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B, C, etc. étant des fonctions rationnelles et entières de s. Si la variable

ys

est exprimée par l'intégrale définie fx'qdx, ou par celle-ci fc-spdx, étant

fonction de x; on a par les formules du chapitre précédent, la valeur de y, en

séries très-convergentes, lorsque l'indice s est un grand nombre. Pour déterminer

, un enhstitue pour y, son expression en intégrale définie, dans l'équation aux

différences en y;, qui so partage en deux autres, dont l'une est une équation

différentielle en , qui sert à déterminer cette luconnue; l'autre équation donne

les limites de l'intégrale définie.....

.... n° 29, page 110

Intégration d'un nombre quelconque d'équations linéaires à un seul indice, et ayant

un dernier terme; les coefficiens de ces équations étant des fonctions rationnelles

et entières de cet indice. Cette méthode peut être étendue aux équations linéaires

à différences ou infiniment petites, ou en partie finies, et en partie infiniment

petites.....

n° 30, page 116

La principale difficulté de cette analyse, consiste à intégrer l'équation différentielle

en ø, qui n'est intégrable généralement, que dans le cas où l'indice s n'est qu'à

la première puissance dans l'équation aux différences en ys, qui alors est de

la forme V+s.T, V et T étant des fonctions linéaires de y's et de ses

différences soit finies, soit infiniment petites. Intégrale de cette dernière équa-

tion, par une série très-convergente, lorsque s est un grand nombre. Remarque

importante sur l'étendue de cette série, qui est indépendante des limites de

l'intégrale définie par laquelle y, est exprimé, et qui subsiste dans le cas même

où l'équation aux limites n'a que des racines imaginaires. Lorsque dans l'équa-

tion en y, s surpasse le premier degré; on peut quelquefois la décomposer

en plusieurs équations qui ne renferment que la première puissance de s. On

peut encore dans plusieurs cas, intégrer par une approximation très-convergente,

l'équation différentielle en .

n° 31, page 120

Intégration de l'équation

。 = V + S.Ts'.R,

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Approximation des différences infiniment petites très-élevées des puissances d'un

polynome. Expression très-approchée de la différentielle très-élevée d'un angle,

prise par rapport à son sinus....

n° 38, page 151

Expressions en intégrales définies, des différences finies et infiniment petites,

de y,, lorsqu'on est parvenu à lui donner l'une ou l'autre des formes fx'qdx,

fc- qdx...

n° 39, page 156

Approximation en séries très-convergentes de A"., nétant un grand nombre. On
en déduit, au moyen des passages du positif au négatif, et du réel à l'ima-
ginaire, l'approximation de A".si. La convergence de la série exige que i surpasse

n, et que la différence i— n ne soit pas fort petite par rapport à s+

Expression en série de ▲".si, dans ce dernier cas..
n° 40, page 157

Expression de la différence ▲".s1, lorsque i est plus petit que n.... no 41, page 162

Expression de la somme des temes de Ast, en arrêtant son développement au
terme dans lequel la quantité élevée à la puissance i, commence à devenir néga-
tive. Approximation en série très-convergente, de la fonction

n.

(n−1)

(n+r √ñ)2±1—n. (n+r√ñ—2)" ±1 +2. (1—1). (n+r√ñ—4)"±1— etc.,;

1.2

n

LIVRE II.

THÉORIE GÉNÉRALE DES PROBABILITÉS.

Définition de la probabilité. Sa mesure est le rapport du nombre des cas favorables,

à celui de tous les cas possibles.

La probabilité d'un événement composé de deux événemens simples, est le pro-

duit de la probabilité d'un de ces événemens, par la probabilité que cet événe-
ment étant arrivé, l'autre événement aura lieu.

La probabilité d'un événement futur, tirée d'un événement observé, est le quotient
de la division de la probabilité de l'événement composé de ces deux événemens,
et déterminée à priori, par la probabilité de l'événement observé, déterminée
pareillement à priori.

Si un événement observé peut résulter de n causes différentes, leurs probabilités
sont respectivement, comme les probabilités de l'événement, tirées de leur
existence; et la probabilité de chacune d'elles, est une fraction dont le numéra-
teur est la probabilité de l'événement dans l'hypothèse de l'existence de la
cause, et dont le dénominateur est la somme des probabilités semblables
relatives à toutes les causes. Si ces diverses causes considérées à pricri, sont
inégalement probables; il faut, au lieu de la probabilité de l'événement, résul-
tante de chaque cause, employer le produit de cette probabilité par celle de
la cause elle-même.

La probabilité d'un événement futur, est la somme des produits de la probabilité
de chaque cause, tirée de l'événement observé, par la probabilité que cette
cause existant, l'événement futur aura lieu.

De l'influence que doit avoir sur les résultats du calcul des probabilités, la diffé

rence inconnue qui peut exíster entre des événemens simple que l'on suppose égale-

ment possibles. Cette différence augmente la probabilité des événemens composés

de la répétition d'un même événement.....
n° 1, page 177

Des espérances mathématique et morale. La première est le produit du bien

espéré par la probabilité de l'obtenir la seconde dépend de la valeur relative

du bien espéré. La règle la plus naturelle et la plus simple, pour apprécier cette

valeur, consiste à supposer la valeur relative d'une somme infiniment petite, en

raison directe de sa valeur absolue, et en raison inverse du bien total de la per-

sonne intéressée.
n° 2, page 187

CHAP. II. De la probabilité des événemens composés d'événemens

simples dont les possibilités respectives sont données....... page 189

Expression du nombre de combinaisons de n lettres prises r à r, lorsqu'on a égard

ou non, à leur situation respective. Application aux loteries.... n° 3, page 189

Une loterie étant composée de n numéros dont r sortent à chaque tirage, on
demande la probabilité qu'après i tirages, tous les numéros seront sortis.
Solution générale du problème. Expression très-simple et très-approchée de la
probabilité, lorsque n et i sont de grands nombres. Application au cas où
n = 10000, et r 1. Il y a dans ce cas, un peu moins d'un contre un à
parier que tous les numéros sortiront dans 95767 tirages, et un peu plus d'un
contre un à parier qu'ils sortiront dans 95768 tirages. Dans le cas de la loterie
de France, où ngo et r=5, il y a un peu moins d'un contre un à parier,

que tous les numéros sortiront dans 85 tirages, et un peu plus à parier qu'ils

sortiront dans 86 tirages....
n° 4, page 191

Une urne étant supposée renfermer le nombre x de boules, on en tire une partie

ou la totalité; et l'on demande la probabilité que le nombre des boules extraites

sera pair. Solution du problème. Il y a de l'avantage à parier pour un nombre

impair...
... n° 5, page 201

Expression de la probabilité d'amener x boules blanches, boules noires,

x" boules rouges, etc.
en tirant une boule de chacune des urnes dont le nombre

est x+x+x+etc., et qui renferment chacune p boules blanches, q boules

noires, boules rouges, etc......

.. n° 6, page 203

Déterminer la probabilité de tirer ainsi des urnes précédentes, x boules blanches,

avant d'amener soit x' boules noires, soit x" boules rouges, soit etc. Solution du

problème par la méthode des combinaisons. Identité de ce problème avec celui

qui consiste à déterminer les sorts d'un nombre n de joueurs dont les adresses

respectives sont connues, lorsqu'il manque pour gagner la partie, x coups au

premier, au second, x" au troisième, etc...

n° 7, page 205

Solution générale du problème précédent, par l'analyse des fonctions génératrices.

Dans le cas de deux joueurs A et B dont les adresses respectives sont égales,

lo problème est celui que Pascal proposa à Fermat, et que ces deux grands

géomètres résolui cat. Il revient à imaginer une urne qui renferme deux boules,

l'une blanche, et l'autre noire, portam chacuno le n° 1; la boule blanche étant

pour le joueur ▲, la boule noire pour le joueur B. On tire de l'urne, une

boule que l'on y remet ensuite, pour procéder à un nouveau tirage, et l'on

continue ainsi jusqu'à ce que la somme des numéros sortis, favorables à l'un

des joueurs, atteigne un nombre donné. Après un certain nombre de tirages,

il manque encore au joueur A, le nombre x, et au joueur B, le nombre x'.

Les deux joueurs conviennent alors de se retirer du jeu, en partageant l'enjeu

qu'ils ont mis en commençant : il s'agit de connaître comment doit se faire ce

partage. Ce qui revient aux joueurs, doit être évidemment proportionnel à leurs

probabilités respectives de gagner la partie. Généralisation et solution de ce

problème, 1o en supposant dans l'urne, une boule blanche favorable à A, et

portant le n° 1, et deux boules noires favorables à B, et portant l'une, le n° 1,

et l'autre, le no 2; chaque boule diminuant de son numéro, le nombre des

points qui manquent au joueur auquel elle est favorable; 2° en supposant dans

l'urne, deux boules blanches portant les n° 1 et 2, et deux boules noires, portant

les mêmes numéros..
n° 8, page 207

Concevant dans une urne, r boules marquées du n° 1, r boules marquées du no 2,
et ainsi de suite jusqu'au non; ces boules étant bien mélées dans l'urne, et tirées
toutes successivement, on demande la probabilité qu'il sortira au moins s boules
au rang indiqué par leur numéro. Solution générale du problème, et de celui dans
lequel, ayant i urnes renfermant chacune le nombre n de boules, toutes de cou-
leurs différentes, et que l'on tire toutes successivement de chaque urne, en

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