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Lettre à l'Archevêque de Frising: Tuas libenter, du 21 décembre 4865.

XIV. On doit s'occuper de philosophie sans tenir aucun compte de la révélation surnaturelle,

Lettre à l'Archevêque de Frising: Tuas libenter, du 21 décembre 1865.

N. B. Au système du rationalisme se rapportent pour la majeure partie les erreurs d'Antoine Günther, qui sont condamnées dans la lettre au cardinal archevêque de Cologne: Eximiam tuam, du 15 juin 1847, et dans la lettre à l'évêque de Breslau: Dolore baud mediocri, du 30 avril 1860.

SIII.

Indifférentisme, Latitudinarisme.

XV. Il est libre à chaque homme d'embrasser et de professer la religion qu'il aura réputée vraie d'après la lumière de la raison. Lettres apostoliques: Multiplices inter, du 10 juin 1851. Alloc. Maxima quidem, du 9 juin 1862.

XVI. Les hommes peuvent trouver le chemin du salut éternel et obtenir le salut éternel dans le culte de n'importe quelle religion. Encycl. Qui pluribus, du 9 novembre 1846.

Alloc. Ubi primum, du 17 décembre 1847.
Encycl. Singulari quidem, du 17 mars 1856.

XVII. Au moins doit-on bien espérer du salut éternel de tous ceux qui ne vivent pas dans le sein de la véritable Eglise du Christ.

Epist. ad Archiep. Frising. Tuas libenter 21 decembris 1865. N. B. Cum rationalismi systemate cohærent maximam partem errores Antonii Günther, qui damnatur in Epist. ad Card. Archiep. Coloniensem Eximiam tuam 15 junii 1847, et in Epist. ad Episc. Wratislaviensem Dolore haud mediocri 30 aprilis 1860.

S III.

Indifferentismus, Latitudinarismus.

XV. Liberum cuique homini est eam amplecti ac profitere religionem, quam rationis lumine quis ductus veram putaverit. Litt. Apost. Multiplices inter 10 junii 1851.

Alloc. Maxima quidem 9 junii 1862.

XVI. Homines in cujusvis religionis cultu viam æternæ salutis

reperire æternamque salutem assequi possunt.

Epist. Encycl. Qui pluribus 9 nov. 1846.

Alloc. Ubi primum 17 dec. 1847.

Epist. Encycl. Singulari quidem 17 martii 1836.

XVII. Saltem bene sperandum est de æterna illorum omnium

salute, qui in vera Christi Ecclesia nequaquam versantur.

Alloc. Singulari quadam, du 9 décembre 1854.
Encycl. Quanto conficiamur, du 17 août 1865.

XVIII. Le protestantisme n'est pas autre chose qu'une forme diverse de la même vraie religion chrétienne, forme dans laquelle on peut être agréable à Dieu aussi bien que dans l'Eglise catholique. Encycl. Noscitis et nobiscum, du 8 décembre 1849.

S IV.

Socialisme, Communisme, Societés secrètes, Sociétés bibliques, Sociétés clérico-libérales.

Ces sortes de pestes sont souvent frappées de sentences formulées dans les termes les plus graves dans l'Encyclique Qui pluribus, du 9 novembre 1846, dans l'Allocution Quibus quantisque, du 20 avril 1849, dans l'Encyclique Noscitis et nobiscum, du 8 décembre 1849, dans l'Allocution Singulari quadam, du 9 décembre 1854, dans l'Encyclique Quanto conficiamur moerore, du 10 août 1865.

S V.

Erreurs relatives à l'Egtise et à ses droits.

XIX, L'Eglise n'est pas une vraie et parfaile société pleinement libre; elle ne jouit pas de ses droits propres et constants que lui a

Alloc. Singulari quadam 9 decembris 1854.

Epist. Encycl. Quanto conficiamur 17 augusti 1863.

XVIII. Protestantissimus non aliud est quam diversa veræ ejusdem christianæ religionis forma, in qua æque ac in Ecclesia catholica Deo placere datum est.

Epist. encycl. Noscitis et Nobiscum 8 decembris 1849.

SIV.

Socialismus, Communismus, Societates clandestine, Societates biblica, Societates clerico-liberales.

Ejusmodi pestes sæpe gravissimisque verborum formulis reprobantur in Epist. encycl. Qui pluribus 9 novemb. 1846; in Alloc. Quibus quantisque 20 april. 1849; in Epist. encycl. Noscitis et Nobiscum 8 décemb. 1849; in Alloc. Singulari quadam 9 decemb. 1854; in Epist. encycl. Quanto conficiamur moerore 10 augusti 1865.

SV.

Errores de Ecclesia ejusgue juribus.

XIX. Ecclesia non est vera perfectaque societas plane libera, nec pollet suis propriis et constantibus juribus sibi a divino suo fundatore

conférés son divin Fondateur, mais il appartient au pouvoir civil de définir quels sont les droits de l'Eglise et les limites dans lesquelles elle peut les exercer.

Alloc. Singulari quadam, du 9 déc. 1854.

Alloc. Multis gravibusque, du 17 déc. 1860.
Alloc. Maxima quidem, du 9 juin 1862.

XX. La puissance ecclésiastique ne doit pas exercer son autorité sans la permission et l'assentiment du gouvernement civil. Alloc. Meminit unusquisque, du 30 sept. 1861.

XXI. L'Eglise n'a pas le pouvoir de définir dogmatiquement que la religion de l'Eglise catholique est uniquement la vraie religion. Lettre apostolique Multiplices inter, du 10 juin 1851.

XXII. L'obligation qui concerne les maîtres et les écrivains catholiques se borne aux choses qui ont été définies par le jugement infaillible de l'Eglise comme des dogmes de foi qui doivent être crus par tous. Lettre à l'archevêque de Frising: Tuas libenter, du 21 décembre 1865.

XXIII, Les Souverains Pontifes et les Conciles œcuméniques se sont écartés des limites de leur pouvoir; ils ont usurpé les droits des princes et ils ont même erré dans les définitions relatives à la foi et

aux mœurs.

Lettre apostolique Multiplices inter, du 10 juin 1851.

XXIV. L'Eglise n'a pas le droit d'employer la force; elle n'a aucun pouvoir temporel direct ou indirect.

collatis, sed civilis potestatis est definire quæ sint Ecclesiæ jura ac limites, intra quos eadem jura exercere queat.

Alloc. Singulari quadam 9 dec. 1854.

Alloc. Multis gravibusque 17 dec. 1860.
Alloc. Maxima quidem 9 junii 1862.

XX. Ecclesiastica potestas suam auctoritatem exercere non debet absque civilis gubernii venia et assensu.

Alloc. Meminit unusqusque 30 sept. 1861.

XXI. Ecclesia non habet potestatem dogmatice definiendi religionem catholicæ Ecclesiæ esse unice veram religionem. Litt. Apost. Multiplices inter 10 junii 1851.

XXII. Obligatio, qua catholici magistri et scriptores omnino adstringuntur, coarctatur in iis tantum, quæ ab infallibili Ecclesiæ judicio veluti fidei dogmata ab omnibus credenda proponuntur. Epist. ad Archiep. Frising. Tuas libenter 21 dec. 1865.

XXIII. Romani Pontifices et Concilia œcumenica a limitibus suæ potestatis recesserunt, jura Principum usurparunt, at que etiam in rebus fidei et morum definiendis errarunt.

Litt. Apost. Multiplices inter 10 junii 1851.

XXIV. Ecclesia vis inferendæ potestatem non habet, neque potestatem ullam temporalem directam vel indirectam.

Lettre apostolique Ad apostolicæ, du 22 août 1831.

XXV. En dehors du pouvoir inhérent à l'épiscopat, il y a un pouvoir temporel qui lui a été concédé ou expressément ou taciteinent par l'autorité civile, révocable par conséquent à volonté par cette même autorité civile.

Lettre apostolique Ad Apostolicæ, du 22 août 1851.

XXVI. L'Eglise n'a pas le droit naturel et légitime d'acquérir et de posséder.

Alloc. Nunquam fore, du 15 décembre 1856.

Encycl. Incredibili, du 17 septembre 1865.

XXVII. Les ministres sacrés de l'Eglise et le Pontife Romain doivent être exclus de toute gestion et autorité sur les choses temporelles.

Alloc. Maxime quidem, du 9 juin 1862.

XXVIII. Il n'est pas permis aux Evêques de publier même les Lettres apostoliques sans la permission du Gouvernement. Alloc. Nunquam fore, du 15 décembre 1856.

XXIX. Les grâces accordées par le Pontife Romain doivent être regardées comme nulles, si elles n'ont pas été demandées par l'entremise du gouvernement.

Alloc. Nunquam fore, du 15 décembre 1856.

XXX. L'immunité de l'Eglise et des personnes ecclésiastiques tire son origine du droit civil.

Lettre apostolique Multiplices inter, du 10 juin 1851.

Litt. Apost. ad apostolicæ 22 augusti 1851.

XXV. Præter potestatem episcopatui inhærentem, alia est attributa temporalis potestas a civili imperio vel expresse vel tacite concessa, revocanda propterea, cum libuerit, a civili imperio.

Litt. Ad apostolica 22 augusti 1851.

XXVI. Ecclesia non habet nativum ac legitimum jus acquirendi ac possidendi.

Alloc. Nunquam fore 15 dec. 1856.

Epist. encycl. Incredibili 17 sept. 1865.

XXVII. Sacri Ecclesiæ ministri Romanusque Pontifex ab omni rerum temporalium cura ac dominio sum omnino excludendi. Alloc. Maxima quidem 9 junii 1862.

XXVIII. Episcopis, sine Gubernii venia, fas non est vel ipsas apostolicas litteras promulgare.

Alloc. Nunquam fore 15 dec. 1856.

XXIX. Gratiæ a Romano Pontifice concessæ existimari debent

tamquam irritæ, nisi per Gubernium fuerint imploratæ.

Alloc. Nunquam fore 15 dec. 1856.

XXX. Ecclesiæ et personarum ecclesiasticarum immunitas a jure civili ortum habuit.

Litt. Apost. Multiplices inter 10 junii 1851.

XXXI Le for ecclésiastique pour les procès temporels des clercs, soit au civil, soit au criminel, doit absolument être aboli, mème sans consulter le Siége apostolique et sans tenir compte de ses réclamations.

Alloc. Acerbissimum, du 27 sept. 1832.

Alloc. Nunquam fore, du 15 déc. 1856.

XXXII. L'immunité personnelle, en vertu de laquelle les clercs sont exempts de la milice, peut être abrogée sans aucune violation de l'équité et du droit naturel. Le progrès civil demande cette abrogation, surtout dans une société constituée d'après une législation libérale.

Lettre à l'Evêque de Montréal, Singularis Nobisque, du 20 septembre 1864.

XXXIII. Il n'appartient pas uniquement par droit propre et naturel à la juridiction ecclésiastique de diriger l'enseignement des choses théologiques.

Lettre à l'archevêque de Frising: Tuas libenter, du 21 décembre

1865.

XXXIV. La doctrine de ceux qui comparent le Pontife Romain à un prince libre et exerçant son pouvoir dans l'Eglise universelle, est une doctrine qui a prévalu au Moyen Age.

Lett. Apost. Ad apostolicæ, du 22 août 1851.

XXXV. Rien n'empêche que par un décret d'un Concile général

XXXI. Ecclesiasticum forum pro temporalibus clericorum causis sive civilibus sive criminalibus omnino de medio tollendum est, etiam inconsulta et reclamante Apostolica Sede.

Alloc. Acerbissimum 27 sept. 1852.

Alloc. Nunquam fore 15 dec. 1856.

XXXII. Absque ulla naturalis juris et æquitatis violatione potest abrogari personalis immunitas, qua clerici ab onere subeunda exercendæque militiæ eximuntur; hanc vero abrogationem postulat civilis progressus, maxime in societate ad formam liberioris regiminis constituta.

Epist. ad Episc. Montisregal. Singularis Nobisque 29 sept.1864. XXXIII. Non pertinet unice ad ecclesiasticam jurisdictionis potestatem proprio ac nativo jure dirigere theologicarum rerum doctri

nam.

Epist. ad Archiep. Frising. Tuas libenter 21 dec. 1865.

XXXIV. Doctrina comparantium Romanum Pontificem Principi libero et agenti in universa Ecclesia, doctrina est quæ medio ævo prævaluit.

Litt. Apost. Ad apostolicæ 22 augusti 1851.

XXXV.Nihil vetat, alicujus Concilii generalis sententia aut univer

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