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of those fauns, thinks he has sufficiently proved that satire is derived from them: as if wantonness

cum Satyris chori. Tout cela, comme chacun voit, n'avoit aucun raport avec les Satires Romaines, et il n'est pas nécessaire, d'en dire davantage, pour le faire entendre.

"La quatriéme différence resulte des sujets assés divers des uns et des autres. Les Satyres des Grecs, comme il a déja été remarqué, et qu'on peut juger par les titres, qui nous en restent, prenoient d'ordinaire, non seulement des sujets connus, mais fabuleux; ce qui fait dire là-dessus à Horace, ex noto carmen fictum sequar; des heros, par exemple, ou des demi-dieux des siécles passés, à quoi le même poëte venoit de faire allusion. Les Satires Romaines, comme leurs auteurs en parlent euxmêmes, et qu'ils le pratiquent, s'attachoient á reprendre les vices ou les erreurs dé leur siécle et de leur patrie; à y jouer des particuliers de Rome, un Mutius entre autres, et un Lupus, avec Lucilius; un Milonius et un Nomentanus, avec Horace; un Crispinus et un Locustus, avec Juvenal; c'est à dire des gens, qui nous seroient peu connus aujourdhui, sans la mention, qu'ls ont trouvé à propos d'en faire dans leurs satires. - - .

"La cinquième différence paroit encore dans la maniére, de laquelle les uns et les autres traitent leurs sujets, et dans le but principal, qu'ils s'y proposent. Celui de la poësie satyrique des Grecs, etoit de tourner en ridicule des actions sérieuses, comme l'enseigne le même Horace, vertere seria ludo; de travêtir pour ce sujet leurs dieux ou leurs héros, d'en changer le caractére, selon le besoin; de faire par exemple d'un Achille un homme mol, suivant qu'un autre poëte Latin y fait allusion, Nec nocet autori, qui mollem fecit Achillem. C'étoit en un mot leur but principal, de rire et de plaisanter; et d'ou vient non seulement le mot de Risus, comme il a

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and lubricity were essential to that sort of poem, which ought to be avoided in it. His other alle

déja été remarqué, qu'on a appliqué à ces sortes d'ouvrages, mais aussi ceux en Grec de jeux, ou mème de jouëts, et de joci en Latin, comme fait encore Horace, où il parle de l'auteur tragique, qui parmi les Grecs fut le premier, qui composa de ces piecés satyriques, et suivant qu'il dit, incolumi grauitate jocum tentauit. Nons pouvons même comprendre de ce qu'il ajoute dans la suite et des epithétes, que d'autres leur donnent de ris obscénes, que cette gravité, avec laquelle on avoit d'abord temperé ces sortes d'ouvrages, en fut bannie dans la suite; que les régles de la pudeur n'y furent guéres observées; et qu'on en fit des spectacles assés conformes à l'humeur et à la conduite de tels acteurs que des satyres petulans ou protervi, comme Horace les appelle sur ce même sujet. Et c'est à quoi contribuerent d'ailleurs leurs danses et leurs postures, dont il à été parlé, de même que celles des pantomimes parmi les Romains. Au lieu que les Satires Romaines, temoin celles qui nous restent, et á qui d'ailleurs ce nom est demeuré comme propre et attaché, avoient moins pour but de plaisanter, que d'exciter ou de l'indignation, ou de la haine, facit indignatio versum, ou du mépris; qu'elles s'attachent plus à reprendre et à mordre, qu'à faire rire ou à folâtrer. D'ou vient aussi le nom de poëme medisant, que les grammairiens leur donnent, ou celui de vers mordans, comme en parle Ovide dans un passage, où je trouve qu'il se défend de n'avoir point écrit de Satyres.

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Non ego mordaci distrinxi carmine quemquam,

Nec meus ullius crimina versus habet. -

Je ne touche pas enfin la différence, qu'on pourroit encore alléguer de la composition diverse des unes et des

gation, which I have already mentioned, is as pitiful; that the Satyrs carried platters and canisters full of fruit in their hands. If they had entered empty-handed, had they been ever the less Satyrs? Or were the fruits and flowers which they offered, any thing of kin to satire? or any argument that this poem was originally Grecian? Casaubon judged better, and his opinion is grounded on sure authority; that satire was derived from satura, a Roman word, which signifies-full, and abundant, and full also of variety, in which nothing is wanting to its due perfection. It is thus, says Dacier, that we say a full colour, when the wool has taken the whole tincture, and drunk in as much of the dye as it can receive. According to this derivation, from satur comes satura, or satira, according to the new spelling: as optumus and maxumus are now spelled optimus and maximus. Satura, as I have formerly noted, is an adjective, and relates to the word lanx, which is understood; and this

autres; les Satires Romaines, dont il est ici proprement question, et qui ont été conservées jusques à nous, ayant été écrites en vers héroiques, et les poëmes satyriques des Grecs en vers jambiques. Ce qui devroit néanmoins être d'autant plus remarqué, qu'Horace ne trouve point d'autre différence entre l'inventeur des Satires Romaines et les auteurs de l'ancienne comédie, comme Cratinus et Eupolis, si non que les Satires du premier étoient écrites dans un autre genre de vers."-See Baron Spanheim's Dissertation, Sur les Cesars de Julien, et en général sur les ouvrages satyriques des Anciens, prefixed to his translation of Julian's work, Amsterdam, 1728, 4to.

lanx, in English a charger, or large platter, was
yearly filled with all sorts of fruits, which were
offered to the gods at their festivals, as the pre-
mices, or first gatherings. These offerings of seve-
ral sorts thus mingled, it is true, were not unknown
to the Grecians, who called them παρκαρπὸν θυσίαν,
a sacrifice of all sorts of fruits; and παντεςμίαν,
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when they offered all kinds of grain. Virgil has
mentioned these sacrifices in his GEORGICKS:

Lancibus et pandis fumantia reddimus exta :

and in another place, lancesque et liba feremus: that is, We offer the smoking entrails in great platters; and we will offer the chargers, and the cakes.

This word, satura, has been afterward applied to many other sorts of mixtures; as Festus calls it, a kind of olla, or hotch-potch, made of several sorts of meats. Laws were also called leges satura, when they were of several heads and titles; like our tacked bills of parliament: and per saturam legem ferre, in the Roman senate, was to carry a law without telling the senators, or counting voices, when they were in haste. Sallust uses the word,per saturam sententias exquirere, when the majority was visibly on one side. From hence it might probably be conjectured, that the Discourses or Satires of Ennius, Lucilius, and Horace, as we now call them, took their name, because they are full of various matters, and are also written on various subjects,-as Porphyrius says. But Dacier

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4. This mode of expression which seems to have been once commen to both kingdoms now pieculiar to Scolland, Weld now, write The word

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affirms, that it is not immediately from thence that these satires are so called; for that name had been used formerly for other things, which bore a nearer resemblance to those discourses of Horace. In explaining of which, (continues Dacier,) a method is to be pursued, of which Casaubon, himself has never thought, and which will put all things into so clear a light, that no farther room will be left for the least dispute.

During the space of almost four hundred years since the building of their city, the Romans had never known any entertainments of the stage, Chance and jollity first found out those verses which they called Saturnian, and Fescennine: or rather human nature, which is inclined to poetry, first produced them, rude and barbarous, and unpolished, as all other operations of the soul are in their beginnings, before they are cultivated with art and study. However, in occasions of merriment they were first practised; and this rough-cast unhewn poetry was instead of stage-plays, for the space of an hundred and twenty years together. They were made extempore, and were, as the French call them, impromptus; for which the Tarsians of old were much renowned; and we see the daily examples of them in the Italian farces of Harlequin and Scaramucha. Such was the poetry of that savage people, before it was tuned into numbers, and the harmony of verse. Little of the Saturnian verses is now remaining; we only know from authors, that they were nearer prose than poetry,

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