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1843

Il est indubitablement vrai que, tandis que l'importation en Allemagne n'a été en 1839 que de 18,000 tonnes, elle s'est élevée en 1841 à 50,000. Quelques personnes voient dans cette augmentation un motif d'élever les droits sur cet article, comme si le développement des relations commerciales prouvait qu'il faut les troubler ou les restreindre. Il est cependant très vraisemblable que l'augmentation prodigieuse de l'exportation pour l'Allemagne devait être attribuée à l'excessive diminution des prix en Angleterre, et que même sans mesures législatives, l'importation rentrera dans de plus étroites limites, quand même elle ne redescendrait pas au chiffre insignifiant de l'année 1838. Ce n'est pas au gouvernement anglais qu'il appartient de discuter les résultats qu'aurait pour l'Allemagne l'augmentation artificielle du prix du fer, métal si nécessaire à la fabrication et à toute espèce d'industrie, mais le gouvernement anglais se permet de faire observer que, dans les dernières années, les marchandises anglaises de fer et d'acier ont commencé à ressentir la concurrence de ces mêmes produits allemands sur quelques marchés étrangers, et que par conséquent les prix plus élevés auxquels les fabricants allemands devront se procurer les matières premières, seront un grand avantage pour leurs concurrens.

Le gouvernemont de S. M. sait bien qu'on a cherché à justifier la dite mesure en alléguant le système protecteur de l'Angleterre tel qu'il existait autrefois; mais quel qu'ait été ce système, on peut dire qu'il n'a jamais été composé d'une série de mesures, dont chacune était dirigée à dessein contre des relations commerciales existantes et avantageuses par leurs résultats. S'il faut ajouter foi aux nouvelles qui nous parviennent, il sefait question de conclure entre les états de l'union et

steigern als sie für den Einführer zu ermässigen. Der 1843 Nachtheil der für England daraus entspringt, wird also keineswegs von so erheblicher Bedeutung sein; aber der Geist, welcher die Maassregel ins Leben ruft, zu einer Zeit wo der Welthandel so gewaltig an Ausdehnung zunimmt, hat einen sehr schmerzlichen Eindruck auf die brittische Regierung gemacht. Unzweifelhaft wahr ist es, dass, während die Einfuhr nach Deutschland im J. 1839 nur 18,000 Tonnen betrug, dieselbe im J. 1841 auf 50,000 gestiegen ist; dieser Umstand wird von ei nigen als Beweis für die Nothwendigkeit einer Zollerhöhung geltend gemacht, als ob die Zunahme eines Handelsverkehrs an sich einen Beweis liefern könnte für die Nothwendigkeit diesen Verkehr zu stören oder zu beschränken. Es ist jedoch sehr wahrscheinlich dass die reissendschnelle Zunahme der Ausfuhr nach Deutschland der unverhältnissmässigen Herabdrückung der Preise in England zuzuschreiben war und dass auch ohne legislative Maassregeln die Einfuhr von selbst in engere Schranken zurücktreten wird, wenn sie auch nicht wieder zu dem unbedeutenden Betrage wie im J. 1838 herabsinkt. Nicht der brittischen Regierung liegt es ob die Erfolge zu erörtern, welche für Deutschland die künstliche Steigerung der Kosten eines für die Fabrication und für jede Art von Industrie so nothwendigen Metalls, wie das Eisen ist, haben würde; aber in einer Hinsicht, worin diese Steigerung das brittische Interesse berührt, erlaubt man sich die Bemerkung, dass in den letzten Jahren brittische Eisen- und Stahlwaaren die Concurrenz ähnlicher deutschen Artikel auf dritten Märkten wohl zu fühlen angefangen haben, und dass sonach der höhere Preis, welchen die deutschen Fabricanten nunmehr für das rohe Material werden zu entrichten haben, ihren Concurrenten nicht geringe Erleichterung gewähren wird. Wie'lhrer Maj. Regierung weiss, haben Einige die fragliche Maassregel damit zu rechtfertigen versucht, dass sie auf das Schutzsystem Englands, wie es sonst bestand, Bezug genommen; aber wie auch dieses System gewesen sein mag, jedenfalls, darf man sagen, war es nicht aufgebaut aus einer Reihe von Maassregeln, deren jede beflissentlich und absichtlich einen bestehenden und heilsamen Verkehr treffen, und commercielle Liberalität gerade der Nation vergelten. sollte, welche bei einer oder der andern solchen Maass

184 un autre état étranger une convention particulière qui exempterait les fers de ce dernier de l'augmentation projetée, de manière que cette mesure serait dirigée exclusivement contre le commerce anglais. Le gouvernement de S. M. ne doute pas un instant que cette exemption n'ait été accordée qu'en retour de concessions équivalentes faites par l'état précité, mais le gouvernement anglais ne peut s'empêcher de faire observer qu'un avantage accordé à ce pays, et qui serait envisagé nécessairement comme une atteinte portée à l'Angleterre, devrait considérablement augmenter le mécontentement que provoque cette mesure dans toute la Grande-Bretagne.

Conformément à la dépêche de V. S. du 4 octobre, le gouvernement anglais croit pouvoir à quelque égard expliquer la mesure du gouvernement prussien, au sujet de l'augmentation des droits sur les fers, par le refus de la part de l'Angleterre de diminuer les droits d'entrée sur les velours de coton. Certes, il y a une grande différence entre le refus de réduire des droits existans qui résultent d'une foule de considérations de diverses espèces, et l'introduction d'un droit onéreux sur un article qui auparavant était affranchi de tout droit.

Ce n'est pas une moindre différence de décliner la demande d'une réduction de droits sur un article entiè rement fabriqué et de charger une matière brute, telle que le fer, des droits les plus accablans. Mais quelles furent les circonstances dans lesquelles le refus de diminuer ces droits et le dessein de les augmenter furent mis réciproquement en évidence? En 1842, l'Angleterre accomplit de grands changemens dans son système de commerce, bien que dans le pays ces changemens rencontrassent une forte opposition. Aucun état n'en a tiré comparativement plus de profit pour son commerce que l'Allemagne du Nord. Peu de semaines après que ces changemens furent introduits, l'union douanière augmenta

regel mehr als irgend eine berührt werden musste. In 184 der That, wenn den uns zugekommenen Nachrichten Glauben geschenkt werden darf, so wäre eine besondere Uebereinkunft zwischen den Zollvereinsstaaten und einem andern fremden Staate im Werke, wodurch der Eisenhandel dieses letztern von den Folgen der beabsichtigten Maassregel ausgenommen würde, so dass deren Folgen ausschliesslich nur den brittischen Verkehr treffen würden. Ihrer Maj. Regierung zweifelt nicht einen Augenblick, dass diese Exemtion nur gegen Gewährung von Aequivalenten von Seite des angedeuteten Staates bewilligt würde, allein die brittische Regierung kann sich des Gefühls nicht erwehren, dass ein diesem Lande eingeräumter Vortheil, der nothwendig eine Verletzung Englands mit sich brächte, die Missstimmung in England über die in Rede stehende Zollerhöhung beträchtlich erhöhen müsste. Ew. etc. Depesche vom 4. Oct. d. J. Nr. 117 zufolge glaubt die brittische Regierung annehmen zu dürfen, dass man preussischerseits die dermalen wegen des Roheisens beabsichtigten Maassregeln in gewisser Beziehung dadurch zu rechtfertigen gedenke, dass England den Antrag wegen erheblicher Verminderung des brittischen Eingangszolles auf Baumwollensammet abgelehnt habe. Aber zwischen der Weigerung einen bestehenden Zoll zu ermässigen, welcher das Resultat einer Menge von Rücksichten verschiedener Art ist, und zwischen der Einführung eines schweren Zolls da wo vorher kein Zoll bestand, ist sicherlich ein grosser Unterschied. Nicht minder ist es ein Unterschied das Verlangen einer Zollermässigung auf einen völlig fabricirten Artikel abzulehnen, und einen solchen Rohstoff, wie das Eisen, mit dem drückendsten Zolle zu belasten. Welcher Art waren aber die Umstände, unter denen die Verweigerung der Zollermässigung und die Absicht der Zollerhöhung gegenseitig an das Licht traten? Im J. 1842 führte England grosse Veränderungen in seinem Handelssystem durch, wiewohl diese Veränderungen im Inland auf vielfache Opposition stiessen. Kein Staat hat davon vergleichsweise grösseren Vortheil für seinen Handelsverkehr gezogen als gerade Norddeutschland. Wenige Wochen nach dem Eintritt der fraglichen Veränderungen erhöhte der Zollverein den Tarifsatz für die aus Baumwolle und Wolle gemischten Zeuge mousselines de Laine von einem schon hohen

1843 le tarif des étoffes miparties de coton et de laine (mousselines de laine) et, d'assez élevé qu'il était déjà, le porta à un montant presque prohibitif. On fit des représentations à ce sujet, et le gouvernement britannique insinua même alors qu'en cas d'adoption de cette mesure, il ne serait pas impossible qu'on usât de représailles; malgré cela, la mesure fut mise en vigueur.

D'abord après, la Prusse fit deux propositions, à savoir, que les droits sur le velours de coton fussent diminués et que les vaisseaux prussiens fussent placés sur le même pied que les vaisseaux anglais pour l'exportation dans des pays tiers et à l'égard de ce qu'on appelle communément commerce indirect. Tandis qu'on refusa la permière de ces demandes, on accorda la seconde. Cependant la première demande ne fut pas rejetée par la raison qu'en Allemagne on donnait l'exemple de mesures restrictives; la seconde demande fut accordée malgré ces antécédens, et à cette occasion le gouvernement britannique donna au traité de 1824 une interprétation en faveur de la Prusse, qui contredisait le point de vue duquel les deux parties contractantes avaient conclu le traité et qu'elles avaient longtems gardé d'un commun accord; interprétation qu'il eût été bien aisé au gouvernement britannique de repousser s'il n'avait voulu témoigner son désir de voir les rapports commerciaux entre la Grande-Bretagne et l'Allemagne gagner en facilité et en étendue. Voilà le point où étaient les affaires. En 1842, du côté de l'Angleterre, des mesures pour faciliter le commerce dans une étendue qui dépassait tous les cas antérieurs; du côté de l'Allemagne, des mesures pour limiter considérablement le commerce. En 1843, nulles représailles de la part de la Grande-Bretagne, mais au contraire une concession nouvelle; de la part de l'Allemagne, des mesures encore plus décidément hostiles pour restreindre le commerce. On ne saurait guère trouver juste que, parce que la Grande-Bretagne n'accorde pas chaque demande qui lui est adressée, parce qu'au milieu d'une foule de concessions elle fait une réserve isolée, l'union douanière exécute des mesures de tout genre qui, d'une année à l'autre contrarient davantage le commerce entre ces deux nations, et cela sous les auspices d'un état

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