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pas discutable. M. Chotard a fait l'histoire des budgets de 1821 à 1827; il a rappelé avec quelle large entente des vrais intérêts de l'administration et des nécessités du régime représentatif, M. de Villèle prit l'initiative d'une plus grande spécialisation des crédits budgétaires, d'une limitation de la somme des bons du trésor en circulation. Il a marqué le développement du crédit public sous la Restauration et consacré des pages intéressantes aux débats soulevés par le premier projet de conversion, par la demande du milliard d'indemnité des émigrés, puis au système d'amortissement auquel le gouvernement d'alors se montra si fort attaché. M.Chotard insiste en terminant sur les réformes apportées dans la comptabilité publique. C'est là peut-être la partie la plus importante de l'œuvre financière de M. de Villèle. La préparation d'un budget, la défense de ses combinaisons devant les chambres semblent de prime abord la plus lourde tâche du ministre des finances. C'est assurément le côté le plus en vue de sa gestion. Les ressources de son esprit et de son expérience, son talent oratoire y sont mis particulièrement à l'épreuve et placés en pleine lumière. Le ministre a d'autres attributions, que l'on voit moins et qui sont essentielles. Il est l'administrateur de la fortune publique et [la fortune publique doit être gérée comme la fortune privée, au jour le jour, avec une attention et une fermeté soutenues. Les plus-values d'impôts, les économies sur les dépenses prévues sont à ce prix. C'est ce que M. de Villèle entendait parfaitement. Les soins qu'il apportait à la réforme de la comptabilité publique en sont une preuve. J'en vois une autre, moins apparente mais non moins caractéristique, dans sa volonté très ferme de diriger effectivement les régies financières jusqu'alors presque indépendantes du ministère des finances. M. de Villèle était véritablement un ministre.

M. Marcé s'était chargé d'une étude financière également fort intéressante et qui répondait bien aux préoccupations actuelles. Il avait entrepris d'exposer l'organisation de la cour des comptes italienne, les dispositions qui en réglementent le fonctionnement, en même temps que les usages qui éclairent la véritable portée des textes législatifs. La partie la plus suggestive de ce travail devait être nécessairement celle qui concerne le contrôle de la cour des comptes italienne sur les actes des ordonnateurs. On peut concevoir trois systèmes de contrôle des ordonnances : le contrôle par le parlement; le contrôle par le ministre des finances; le contrôle, dans l'intérêt du parlement, par un fonctionnaire ou par un corps placé hors de la dépendance des chambres et de l'administration. Le contrôle direct par les chambres est une mauvaise solution du problème : c'est la mainmise du pouvoir délibérant sur l'administration, la confusion des attributions et partant l'annihilation des responsabilités. Le contrôle par le ministre des finances est une chose utile entre toutes. Pour être véritablement efficace, l'autorité de ce ministre devrait être acceptée par ses collègues non seulement lors de l'établissement du budget, mais encore et surtout pendant sa période d'exécution. A côté de ce contrôle, organisé dans l'intérêt de l'exécutif, on a jugé utile, en plusieurs pays, d'en instituer un autre dans l'intérêt du pouvoir parlementaire. La législation financière de l'Italie a chargé la cour des

comptes de l'exercer. M. Marcé a exposé avec un soin particulier cette partie des attributions de la cour.

D'autres travaux distribués au Groupe sont encore en préparation. M. Marcel Delanney étudie les différentes combinaisons adoptées par les conseils généraux pour l'exécution des lois de 1865 et de 1880 sur les chemins de fer d'intérêt départemental; M. Bertrand, la question des cabarets; M. Campagnole, les fraudes en matière de recensement de la population; M. Poinsard doit déterminer la part des dépenses d'État et des dépenses locales dans les principaux pays; M. Tamburini met la dernière main à un mémoire sur l'ad ministration des ports de mer, qui pourra être lu à la première séance du Groupe.

AUG. ARNAUNÉ.

MOUVEMENT DES PÉRIODIQUES.

Histoire, Diplomatie, Politique.

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fête pour la conclusion de la paix et le rétablissement du culte catholique en 1802.

6 juillet. La mission Maroc. Le roman de

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REVUE BLEUE. française au Dumouriez. 13 juillet. La triple alliance et les guerres nécessaires. - Le roman de Dumouriez (suite). 20 juillet. H. Loyson. France et Amérique. La mission française au Maroc (suite). Dumouriez (suite). 27 juillet. L'œuvre scolaire de la République devant le Parlement et devant le pays. Les élections en Bohême. La politique extérieure de la Perse et le voyage du schah en Europe. La perte des États et les camps retranchés. 3 août. La triple alliance et l'économie politique. 10 août. Une journée à Magdebourg. Pressensé. Les deux catholicismes. 17 août. Le réquisitoire de M. Quesnay de Beaurepaire. L'Italie et la paix. — Croquis parlementaires. — 24 août. La politique coloniale à la Sorbonne, par Foncin. — Mémoires d'un général hollandais. 31 août. Croquis parlementaires : Charles Floquet. 7 septembre. Les élections prochaines et la question de guerre. Souvenirs du 4 septembre. 14 septembre. Croquis parlementaires M. Clémenceau. Albert So

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La

· Lord Dufferin.

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élections pro

REVCE D'HISTOIRE DIPLOMATIQUE. No 2. Baudrillart. Examen des droits de Philippe V et de ses descendants au trône de France. Un emprunt des huguenots français en Allemagne et en Suisse. Un ambassadeur turc à Paris sous la Régence. - Rapports diplomatiques de la Hongrie avec la France.

L'archiduc Rodolphe. - L'empereur Paul et Napoléon premier consul. - No 3. Récit du voyage fait en France par la duchesse de Guiche en juin 1801. Examen des droits de Philippe V (suite).

Mémoire du marquis de Bonac sur les affaires du Nord en 1700. L'empire d'Orient et ses impératrices.

REVOLUTION FRANÇAISE. Mai. Bernard de Saintis. L'opposition littéraire sous le Consulat. La colonne de la Liberté sur l'emplacement de la Bastille. Juin. La correspondance de Pellenc avec La Marck et Mercy. - La correspondance d'une commune rurale pendant la Révolution. La mission de Chassanyes aux armées des Alpes et d'Italie. Juillet. Le serment du Jeu de Paume. Le directoire du district de Cahors. Les premières séances du comité de Salut public. - Août. Louis de Frotté et les insurrections normandes. Les préliminaires du congrès de Vienne. Danton et le club des Cordeliers. Les deux mis

sions de Talleyrand à Londres. Septembre. Fondation de la république Cisalpine. Les rues de la Rochelle sous la Révolution. La descendance de Danton. La législation des clubs pendant la Révolution. Les lettres du duc d'Orléans.

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Constant et le Directoire. Une assemblée électorale dans la Marne. Août. (Suite des précédents.)- L'esprit des orateurs de la Montagne. Septembre. Benjamin Constant (suite). L'esprit des orateurs (suite).

REVUE FRANÇAISE DE L'ÉTranger. 15 juillet. La révolution d'Haïti. 15 septembre. Révolution d'Haïti (suite). REVUE DES QUESTIONS HISTORIQUES. Juillet. Guibert, abbé de Florennes. Le duc Louis d'Orléans frère de Charles VI. - Henri IV et Louis XIV. - La bulle Unam sanctam. - Charles IV, duc de Lorraine. La capitale du duché de Bourgogne aux Ixe et x siècles.

RÉFORME SOCIALE. 16 juillet. La vie à la Bastille. 16 août. Stourm. La suprématie du ministre des finances.

1er septembre. Le xive siècle, les libertés et les franchises locales, la Renaissance. 16 septembre. La paix sociale à la fin du moyen âge. monarchie patronale en France. L'éducation de la paix.

La

SCIENCE SOCIALE. Aout. M. de Bismarck et la neutralité suisse.

REVUE HISTORIQUE. Juillet-Août. L'administration provinciale sous Richelieu. La défense de Dantzig en 1813. Septembre-Octobre. L'administration provinciale sous Richelieu. La participation de Lethington au meurtre de Riccio. Une commune rurale des Pyrénées au début de la Révolution.

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27 juillet. L'avenir des États balkaniques. 3 août. Le shah de Perse dans l'Occident. - Le shah de Perse à Paris. Le Mexique à la fin de 1888. 10 août. Les troubles en Crète. Le shah de Perse à Paris. - L'empereur d'Allemagne en Angleterre. 17 août. L'empereur François-Joseph à Berlin. L'empereur d'Autriche à Berlin. La haute Cour de justice. 24 août. Le discours du président de la République française au banquet des maires, au point de vue international. Voyage de l'empereur d'Allemagne en Alsace-Lorraine. 31 août. Nuages orientaux. 7 septembre. Le message

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de la reine d'Angleterre et la paix de l'Europe. 14 septembre. Le parti tchèque en Autriche. La question dynastique en Roumanie.

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21 sep

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Le shah de Perse à Londres. 20 juillet. Alexandre I de Serbie. Les Anglais en Égypte. Le shah de

Perse à Paris.

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27 juillet. Emin-es

Sultan. Mme Adam et la Belgique.

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La situation en Orient. et Bolivie.

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France

3 août. M. Whitelaw

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Reid. Le shah de Perse à Paris. 10 août. Le conseiller Luciano de Castro. L'arbitrage international. schah de Perse à Paris. 17 août. Don Cipriano del Mazo. - La question crétoise et l'équilibre en Orient. 24 août. Une note turque. 31 août. Eugène Spuller. Le pape et l'Italie. 7 septembre. Le général Faidherbe. France et l'Italie. 14 septembre. Louis Henrique. L'Angleterre et l'Allemagne. La neutralité de la Belgique. 21 septembre. Le prince Kameran-Mirza.

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South Africa under irresponsible government. Septembre. The candour of Mr Gladstone. Christians and Kurds in Eastern Turkey. — England and Africa.

FORTNIGHTLY REVIEW. ·

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Juillet. Swiss Balkans with How the Shah Goethe and the Août. Mr Gladworld. The

neutrality. prince Ferdinand. travels in Persia. french Revolution. stone and the civilised great Servian festival. discontent in Cyprus.

The present Some truths

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