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VILLE DE LYON

Pabeth du Palais des Arts

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Lebrun

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26

ÉCOLE FRANÇAISE. 0000000000 LE BRUN. 0000000000 MUSÉE FRANÇAIS.

SAINTE MADELEINE.

Nous ne reviendrons pas sur l'histoire de la pécheresse pénitente confondue avec Marie-Madeleine, ainsi que nous avons eu occasion de le dire dans les nos 19 et 97; nous nous contenterons de rappeler seulement que cette beauté célèbre, après avoir vécu dans la dissipation, voulut revenir à Dieu. Sentant alors combien étaient vaines toutes les parures auxquelles elle avait attaché tant de prix, elle les rejeta, et les vendit pour en donner la valeur aux pauvres.

Ce tableau fut commandé à Le Brun, premier peintre de Louis XIV, par madame de La Vallière, pour être placé au couvent des Carmélites de la rue du Faubourg-Saint-Jacques, où elle avait pris l'habit sous le nom de Louise de la Miséricorde. Le rapport de situation entre ces deux personnes célèbres par leur beauté et leur repentir, a sans doute accrédité le bruit, qui a fait regarder ce tableau comme un portrait de madame de La Vallière en Madeleine; mais rien ne prouve cette assertion, et la figure ne présente aucun caractère de ressemblance.

Brienne, dans ses Mémoires, parle de l'opposition que le roi avait mise à ce que mademoiselle de La Vallière fit faire son portrait en Madeleine, et sans doute, après sa retraite aux Carmélites, elle n'aura pas voulu rappeler une idée qu'elle avait eue lors de son triomphe.

L'estampe gravée par Edelinck, d'après ce tableau, est une des plus belles et des plus recherchées.

Haut., 9 pieds 2 pouces; larg., 5 pieds 4 pouces.

« EdellinenJatka »