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sur les loteries, par J. B. Marseille, mathématicien. Chez l'auteur, rue du Lycée, Hôtel Châtillon, et Lenormant. 72 fr. 80 fr.

Cette collection est composée : 1) De la pierre philosophale pour les ternes et les quaternes. 2) De l'extrait de la première carte. 3) De la vraie clef. 4) L'ami de la fortune. 5) Des colonnes dites Marseille. 6) De l'ultimatum sauvegarde des actionnaires. 7) Du clairVoyant avec son paladium. 8) Du jeu littéral d'ambe simple. 9) Du généreux. 10) Du glossateur. 11) Du petit glossateur. Ces divers ouvrages se vendent aussi séparément.

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II. CLASSE. Arts mécaniques.

des Académies des sciences et d'architecture de Paris; le procès-verbal des fontainiers du roi; la réponse de M. le comte de Broglie à M. le duc d'Antin, et enfin le rapport des commissaires de l'Académie de Rouen, pour examiner les opérations du laminoir.

L'art de laminer l'or, l'argent et le cuivre est connu depuis long-temps; mais ce n'est qu'à la fin du dix-sep. tième siècle que les Anglais appliquèrent cet art au plomb. Les avantages multipliés que le laminage donne à ce métal firent bientôt employer en Angleterre le plomb laminé de préférence au plomb coulé ; et dès 1730 on comptait deux mille ouvriers à Londres, et dix mille dans le reste de l'Angleterre occupés aux travaux du laminoir. Depuis cette époque, on ne fait usage à Londres que du plomb laminé. Cette ville n'a point de maison qui n'ait son réservoir, et point de réservoir, qui ne soit de plomb laminé. La plupart des églises sont couvertes de ce métal; et dans toute la Grande-Bretagne il est rare de voir sur quelque bâtiment un peu considérable une autre couverture. Les succès des manufactures de plomb laminé établies en France, à Paris et à Des-Ville-lès-Rouen excitèrent la jalousie des maîtres plombiers de Paris. Ils répétaient les objections que ceux d'Angleterre avaient faites, et que le rai sonnement et l'expérience d'un siècle avaient suffisamment réfutées. Comme ces objections se renouvellent aujourd'hui, l'auteur du mémoire que nous annonçons s'est appliqué à les réunir toutes dans son écrit, et à les résoudre. Il nous a paru que ses réponses, fondées sur des observations claires, sur des raisonnemens décisifs, et surtout sur l'expérience, sont bien propres à faire adopter l'usage du plomb laminé

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par les architectes, et surtout par les pro
priétaires qui trouvent une grande éco-
nomie de matière et de soudure, une
durée beaucoup plus longue dans les
ouvrages où on l'a employé, et une con-
naissance entière des prix sur lesquels
il est si facile d'être trompé par les ou-
vriers qui emploient le plomb coulé.

Almanach général des construc-
tions civiles de France, pour
l'an 1807, troisième édition
I vol. in-12. Demoraine, 2 fr.
2 fr. 50 cent.

Dans le précédent cahier nous avions annoncé cet ouvrage sans aucun détail, sans indication du prix et comme d'un format in-18. Nous réparons ici ces omissions et cette erreur.

Cet almanach contient les noms et demeures des ingénieurs, architectes, dessinateurs, entrepreneurs, constructeurs, maçons, charpentiers, menuisiers, serruriers, couvreurs, carreleurs, paveurs, plombiers, carriers, plâtriers, salpêtriers, épingliers treillageurs cloutiers, fumistes, marbriers, sculpteurs, vitriers, peintres - doreurs, mé. caniciens, tourneurs, miroitiers, ventilateurs; marchands de fer, de toiles, de bois, de charpente et de menuiserie; toiseurs, contrôleurs et vérificateurs de tous les ouvrages qui ont rapport aux constructions; le lieux des dépôts, magasins et chantiers, avec le tarif des matériaux; le vocabulaire des nouveaux poids et mesures, suivi de leur rapport réciproque avec les anciens; des détails et avis intéressans; enfin les ingénieurs et entrepreneurs des ponts et chaussées, et autres artistes résidans dans les divers départemens de l'intérieur, dont les talens sont connus,

Journal général, 1807, No. 2.

F

TROISIÈME CLASSE.

GÉOGRAPHIE ET TOPOGRAPHIE. Carte du Théâtre de la guerre entre les Turcs, les Russes et l'Empereur, ou Carte de la mer Noire, comprenant la plus grande partie de l'Empire Ottoman, partie des Etats des Empereurs de Russie et d'Autriche, de la Pologne, etc....; par Dezauche, géographe. 2 grandes feuilles. Chez l'Auteur, rue des Noyers, no. 40. 6 fr.

On trouve chez le même les deux cartes suivantes qui donnent la facilité de suivre les opérations de la grande armée.

Carte particulière de la Prusse, une feuille, 1 fr. 25 cent.

Carte de la Pologne, avec ses divers démembremens,

feuille, 1 fr. 25 cent.

STATISTIQUE.

une

Tableau général de la Russie moderne, et situation politique de cet Empire, au commencement du dix-neuvième siècle, par V. C. (Victor Comeyras), continuateur de l'abrégé de l'histoire générale des voyages; avec cette épigraphe : SaintPétersbourg est la fenêtre par laquelle la Russie regarde continuellement l'Europe. 2 vol. in8°., avec deux cartes de la Russie, dressées par MM, Men

telle et Chanlaire. Nouv. édit. Paris, Treuttel et Würtz; et à Strasbourg, même Maison de Commerce. 9 fr. 11 fr. 50 c.

Dans les circonstances actuelles où la Russie s'efforce de lutter contre

l'Empire Français et le génie de son chef, dont le but est de mettre un frein salutaire à l'ambition d'une puissance hyperboréenne qui menace d'une part la Perse, et de l'autre l'Empire Ottoman, on doit être empressé de connaître quelles sont les forces réelles de cette puissance sous les rapports de son administration politique, agricole industrielle militaire.

commerciale, civile et

Aucun ouvrage n'est plus propre que celui dont on publie, en ce moment,

une nouvelle édition en deux volumes seulement, à nous donner sur des objets d'une si haute importance des notions saines et suffisantes qu'on ne pouvoit acquérir qu'en parcourant péniblement une foule d'ouvrages où elles se trouvent confusément dispersées. Tels sont particulièrement le Tableau historique et statistique de Storck, le tableau de la Russie par Took, les Français en Allemagne, ceux des savoyages de Coxe, les voyages de deux

vans Russes, etc.

C'est dans ces sources et dans beau

coup d'autres, dont l'énumération serait trop longue, que l'auteur du Tableau général de la Russie moderne a puisé avec discernement, et en exercant toujours une judicieuse critique, les lumières qu'il nous donne sur la Russie, sous tous les rapports que nous avons précédemment indiqués. Son ouvrage est partagé en cinq sections.

Ile. CLASSE,

La première roule sur l'étát physique de la Russie.

Elle embrasse: 1) l'étendue de la Russie; 2) la nature de son climat et de son sol; 3) ses montagnes et plaines ou steppes, forêts, chemins, marais et pâturages; 4) ses fleuves et ses principales rivières navigables; 5) ses principaux lacs; 6) ses canaux; 7) les mers qui baignent ses côtes et qui lui servent de limites, ce qui comprend la mer Baltique, la mer Noire et la mer d'Asof, la mer Caspienne, la mer Glaciale ou du Nord, la mer Pacifique ou Océan oriental; 8) sa population, à la quelle se rapportent la manière dont se font les dénombremens, les Colonies, l'État succinct des nations qui composent la population de la Russie; 9) Son agriculture et les différentes productions de son sol; 10) ses ruines.

La section seconde traite de l'Etat politique de la Russie.

On y trouve : 1) la division de la Russie en gouvernemens; 2) des détails aussi intéressans qu'instructifs sur ces gouvernemens qui sont au nombre de quarante-neuf; 3) un tableau particulier de la Courlande; 4) celui des îles soumises à la Russie dans l'Archipel du Nord; 5) Et enfin celui des fles qui lui sont soumises dans l'Océan

oriental.

La section troisième est consacrée au commerce de la Russie. On y traite: 1) du commerce par terre; 2) du commerce par mer, sa voir par la mer Baltique, par la mer Noire, par la mer Caspienne; 3) du commerce de la Russie avec la France; 4) du commerce intérieur de la Russie auquel se rattachent les manufactures et métiers, le commerce de fourrures et celui de St.-Pétersbourg en particulier. La section quatrième concerne le gouvernement et l'administration.

On y expose: 1) la Forme du gouvernement russe; 2) les suprêmes Colléges impériaux; 3) le Sénat dirigeant; 4) le Conseil et le Cabinet; 5) les Départemens du Conseil sous le titre de College; 6) la Législation et la Police; 7) les Tribunaux; 8) la

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Cour de conscience; 9) la Police de Pétersbourg; 10) la Cour orale; 11) les Etablissemens publics; 12) les Maisons de travail : 13) l'Hôpital de Pétersbourg; 14) les Hôpitaux pour les enfans trouvés; 15) les Prisons; 16) la Religion russe; 17) les Messes russes; 18) les Pratiques superstitieuses; 19) les Fêtes d'église et Fêtes politiques; 20) les Cérémonies religieuses; 21) les Impôts et Revenus de l'Empire; 22) le Produit des mines; 23) les Exemptions dont jouit la noblesse; 24) les Exemptions dont jouit le clergé; 25) la Dépense publique; 26) les Langues; 27) les Monnaies; 28) le Nom et la Valeur des différentes espèces; 29) lës Poids et Mesures; 30) le Rapport des poids et mesures de Russie avec ceux de la France; 31) l'Armée qu'on divise en force de terre et en marine; 32) les Etablissemens d'éducation publique auxquels se rapportent les cadets de terre, les cadets de la marine, les cadets du génie et de l'artillerie, les cadets grecs, les cadets des mines; 33) les Etablissemens d'instruction publique qui renferment l'école des beauxarts, l'école dramatique, le séminaire, l'école normale; l'auteur y a joint, par appendice, le portrait du prince de Potenkin.

La cinquième et dernière section a pour objet les mœurs et les institutions.

Elle embrasse : 1) le caractère du peuple russe; 2) le partage du peuple · en quatre classes; 3) la noblesse ; 4) les seigneurs; 5) la cour; 6) les or dres de chevalerie, qui sont ceux de Saint-Georges et de Wlodimir; 7) le jeu; 8) les bals et spectacles; 9) la danse russe; Io) la musique; 11) le clergé; 12) les bourgeois et les habitans des villes; 13) les paysans serfs ou vassaux; 14) la langue russe; 15) les belles-lettres; 16) les voyageurs célèbres; 17) le cabinet d'histoire naturelle; 18) la chambre des raretés; 19) l'académie des arts; 20) la statue équestre de Pierre-le-Grand; 21) l'imprimerie; 22) le premier livre imprimé en Russie; 23) l'imprimerie et la librairie déclarées professions libres.

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Par ce recensement des matières que l'auteur du tableau de la Russie moderne a traitées dans cet ouvrage, on voit qu'il n'a rien négligé de ce qu'il était nécessaire de faire connaître au lecteur sur cct Empire.

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« On ne peut, dit l'auteur dans son discours préliminaire, fixer ses regards sur les spectacles que la Russie moderne donne depuis un siècle, sans « se demander comment un état qui ne u formait, en 862, qu'une très-petite partie de la Sarmatie Européenne, « est devenu le plus vaste Empire qui ait jamais existé. Quelle impulsion secrète a favorisé ses rapides développemens! Déjà il couvre de son ombre une superficie de neuf cent quarante« neuf mille lieues carrées jusqu'où « étendra-t-il ses rameaux ? C'est ce qu'on chercherait en vain si l'on ne découvrait pas ses racines; et pour les « trouver il falloit un ouvrage qui par« lât du climat, du sol, de la popula<tion, de la constitution physique, du « caractère moral, de l'aptitude, des << talens naturels, des préjugés, des su"perstitions, des usages, des coutumes, du Gouvernement, des mœurs d'un peuple qui occupe aujourd'hui près de la huitième partie de la surface totale « des deux Continens. C'est en portant ses regards sur cet ensemble, que << l'observateur attentif découvre les solides fondemens d'un Empire d'une « étendue aussi prodigieuse, et qui doit naturellement attirer l'attention du politique et du philosophe , soit que « l'on considère le nombre étonnant des tribus et des nations qui habitent ces « pays, la grande diversité des climats << sons lesquels elles vivent, où la mul«< titude innombrable de curiosités naturelles qui y abondent de toutes parts; << soit qu'on envisage l'esprit audacieux et entrepreneur d'un peuple qui a « maintenant acquis tant de poids dans la balance politique de l'Europe, qu'on ne peut calculer sans étonnement les effets possibles de son ambition.

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Il ne faut pas nous abuser, poursuit-il, l'état des choses qui nous ❝ environnent ne peut pas toujours

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Il n'appartient qu'aux nationaux résidans, de pouvoir donner de bonnes statistiques de leur pays. Un étranger qui la visite, même dans cette vue, est nécessairement exposé à faire beaucoup d'omissions, à commettre une foule d'erreurs il ne peut pas tout voir dans son voyage, presque toujours précipité. L'ignorance, ou l'étude imparfaite de la langue du peuple qu'il visite, ne lui permet pas fort souvent de recueillir avec exactitude les renseignemens qu'il cherche à se procurer. La défiance naturelle à tout peuple pour un étranger, dont l'objet est de pénétrer les forces d'un état, lui refuse fréquemment aussi ces renseignemens. C'est ce qu'ont éprouvé plusieurs écrivains qui ont publié des observations sur la Hollande. Il se trouve, dans leurs ouvrages, des erreurs très-graves que M. Metelerkamp a plus d'une fois relevées dans le sien, où il s'est presque toujours appuyé sur des documens d'une autorité irréfragable. Il l'a divise en quatre sections. La première roule sur l'étendue de la Hollande, sa situation, sa fertilité, ses eaux, sa populatien, le caractère physique et moral de ses habitans.

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