La naissance de la République en février 1848, Nide 1

Etukansi
De Mortier, 1850 - 92 sivua

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Sivu 80 - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin, Et rosé elle a vécu ce que vivent les rosés, L'espace d'un matin.
Sivu 75 - Mais dix-huit ans de mensonge opposent au régime de la vérité des obstacles qu'un souffle ne renverse pas; les élections, si elles ne font pas triompher la vérité sociale, si elles sont l'expression des intérêts d'une caste, arrachée à la confiante loyauté du peuple, les élections, qui devraient être le salut de la République, seront sa perte, il n'en faut pas douter. Il n'y aurait alors qu'une voie de salut pour le peuple qui a fait les barricades, ce serait de manifester une seconde...
Sivu 95 - Dans les circonstances comme celles où nous sommes, ce que tous les citoyens doivent faire, c'est d'accorder silence et de prêter attention aux hommes qui veulent se constituer ses représentants. En conséquence...
Sivu 82 - L'insurrection ! l'insurrection étant, dans ce cas, le plus saint et le plus sacré des devoirs» » Enfin j'arrive au héros de la Préfecture de police, au citoyen Marc Caussidière; il était l'un des plus ardents moteurs, la cheville ouvrière de tous ces complots. Il n'avait, du reste, eu qu'une seule et unique pensée depuis le 24 février, celle de renverser la partie modérée du (Gouvernement Provisoire, et a élever une dictdture sur ses débris, la sienne peut-être! On est porté à...
Sivu 62 - Deux coqs vivaient en paix ; une poule survint, Et voilà la guerre allumée. Le souper fut splendide. Quand vint le tour des chansons, on nomma Pornin président de la goguette des Tuileries, que l'on déclara fondée à partir de ce jour. On chanta la gaudriole; puis le gouverneur donna le signal des chants politiques en entonnant de sa voix puissante le Septembriseur, hymne de sang du citoyen EP Leroux, poète et paillassonnier. Il fut fort applaudi. Après les chants, les discours. Un orateur...
Sivu 19 - Nous y trouvâmes des chefs de section en permanence. On nous ordonna d'aller rue Beaubourg faire des barricades ; nous désarmâmes des gardes nationaux; on nous donna deux paquets de cartouches. La troupe nous attaqua ; il y eut des morts et des blessés de part et d'autre. Le lendemain, vers cinq heures du matin, je fus blessé dangereusement d'un coup de baïonnette dans une attaque faite par un peloton du...
Sivu 84 - Caussidière parle d'allumettes chimiques, il parle par diminutif, et pour se faire comprendre de ses commissaires. Il s'était procuré certain moyen plus expéditif pour chauffer les stupides bourgeois de Paris. Il avait fait venir d'Angers, à petit bruit, des bombes incendiaires. La preuve en est acquise par une lettre de son ami Grandmesnil à un sien neveu, fabricant de matières pyrotechniques en cette ville. « Marc vous recommande vivement, disait la lettre, de fabriquer dans le plus grand...
Sivu 79 - Étant presque enfant, j'ai dit: Cet ordre social est inique; j'en jure devant Dieu, devant ma conscience, si jamais je suis appelé à régler les conditions de cette société inique, je n'oublierai pas que j'ai été un des plus malheureux enfants du peuple, que la société a pesé sur moi. Et j'ai fait contre cet ordre social, qui rend malheureux un si grand nombre de nos frères, le serment d'Annibal!
Sivu 97 - D'autres voix : Taisez-vous! — A l'ordre! M. Ledru-Rollin : Que ceux qui ne veulent pas lèvent la main. (Non ! non ! — Si ! si ! ) • Je demande à ajouter un mot. Permettez, messieurs. Le gouvernement provisoire qui vient d'être nommé a de grands, d'immenses devoirs à remplir. On va être obligé de lever la séance pour se rendre au sem du gouvernement, et prendre toutes les mesures nécessaires pour que l'effusion du sang cesse, afin que les droits du peuple soient consacrés.
Sivu 174 - ... engagée trèsvivement entre les nôtres et les soldats hessois. Enfin, je me réveillai, je voulus me lever et marcher; mais je ressentis une douleur si atroce à la jambe, qu'il me fut impossible de rester plus longtemps debout. Je fis tous mes efforts, et je me traînai jusqu'à une lucarne. De là je vis deux maisons qui brûlaient et éclairaient cette scène de désolation. Nous avions été surpris, et plus de cinquante des nôtres étaient étendus sur la route ; quelques-uns respiraient...

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