l'expérience pour moi, &, je crois aussi, les mèilleures opinions. La partie fondamentale de la science d'un vrai politique, eft de favoir mainte nir la balance entre le pouvoir d'acquérir, qui appartient aux fujets, & les befoins de l'état auxquels ils doivent fournir. Les moyens d'acquérir font les premiers en temps & en arrangement. Le bon ordre eft le fondement de toutes les bonnes chofes. Pour que le peuple foit capable d'acquérir, il faut que, fans être efclave, il foit maniable & obéiffant. Il faut que les officiers publics jouiffent de leur dignité, les lois de leur autorité. Il ne faut pas que par des manœuvres, on ait déraciné de l'efprit du peuple les principes naturels de l'obéiffance; il faut qu'il refpecte les propriétés au partage defquelles il n'eft pas appelé. Il faut qu'il travaille pour acquérir tout ce que l'on peut obtenir par le travail ; & l'orfqu'il trouve, comme cela arrive fouvent, que fes succès ne font pas proportionnés à fes efforts, c'eft alors qu'il faut qu'il apprenne à chercher fes confolations dans la proportion finale de la juftice éternelle. Quiconque le prive de cette confolation, anéantit fon industrie & frappe fur la racine de toutes fes acquifitions & de toutes fes confervations. Celui qui agit ainfi eft l'oppreffeur pas un Etat libre? Sa repréfentation eft-elle fufceptible des reproches que lui fait le Docteur Price? 107 Droits de l'Homme, tels qu'ils font entendus par ces Meffleurs du Old-Jewry. Tels que l'Auteur les entend. 117 118 Ce qu'eft la Société civile, en quoi elle différe des droits de nature, & par fuite, des droits de l'homme; les Gouvernemens ne font fondés que fur l'abnégation de ces mêmes droits, que l'on choifit aujourd'hui pour leur base. i19 Danger de maintenir dans les idées, des principes révolutionnaires; idées toujours extrêmes qui en résultent Elles rendent de tels hommes dangereux & inutiles pour leur Patrie. Extafe du D. Price, fur la Révolution de la France. Son nunc dimittis, comparé à celui du fameux Hugues Peters. Situation dans laquelle eft l'Affemblée Nationale. 127 133 138 Compte que l'Hiftoire tiendra de ce qui a eu lieu en Octobre 1799. 145 Sur l'Efprit de Chevalerie :- Son influence fur les mœurs fur les opinions & fur le Gouvernement. Maniere de fentir, différente de celle du D. Price, fondée 156 fur la Nature. Avantages réfultans de certains préjugés. 165 180 Philofophes ifolés en Angleterre, & non pas Sectaires, comme en France. La Religion eft la base de la Société civile. Etabliffement de l'Eglife en Angleterre. 183 187 ISI Les Principes de la Religion, plus néceffaires dans une Les effets de l'incapacité que vos chefs popu gaîté fur le front fourcilleux d'une liberté morale. Tout politique devroit facrifier aux graces, & réunir l'aménité à la raifon. Mais dans une entreprise telle que celle de la France, tous ces fentimens fubfidiaires & ces artifices font d'un foible secours. Il ne faut pas tant de foins pour fabriquer un gouvernement. Fixez le fiége du pouvoir; enfeignez l'obéiffance, & l'ouvrage eft fini. Il est encore bien plus aifé de faire la liberté. Il n'eft pas néceffaire de conduire; il fuffit d'abandonner les rênes. Mais compofer un gouvernement libre, c'eft-à-dire, réunir & concilier dans un seul ouvrage ces élémens oppofés, Hiberté & contrainte; voilà ce qui exige la profondeur de la penfée, de la réflexion, & toutes les combinaifons d'un efprit éclairé. C'est-lä précisément ce que je n'ai point trouvé dans les chefs de votre affemblée nationale. Peut-être n'en font-ils pas auffi pitoyablement dénués qu'ils le paroiffent j'aime mieux le croire; car ce feroit les placer au deffous du niveau de l'intelligence la plus commune. Mais lorfque des chefs se plaisent à fe rendre à l'envì l'un de l'autre les enchériffeurs de la popularité, leurs talens ne feront d'aucune utilité dans la compofition de l'Etat. Ils deviendront des flatteurs au lieu d'être des législateurs; ils feront les inftrumens, & non pas les guides du peuple. fuppofer à l'Angleterre fur ce qu'on a fait en Fran par rapport au Clergé. Sur la Tolérance & fuite de l'Article précédent. 3 3 3 Qu'y a-t-il de politique dans la deftruction des Ord 3 Principes fur les avantages que l'on peut retirer des étab. femens publics, & leurs conféquences à l'égard ceux du Clergé. 3 Le Clergé, confidéré comme propriétaire, ne vau pas autant & mieux peut-être que tous les autres ? 3 Conclufion fur les avantages que l'on peut retirer de établiffemens religieux. 3 Quant aux Evêques & aux abbés Commendataires, con dérés auffi comme propriétaires. Ce qu'eft l'A. N. Comment elle agit: fon but. 34 35 3 33 Principes fur l'efprit qui doit diriger dans les réformes. 36 -Comparés à ceux de l'Affemblée. 36 39 Comment tous ces établiffemens pourront agir. Opinions des Anciens, fur la néceflité de partager l claffes. 39 |