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LIBRAIRIE BELGE, RUE DES PIERRES, A BRUXELLES. H. REMY, DE MAT, TARLIER, BERTHOT, LEJEUNE ET LIBRAIRIE LE CHARLIER.

OEUVRES

PHILOSOPHIQUES

DE

LA PLACE.

CONTENANT L'ESSAI SUR LES PROBABILITÉS ET LE SYSTÈME DU MONDE.

2 VOL. IN-80, PUBLIÉS EN 8 LIVRAISONS A 50 CENTS.

Prospectus.

Jamais époque ne fut aussi spécialement consacrée à l'étude des sciences, considérées sous leur point de vue philosophique; plusieurs branches de connaissances que jusqu'à ce jour on avait traitées plus particulièrement d'une manière pratique, se sont élevées par des considérations supérieures à des résultats que les anciennes méthodes ne faisaient pas même soupçonner; elles ont revêtu des formes particulières, et, s'écartant d'un système général d'abstraction, elles viennent s'offrir à l'étude et à l'admiration des hommes, parées des combinaisons les plus heureuses.

Ce résultat ne se fait reconnaître nulle part avec plus de bonheur, que dans les productions de LA PLACE. Savant auteur de deux ouvrages immenses, la Mécanique céleste et la Théorie analytique des probabilités, il a su, en réunissant, en agrandissant les travaux de ses pré

décesseurs, présenter ces deux objets de ses méditations profondes, sous l'aspect le plus général et le plus complet, et sous les formes du style le plus séduisant. Ce n'est pas tout encore; réduisant ces deux grandes compositions, à leur expression la plus simple, quoique toujours claire pour l'homme du monde comme pour le savant, il a réuni dans deux traités particuliers, l'ensemble de la science, appuyée des considérations les plus relevées dont elle découle.

. Ces deux résumés philosophiques sont de véritables modèles à suivre, et il serait à désirer que chacune des branches des connaissances humaines offrît, pour son étude particulière, le travail que LA PLACE a si heureusement fait pour l'astronomie et le calcul des probabilités qui s'y rattache comme un de ses plus puissans auxiliaires. Ces deux ouvrages, offrant l'introduction indispensable, la base fondamentale des sciences, doivent nécessairement entrer dans la bibliothèque de toute personne qui se livre à l'étude.

ESSAI PHILOSOPHIQUE

SUR

LES PROBABILITÉS.

UN VOL. IN-8°, EN 2 LIVRAISONS A 50 CENTS.

C'est à Pascal et à Fermat qu'il faut rapporter les premiers élémens de la science des probabilités, dont la découverte peut être mise au rang des choses remarquables qui ont illustré le XVIIe siècle, celui de tous qui fait le plus d'honneur à l'esprit humain; Huygens

réunit les divers problèmes qu'avaient résolus ces deux savans géomètres et en ajouta de nouveaux.

Le grand pensionnaire De Witt en Hollande, et Halley en Angleterre, appliquèrent le calcul aux probabilités de la vie humaine. Vint ensuite Jacques Bernoulli, qui approfondit la science des probabilités, en fit l'application à plusieurs questions difficiles, concernant le hasard, et donna la démonstration d'un théorème trèsutile, pour reconnaître les lois et les causes des phéno

mènes.

D'autres savans, après eux, ont fait faire d'immenses progrès à cette branche nouvelle, et ont fait rentrer dans son domaine une foule de questions du plus haut intérêt. Il est remarquable qu'une science qui a commencé par la considération des jeux, se soit élevée aux objets les plus importans des connaissances humaines.

L'illustre LA PLACE a consacré tous les grands principes de ces calculs dans son immortel ouvrage.

« La théorie des probabilités n'est, dit-il, au fond, » que le bon sens réduit au calcul: elle fait apprécier » avec exactitude, ce que les esprits justes sentent par » une sorte d'instinct, sans qu'ils puissent souvent s'en » rendre compte. Elle ne laisse rien d'arbitraire dans le » choix des opinions et des partis à prendre, toutes les » fois que l'on peut, à son moyen, déterminer le choix » le plus avantageux. Par là, elle devient le supplément » le plus heureux, à l'ignorance et à la faiblesse de l'es>> prit humain. Si l'on considère les méthodes analytiques auxquelles cette théorie a donné naissance, la vérité >> des principes qui lui servent de base, la logique fine et » délicate qu'exige leur emploi dans la solution des problèmes, les établissemens d'utilité publique qui s'appuient sur elle, et l'extension qu'elle a reçue et qu'elle peut recevoir encore, par son application aux ques

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» tions les plus importantes de la Philosophie naturelle » et des sciences morales; si l'on observe ensuite, que » dans les choses mêmes qui ne peuvent être soumises » au calcul, elle donne les aperçus les plus sûrs qui puissent nous guider dans nos jugemens, et qu'elle apprend à se garantir des illusions qui souvent nous égarent, on verra qu'il n'est point de science plus digne de nos méditations, et qu'il soit plus utile de » faire entrer dans le système de l'instruction publi» que ».

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EXPOSITION

DU

SYSTÈME DU MONDE.

UN VOL. IN-8°, EN 6 LIVRAISONS A 50 CENTS.

AUGMENTÉ D'UNE NOTICE SUR LA VIE ET LES OUVRAGES DE l'auteur, DES DISCOURS PRONONCÉS SUR SA TOMBE PAR MM. POISSON, BIOT ET DARU, DE L'INSTITUT DE FRAnce.

Cet ouvrage, l'un des plus importans pour les progrès de l'astronomie, déjà traduit dans toutes les langues d'Europe, n'avait besoin que d'être réimprimé à un prix modéré pour se répandre dans toutes les classes de lecteurs, et rendre enfin le plus grand service à l'humanité qu'il éclaire.

On ne peut lire ce que dit l'auteur lui-même, en terminant son ouvrage, sans désirer de connaître cette science devenue maintenant si claire et si facile par ses

travaux :

་་

par

« L'Astronomie, par la dignité de son objet et la perfection de ses théories, est le plus beau monument

de l'esprit humain, le titre le plus noble de son intelligence. Séduit par les illusions des sens et de l'amourpropre, l'homme s'est regardé long-temps, comme le centre du mouvement des astres, et son vain orgueil a été puni par les frayeurs qu'ils lui ont inspirées. Enfin, plusieurs siècles de travaux ont fait tomber le voile qui cachait à ses yeux le système du monde. Alors il s'est vu sur une planète presque imperceptible dans le système solaire dont la vaste étendue n'est elle-même qu'un point insensible dans l'immensité de l'espace. Les résultats sublimes auxquels cette découverte l'a conduit, sont bien propres à le consoler du rang qu'elle assigne à la terre, en lui montrant sa propre grandeur, dans l'extrême petitesse de la base qui lui a servi pour mesurer les cieux. Conservons avec soin, augmentons le dépôt de ces hautes connaissances, les délices des êtres pensans. Elles ont rendu d'importans services à la Navigation et à la Géographie; mais leur plus grand bienfait est d'avoir dissipé les craintes produites par les phénomènes célestes, et détruit les erreurs nées de l'ignorance de nos vrais rapports avec la nature : erreurs et craintes qui renaîtraient promptement, si le flambeau des sciences venait à s'éteindre. »

ON SOUSCRIT

POUR LES OEUVRES DE LA PLACE,

EN 8 LIVRAISONS A 50 CENTS,

OU EN 2 VOL. IN-8°,

A BRUXELLES, à la Librairie Belge, rue des Pierres; chez H. Remy, imprimeur, chez De Mat, Tarlier, Berthot, Th. Lejeune, Wahlen et à la librairie Le Charlier.

A ANVERS, chez Ancelle, Schoesetter, Jouan, Ratinckx.

A GAND, chez Dujardin, et chez Vassas.

A BRUGES, chez Bogaert-Dumortier.

A LIÉGE, chez Collardin, Dessain, Lemarié, Desoer.

A AMSTERDAM, chez Diederichs frères, et chez Delachaux.
A MONS, chez Leroux.

A TOURNAY, chez Casterman-Dieu, et chez Maillie.

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