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S VII.

Erreurs concernant la morale naturelle et chrétienne.

LVI. Les lois de la morale n'ont pas besoin de la sanction divine, et il n'est pas du tout nécessaire que les lois humaines se conforment au droit naturel ou recoivent de Dieu le pouvoir d'obliger. Alloc. Maxima quidem, 9 juin 1862.

LVII. La science des choses philosophiques et morales, de même que les lois civiles, peuvent et doivent être soustraites à l'autorité divine et ecclésiastique.

Alloc. Maxima quidem, 9 juin 1862.

LVIII. Il ne faut reconnoître d'autres forces que celles qui rési dent dans la matière, et tout système de morale, toute honnêteté doit consister à accumuler et augmenter ses richesses de toute mafière, et à se livrer aux plaisirs.

Alloc. Maxima quidem, 9 juin 1862.

Lett. Encycl. Quanto conficiamur, 10 août 1865.

LIX. Le droit consiste dans le faît matériel; tous les devoirs des hommes sont un mot vide de sens, et tous les faits humains ont force de droit.

Alloc. Maxima quidem, 9 juin 1862.

LX. L'autorité n'est autre chose que la somme du nombre et des forces matérielles.

S VII.

Errores de Ethica naturali et christiana.

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LVI. Morum leges divina haud egent sanctione, minimeque opus est ut humanæ leges ad naturæ jus conformentur aut obligandi vim a Deo accipiant.

Alloc. Maxima quidem, 9 junii 1862.

LVII. Philosophicarum rerum morumque scientia, itemque civiles leges possunt et debent a divina et ecclesiastica auctoritate decli

nare.

Alloc. Maxima quidem, 9 junii 1862.

LVIII. Aliæ vires non sunt agnoscendæ nisi illæ quæ in materia positæ sunt, et omnis morum disciplina honestasque collocari debet in cumulandis et augendis quovis modo divitiis ac in voluptatibus explendis.

Alloc. Maxima quidem, 9 junii 1862.

Epist. encycl. Quanto conficiamur, 10 augusti 1865,

LIX. Jus in materiali facto consistit, et omnia hominum officia sunt nomen inane, et omnia humana facta juris vim habent. Alloc. Maxima quidem, 9 junii 1862.

Allec. Maxima quidem, 9 juin 1862.

LXI. Une injustice de fait couronnée de succès ne préjudicie nullement à la sainteté du droit.

Alloc. Jandudum cernimus, 18 mars 1861.

LXII. On doit proclamer et observer le principe de non-intervention.

Alloc. Novos et ante, 28 septembre 1860.

LXIII. Il est permis de refuser l'obéissance aux princes légitimes et même de se révolter contre eux.

Lett. Encycl. Qui pluribus, 9 novembre 1846.

Alloc. Quisque vestrum, 4 octobre 1847.

Lett. Encycl. Noscitis et Nobiscum, 8 décembre 1849.
Lett. apost. Cum catholica, 26 mars 1860.

LXIV. La violation d'un serment, quelque saint qu'il soit, et toute action criminelle et honteuse opposée à la loi éternelle, nonseulement ne doit pas être blâmée, mais elle est tout à fait licite et digne des plus grands éloges quand elle ést inspirée par l'amour de la patrie.

Alloc. Quibus quantisque, 29 avril 1849.

S VIII.

Erreurs concernant le mariage chrétien.

LXV. On ne peut établir par aucune raison que le Christ a élevé le mariage à la dignité de sacrement.

LX. Auctoritas nihil aliud est nisi numeri et materialium virium

summa.

Alloc. Maxima quidem, 9 junii 1862.

LXI. Fortunata facti injustitia nullum juris sanctitati detrimentum

affert.

Alloc. Jamdudum cernimus, 18 martii 1861.

LXII. Proclamandum est et observandum principium quod vocant de non interventu.

Alloc. Novos et ante, 28 septembris 1860.

LXIII. Legitimis principibus obedientiam detrectare, immo et rebellare licet.

Epist. encycl. Qui pluribus, 9 novembris 1846.

Alloc. Quisque vestrum, 4 octobris 1847.

Epist. encycl. Noscitis et Nobiscum, 8 decembris 1849.

Litt. apost. Cum catholica, 26 martii 1860.

LXIV. Tum cujusque sanctissimi juramenti violatio, tum qualibet scelesta flagitiosaque actio sempiternæ legi repugnans, non solum haud est improbanda, verum etiam omnino licita, summisque laudibus efferenda, quando id pro patriæ amore agatur.

Alloc. Quibus quantisque, 20 aprilis 1849.

Lettre apost. Ad apostolicæ, 22 aoùi 1831.

LXVI. Le sacrement de mariage n'est qu'un accessoire du contrat et qui peut en être séparé, et le sacrement lui-même ne consiste que dans la seule bénédiction nuptiale.

Lett. apost. Ad apostolicæ, 22 août 1851.

LXVIII. De droit naturel, le lien du mariage n'est pas indissoluble, et dans les différents cas le divorce proprement dit peut être sanctionné par l'autorité civile.

Lett. apost. Ad apostolicæ, 22 août 1851.

Alloc. Acerbissimum, 27 septembre 1852.

LXVIII. L'Eglise n'a pas le pouvoir d'apporter des empêchements dirimants au mariage; mais ce pouvoir appartient à l'autorité séculière, par laquelle les empêchements existants peuvent être levés. Lett. apost. Multiplices inter 10 juin 1851.

LXIX. L'Eglise, dans le cours des siècles, a commencé à introduire les empêchements dirimants non par son droit propre, mais en usant du droit qu'elle avoit emprunté an pouvoir civil.

Lett. Ad apostolicæ, 22 août 1851.

LXX. Les canons du Concile de Trente qui prononcent l'anathème

S VIII.

Errores de matrimonio christiano.

LXV. Nulla ratione ferri potest, Christum evexisse matrimonium ad dignitatem sacramenti.

Litt. apost. Ad apostolicæ 22 augusti 1851.

LXVI. Matrimonii sacramentum non est nisi quid contractui accessorium ab eoque separabile, ipsumque sacramentum in una tantum nuptiali benedictione situm est.

Litt. apost. Ad apostolicæ 29 augusti 1851.

LXVII. Jure naturæ matrimonii viculum non est indissolubile, et in variis casibus divortium proprie dictum auctoritate civili sanciri potest.

Litt. apost. Ad apostolicæ 22 augusti 1851.

Alloc. Acerbissimum 27 septembris 1852.

LXVIII. Ecclesia non habet potestatem impedimenta matrimonium dirimentia inducendi,sed ea potestas civili auctoritati competit, a qua impedimenta existentia tollenda sunt.

Litt. Apost. Multiplices inter 10 junii 1831.

LXIX. Ecclesia sequioribus sæculis dirimentia impedimenta inducere cœpit, non jure proprio, sed illo jure usa, quod a civili po

testate mutuafa erat.

Litt. apost. Ad apostolicæ 22 augusti 1851.

LXX. Tridentini canones qui anathematis censuram illis inferunt qui facultatem impedimenta dirimentia inducendi Ecclesiæ negare

contre ceux qui osent nier le pouvoir qu'a l'Eglise d'opposer des empêchements dirimants ne sont pas doginatiques ou doivent s'entendre de ce pouvoir emprunté.

Lett. Ad apostolicæ, 22 août 1851.

LXXI. La forme prescrite par le Concile de Trente n'oblige pas, sous peine de nullité, quand la loi civile établit une autre forme à suivre et veut qu'au moyen de cette forme le mariage soit valide. Ad apostolicæ 22 août 1851.

LXXII. Boniface VIII a le premier déclaré que le vœu de chasteté prononcé dans l'ordination rend le mariage nul.

Lettre apost. Ad apostolicæ, 22 août 1851.

LXXIII. Par la force du contrat purement civil, un vrai mariage peut exister entre chrétiens; et il est faux, ou que le contrat de mariage entre chrétiens soit toujours un sacrement, ou que ce contrat soit nul en dehors du sacrement.

Lettre apost. Ad apostolicæ, 22 août 1851.

Lettre de S. S. Pie IX au roi de Sardaigne, 9 septembre 1852. Alloc. Acerbissimum, 27 septembre 1852.

Alloc. Multis gravibusque, 17 décembre 1860.

LXXIV. Les causes matrimoniales et les fiançailles, par leur nature propre, appartiennent à la juridiction civile.

Lettre apost. Ad apostolicæ, 22 août 1851.

Alloc. Acerbissimum, 97 septembre 1852.

andeant, vel non sunt dogmatici vel de hac mutuata potestate intelligendi sunt.

Litt. apost. Ad apostolicæ 22 augusti 1831.

LXXI. Tridentini forma sub infirmitatis pœna non obligat, ubi lex civilis aliam formam præstituat, et velit hac nova forma interveniente matrimonium valere.

Litt. apost. Ad apostolicæ 22 augusti 1851.

LXXII. Bonifacius VIII, votum castitatis in ordinatione emissum nuptias nullas reddere primus asseruit.

Litt. apost. Ad apostolicæ 22 augusti 1881.

LXXIII. Vi contractus mere civilis potest inter christianos constare veri nominis matrimonium; falsumque est, aut contractum matrimonii inter christianos semper esse sacramentum, aut nullum esse contractum, si sacramentum excludatur.

Litt. Apost. Ad apostolicæ 22 augusti 1851.

Lettera di S. S. PIO IX al Re di Sardegna, 9 settembris 1852. Alloc. Acerbissimum 27 septembris 1852.

Alloc. Multis gravibusque 17 decembris 1860.

LXXIV. Causæ matrimoniales et sponsalia sua ipsa natura ad

forum civile pertinent.

Litt. apost. Ad apostolicæ 22 augusti 1851.

Alloc. Acerbissimum 27 sept. 1832

N. B. Ici peuvent se placer deux autres erreurs : l'abolition du célibat esclésiastique et la préférence due à l'état de mariage sur l'état de virginité. Elles sont condamnées, la première dans la lettre encyclique Qui pluribus, du 9 novembre 1846, la seconde dans la lettre apostolique Multiplices inter, du 10 juin 1851.j

S IX.

Erreurs sur le principat civil du Pontife Romain.

LXXV. Les fils de l'Eglise chrétienne et catholique disputent entre eux sur la compatibilité de la royauté temporelle avec le pouvoir spirituel.

Lettre apost. Ad apostolicæ, 22 août 1851.

LXXVI. L'abrogation de la souveraineté civile dont le Saint-Siége est en possession, serviroit, même beaucoup, à la liberté et au bonheur de l'Eglise.

Alloc. Quibus quantisque, 20 avril 1849.

N. B. Outre ces erreurs explicitement notées, plusieurs autres crreurs sont implicitement condamnées par la doctrine qui a été exposée et soutenue sur le principat civil du Pontife Romain, que tous les catholiques doivent fermement professer. Cette doctrine est clairement enseignée dans l'Allocution Quibus quantisque, du 20 avril 1849; dans l'Allocution Si semper antea, du 20 mai 1850; dans la Lettre apostolique Cum catholica Ecclesia, du 26 mars

N. B. Huc facere possunt duo alii errores de clericorum cœlibatum abolendo et de statu matrimonii statui virginitatis anteferendo. Confodiuntur, prior in epist. encycl. Qui pluribus 9 novembris 1846, posterior in litteris apost. Multiplices inter 10 junii 1851.

SIX.

Errores de civili Romani Pontificis principatu.

LXXV. De temporalis regni cum spirituali compatibilitate disputant inter se christianæ et catholicæ Ecclesiæ filii.

Litt. apost. Ad apostolicæ 22 augusti 1854.

LXXVI. Abrogatio civilis imperii, quo Apostolica Sedes potitur, ad Ecclesiæ libertatem felicitatemque vel maxime conduceret. Alloc. Quibus quantisque 20 aprilis 1849.

N. B. Præter hos errores explicite notatos, alii complures implicite reprobantur proposita et asserta doctrina, quam catholici omnes firmissime retinere debeant, de civili Romani Pontificis principatu. Ejusmodi doctrina loculenter traditur in Alloc. Quibus quantisque 20 april. 1849; in Alloc. Si Semper antea 20 maii 1830'; in Litt. apost. Cum catholica Ecclesia 26 mart. 1860; in Alloc. Novos 28

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