on a représenté des milliers d'enfans égorgés par plusieurs centaines de soldats, et quelques veuves éplorées se lamentant sur les nombreuses v-times de la barbarie d'Hérode. Un- seat que de ellos, 2 mettent gumarInte, da donner u 5k 10 de puedes rele remarqualsiasi yang best pour ÉCOLE FRANÇAISE. POUSSIN... CAB. PARTICUL. SCÈNE DU MASSACRE DES INNOCENS. Pour donner une idée du massacre des Innocens, souvent on a représenté des milliers d'enfans égorgés par plusieurs centaines de soldats, et quelques veuves éplorées se lamentant sur les nombreuses victimes de la barbarie d'Hérode. On sent que de tels tableaux, ne permettent guère à un artiste, de donner à ses têtes des expressions et des caractères remarquables; aussi Poussin ne pouvait vouloir traiter son sujet de cette manière. Il n'a donné, de ce grand drame, qu'une épisode où l'on voit un soldat, deux mères et deux enfans. Quel sentiment dans la pose, quelle expression dans la tête de cette malheureuse mère ! quelle barbarie, quelle brutalité dans le soldat! D'une main il repousse vigoureusement la malheureuse mère qui embrasse ses genoux; de l'autre il lève son épée pour frapper une nouvelle victime, que déjà il étrangle en lui posant un pied sur la gorge. Sur le second plan, une autre mère emporte le corps inanimé de son enfant; on croit entendre ses cris, on sent sa vive douleur, on partage son désespoir. Ce tableau était l'un des plus précieux de ceux qui composaient la galerie de Lucien Bonaparte. Il a été très-bien gravé par Folo. FRENCH SCHOOL. ... POUSSIN. ****** PRIV. COLLECTION. MASSACRE OF THE INNOCENTS. To give an idea of the massacre of the innocents numbers of children are generally represented as murdered by numerous soldiers, and women in tears lamenting the many victims of Herod's barbarity. It may be imagined, that subjects of this kind, scarce give scope to the painter to shew any very striking variety of expression in the character of his heads, therefore Poussin was not satisfied to represent the scene thus, but has confided himself to a sort of episode, in which is seen a soldier, two mothers, and two children. What feeling however is perceptible in the attitude of the unfortunate mother! What barbarity, what brutality, in that of the soldier! With one hand he is seen repulsing the unhappy woman who is embracing his knees, whilst with the other, he lifts his sword to strike another victim, which he has already strangled, by placing his foot on its throat. In the second scene, a mother is carrying the dead body of her child, wherein we almost fancy we hear her cries, we feel her sorrow, and partake of her despair. This picture is one of the most precious of those which compose the gallery of Lucien Bonaparte, and has been well engraved by Folo. |