Oeuvres posthumes de m. Fr. Thurot ...: Leçons de grammaire de logique. Vie de Reid

Etukansi
L. Hachette, 1837 - 528 sivua
 

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Sivu 111 - Esther dans la pourpre est assise ; La moitié de la terre à son sceptre est soumise : Et de Jérusalem l'herbe cache les murs ! Sion, repaire affreux de reptiles impurs, Voit de son temple saint les pierres dispersées ! Et du Dieu d'Israël les fêtes sont cessées ! ÉLISE. N'avez-vous point au roi confié vos ennuis?
Sivu 108 - L'autre, pour se parer de superbes atours, Des plus adroites mains empruntait le secours ; Et moi, pour toute brigue et pour tout artifice, De mes larmes au ciel j'offrais le sacrifice. Enfin, on m'annonça l'ordre d'Assuérus.
Sivu 348 - Sachez surtout que le luxe enrichit Un grand État, s'il en perd un petit. Cette splendeur, cette pompe mondaine , D'un règne heureux est la marque certaine.
Sivu 105 - Cependant mon amour pour notre nation A rempli ce palais de filles de Sion : Jeunes et tendres fleurs, par le sort agitées, Sous un ciel étranger comme moi transplantées. Dans un lieu séparé de profanes témoins, Je mets à les former mon étude et mes soins ; Et c'est là que, fuyant l'orgueil du diadème, Lasse de vains honneurs, et me cherchant moi-même, Aux pieds de l'Éternel je viens m'humilier, Et goûter le plaisir de me faire oublier.
Sivu 112 - A rempli ce palais de filles de Sion , Jeunes et tendres fleurs, par le sort agitées, Sous un ciel étranger comme moi transplantées. Dans un lieu séparé de profanes témoins, Je mets à les former mon étude et mes soins ; Et c'est là que, fuyant l'orgueil du diadème , Lasse de vains honneurs, et me cherchant moi-même, Aux pieds de l'Éternel je viens m'humilier, Et goûter le plaisir de me faire oublier. Mais à tous les Persans je cache leurs familles. Il faut les appeler. Venez, venez,...
Sivu 104 - II m'observa longtemps dans un sombre silence ; Et le ciel, qui pour moi fit pencher la balance, Dans ce temps-là, sans doute agissait sur son cœur. Enfin, avec des yeux où régnait la douceur : Soyez reine, dit-il; et, dès ce moment même, De sa main sur mon front posa son diadème.
Sivu 104 - II me fit d'un empire accepter l'espérance. A ses desseins secrets, tremblante, j'obéis : Je vins; mais je cachai ma race et mon pays. Qui pourrait cependant t'exprimer les cabales Que formait en ces lieux ce peuple de rivales, Qui toutes, disputant un si grand intérêt, Des yeux d'Assuérus attendaient leur arrêt? Chacune avait sa brigue et de puissants suffrages * L'une d'un sang fameux vantait les avantages; L'autre, pour se parer de superbes atours, Des plus adroites mains empruntait le secours.
Sivu 27 - Mon idée serait donc de décomposer, pour ainsi dire, un homme, et de considérer ce qu'il tient de chacun des sens qu'il possède. Je me souviens d'avoir été quelquefois occupé de cette espèce d'anatomie métaphysique ; et je trouvais que, de tous les sens, l'œil était le plus superficiel; l'oreille, le plus orgueilleux; l'odorat, le plus voluptueux; le goût, le plus superstitieux et le plus inconstant; le toucher, le plus profond et le plus philpsophe.
Sivu 493 - J'ai plus de santé que je ne devais en espérer à mon âge. Je sors je m'occupe de lectures que j'oublie aussitôt; je puis converser avec une personne si elle articule distinctement et se place à dix pouces de mon oreille gauche. Je vais à l'église sans entendre un mot de ce qu'on y dit. Vous savez que je n'ai jamais eu de prétention à la vivacité, mais je suis encore exempt de langueur et d'ennui.
Sivu 343 - ... le luxe y augmente dans cette proportion. Les richesses particulières n'ont augmenté que parce qu'elles ont ôté à une partie des citoyens le nécessaire physique; il faut donc qu'il leur soit rendu. Ainsi, pour que l'état monarchique se soutienne, le luxe doit aller en croissant, du laboureur à l'artisan, au négociant, aux nobles, aux magistrats, aux grands seigneurs, aux traitants principaux, aux princes, sans quoi tout seroit perdu.

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