du Mexique fait naître en moi le désir de voir le pays profiter du premier remboursement des frais de la guerre, en diminuant un des impôts qui pèsent le plus sur la propriété foncière.

» Je vous invite donc à rechercher s'il ne seroit pas possible d'opérer la suppression immédiate du second décime de l'enregistrement, en ne conservant de la loi générale préparée par le Conseil d'Etat que les dispositions strictement nécessaires à l'équilibre du budget; cette mesure, jointe aux espérances de paix qui deviennent de jour en jour plus certaines, contribuera, jé l'espère, au développement de la prospérité publique.

» Sur ce, monsieur le ministre, je prie Dieu qu'il vous, ait en sa sainte garde. NAPOLÉON.»

"

2. L'ambassade Japonaise est arrivée le 21 à Paris.

3. Dans notre livraison du 1er mars nous avons publié une lettre de Mgr l'archevêque de Lyon adressée aux membres de son clergé au sujet de la liturgie.

Cette lettre a donné lieu à une note du Moniteur universel que nous avons reproduite dans le Journal historique du 1er avril, p. 585.

Elle a déterminé Mgr de Bonald à adresser à son clergé la communication suivante :

» Nos chers coopérateurs,

« Rome, le 11 mars 1864.

» J'ai longtemps hésité si je garderois ou si je romprois le silence au sujet d'un article que le Moniteur a publié à mon sujet. Mais, accusé d'avoir encouru, par ma faute, le blâme de Sa Sainteté, je me dois à moi-même, je dois à mon clergé de faire connoître la vérité.

Le Moniteur, trompé par de faux renseignements, a dit que le Pape m'avoit témoigné et fait témoigner son mécontentement, au sujet du compte que j'ai rendu de l'allocution de Sa Sainteté à MM. les curés de Lyon.

» Je n'ai qu'une réponse à faire au Moniteur. Je n'ai connu le prétendu mécontentement du Pape que par ce journal. « Le Souverain

» Pontife ne m'a rien dit sur ma circulaire; son ministre secrétaire » d'Etat ne m'en a point parlé. » Si j'avois encouru le blâme de Sa Sainteté, j'aurois humblement courbé la tête en entendant la parole du vicaire de Jésus-Christ, dont j'aurois mérité les sévérités.

» L'article du Moniteur m'accuse d'avoir commis une indiscrétion. Je n'ai pas cru qu'il y eût de l'indiscrétion à répéter des paroles que le Pape avoit prononcées publiquement, devant MM. les curés de Lyon. Ce n'étoit pas un secret que Sa Sainteté nous confioit.

» Cette circulaire suffira pour calmer des inquiétudes, dissiper des des craintes, et répondre aux témoignages de sympathie que j'ai reçus de toutes parts, au sujet de l'article du Moniteur.

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Agréez, mes chers coopérateurs, l'assurance de mon inviolable attachement. » L.-J.-M. card. DE BONALD,

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Le Moniteur n'a pas voulu rester sous l'impression de l'espèce de démenti qui précède et il a publié sous la date du 22 mars la nouvelle note que voici :

Le Moniteur du 28 février dernier annonçoit que l'ambassadeur de France à Rome avoit exprimé au cardinal Antonelli son pénible étonnement à l'occasion d'une lettre adressée par S. Em. Mgr le cardinal de Bonald au clergé lyonnais, rendant compte d'une audience que Sa Sainteté auroit donnée au cardinal.

Le Moniteur ajoutoit que Mgr Antonelli, après avoir pris les ordres du Saint-Père, avoit déclaré que Sa Sainteté, dans des termes rapportés textuellement par le Moniteur du 28 février, avoit blâmé énergiquement la lettre du cardinal de Bonald et chargé le secrétaire d'Etat de lui en exprimer son mécontentement; qu'enfin le cardinal Antonelli se disposoit à remplir immédiatement les ordres du SaintPère.

Mgr de Bonald a cru devoir adresser de Rome, le 11 de ce mois, au clergé de son diocèse, une lettre qui a été imprimée et distribuée en France, et dans laquelle il déclare que le Moniteur avoit été trompé par de faux renseignements, que le Souverain Pontife ne lui avoit rien dit sur sa circulaire, que son secrétaire d'Etat ne lui en avoit pas parlé.... qu'il n'avoit connu le prétendu mécontentement du Pape que par le Moniteur.

Les renseignements sur lesquels a été rédigé l'article du Moniteur sont officiels. Ils établissent qu'à la date du 23 février dernier, M. de Sartiges recevoit de M. le cardinal Antonelli les explications qui ont été littéralement reproduites par le Moniteur du 28. De nouveaux renseignements, également officiels, constatent que si, par des causes que nous n'avons pas à apprécier, la communication du cardinal Antonelli à Mgr de Bonald a été retardée, le secrétaire d'Etat affirmoit néanmoins « avoir, le 9 mars courant, fait transmettre à Mgr de Lyon l'expression du blâme de Sa Sainteté pour son indiscrete publication; qu'il avoit chargé Mgr Berardi, son sous-secrétaire d'Etat, de remplir cette commission; que celui-ci avoit fait appeler M. de Serre, grand vicaire et neveu du cardinal, et l'avoit

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