By ftruggling with a man upon a tree? Did I for this the pow'r of magic prove: Unhappy wife, whofe crime was too much love!
"If this be struggling, by this holy light! 'Tis ftruggling with a vengeance," quoth the Knight,
„So heav'n preserve the fight it has reftor'd, As with thefe eyes I plainly faw thee whor'd; Whor'd by my flave perfidious wretch! may Hell
As furely feize thee, as I faw too well,"
Guard me, good Angels!" cry'd the gentle May,
Pray Heav'n this magic work the proper way. Alas, my love! 'tis certain, could you fee, You ne'er had uf'd these killing words to me: So help me, Fates! as 'tis no perfect fight. But fome faint glimm'ring of a doubtful light.“
What I have faid," quoth he, "I must maintain, For, by th' immortal Pow'rs, it feem'd too plain."
"By all thofe Pow'rs, fome frenzy feiz'd your mind,"
Reply'd the dame; „are these the thanks I find, Wretch that I am, that e'er I was fo kind!" She faid; a rifing figh exprefs'd her woe, The ready tears apace began to flow, And as they fell, fhe wip'd from either eye The drops, (for women when they lift can cry.)
The Knight was touch'd; and in his looks ap
Signs of remorfe, while thus his fpoufe he cheer'd:
,,Madam, 'tis paft, and my fhort anger o'er! Come down, and vex your tender heart no more: Excufe me, Dear! if aught amifs was faid,
For, on my foul, amends fhall foon be made; Let my repentance your forgiveness draw; By Heav'n I swore but what I thought I faw."
"Ah! my lov'd Lord, 'twas much unkind," fhe cry'd,
On bare suspicion thus to treat your bride. But till your fight's establish'd, for a while Imperfect objects may your fenfe beguile. Thus when from fleep we firft our eyes difplay, The balls are wounded with the piercing ray, And dufky vapours rife, and intercept the day. So, juft recov'ring from the fhades of night, Your fwimming eyes are drunk with fudden light,
Strange phantoms dance around, and fkim before your fight.
Then, Sir, be cautious, nor too rafhly deem; Heav'n knows, how feldom things are what they feem!
Confult your reason, and you foon shall find 'Twas you were jealous, not your wife ünkind, Jove ne'er spoke oracle more true than this, None judge fo wrong as thofe who think amifs.“
With that he leap'd into her lord's embrace,
With well diffembled virtue in her face:
He hugg'd her clofe, and kifs'd her o'er and o'er, Difturb'd with doubts and jealoufies no more: Both pleas'd and blefs'd renew'd their mutual vows; A fruitful wife, and a believing fpoule.
Thus ends our Tale, whofe moral next to ma- ke,
Let all wife hufbands hence example take, And pray, to crown the pleasure of their lives, To be fo well deluded by their wives.
(Eben so glücklich, und faßt noch glücklicher, blühender und hinreissender, als in seinen Fabeln, ist die Poesie dieses Dichters in seinen Coutes, oder komischen Erzählungen. Man kann sie von Seiten der Einkleidung als Mufter ihrer Art ansehen; ihr Ton ist äußerst belebt, voller Anmuth, Schalkheit und Wig; nur Schade, daß sie von der moralischen Seite betrachtet minder Lob verdienen, und größtentheils Løb voll schlüpfriger Bilder sind! Nur wenige trifft dieser Vors wurf nicht; und unter diese gehört auch folgende Erzählung, deren Stoff aus dem Petron genommen, und von mehrern Dichtern, auch von unserm Weiße und Lessing, dramatisch. bearbeitet ist.)
S'il eft un conte ufé, commun et rebatu, C'est celui qu'en ces vers j'accommode à ma guife. Et pourquoi donc la choifis-tu?
Qui t'engage à cette entreprise? N'a-t-elle point déja produit affez d'écrits? Quelle grace aura ta Matrone
Au prix de celle de Pétrone?
Comment la rendras-tu nouvelle à nos efprits? Sans répondre aux cenfeurs, car c'eft chofe infinie, Voyons fi dans mes vers je l'aurai rajeunie.
Dans Ephese il fut autrefois
Une Dame, en fageffe et vertus fans égale, Et felon la commune voix,
Ayant fu rafiner fur l'amour conjugale. Il n'étoit bruit que d'elle et de fa chafteté! On l'alloit voir par rareté:
C'étoit l'honneur du fexe: heureuse fa patrie! Chaque mere à fa bru l'alleguoit pour patron. Chaque époux la prônoit à fa femme cherie, Delle defcendent ceux de la Prudoterie,
Antique et celebre maifon.
Son mari l'aimoit d'amour folle, Il mourut: de dire comment, Ce feroit un détail frivole;
Il mourut, et son testament
N'étoit plein que de legs qui l'auroient confolée, Si les biens réparoient la perte d'un mari Amoureux autant que cheri.
Mainte veuve pourtant fait la déchevelée, Qui n'abandonne pas le foin du demeurant, Et du bien qu'elle aura fait le compte en pleurant. Celle-ci par fes cris mettoit tout en allarme; Celle-ci faifoit un vacarme,
Un bruit et des regrets à percer tous les coeurs; Bien qu'on fache qu'en ces malheurs
De quelque defefpoir qu'une ame foit atteinte, La douleur est toujours moins forte que la plainte; Toujours un peu de fafte entre parmi les pleurs. Chacun fit fon devoir de dire à l'affligée, Que tout a fa mesure, et que de tels régrets Pourcient pécher par fon excès: Chacun rendit par-là fa douleur rengrégée: Enfin ne voulant plus jouir de la clarté Que fon époux avoit perdu, Elle entre dans fa tombe, en ferme volonté D'accompagner cette ombre aux enfers defcendue. Et voyez ce que peut l'exceffive amitié!
(Ce mouvement auffi va jusqu'à la folie) Une eíclave en ce lieu la fuivit par
Prête, à mourir de compagnie.
Prête, je m'entends bien; c'eft à dire, en un, mot N'ayant examiné qu'à demi ce complot, Et jusques à l'effet courageufe et hardie. L'esclave avec la Dame avoit été nourie. Toutes deux f'entr'aimoient, et cette paffion Etoit crue avec l'âge au coeur des deux femelles. Le monde entier à peine eût fourni deux modeles, D'une telle inclination.
Comme l'esclave avoit plus de fens que la Dame.. Elle laiffa paffer les premiers mouvemens;
Puis tâcha, mais en vain, de remettre cette ame Dans l'ordinaire train des communs fentimens. Aux confolations la veuve inacceffible, S'apliquoit feulement à tout moyen poffible De fuivre le defunt aux noirs et triftes lieux. Le fer auroit été le plus court et le mieux, Mais la Dame vouloit paître encore fes yeux Du trefor qu'enfermoit la biere,
Froide dépouille, et pourtant chere. C'étoit-là le feul aliment
Qu'elle prît en ce monument. La faim donc fut celle des portes Qu'entre d'autres de tant de fortes, Notre veuve choifit pour fortir d'ici-bas. Un jour le paffe et deux fans autre nouriture, Que fes profonds foupirs, que fes fréquens helas! Qu'un inutile et long murmure
Contre les Dieux, le Sort, et toute la Nature, Enfin fa douleur n'omit rien,
Si la douleur doit f'exprimer fi bien,
Encore un autre mort faifoit fa refidence Non loin de ce tombeau, mais bien differemment, Car il n'avoit pour momument
Que le deffous d'une potence. Pour exemple aux voleurs on l'avoit là laiffé. Un foldat bien récompenfé
Le gardoit avec vigilance,
Il étoit dit par Ordonnance,
Que fi d'autres voleurs, un parent, un ami L'enlevoient, le foldat nonchalant, endormi, Rempliroit auffitôt fa place.
C'étoit trop de févérité,
Mais la publique utilité
Defendoit que l'on fît au garde aucune grace. Pendant la nuit il vit aux fentes du tombeau Briller quelque clarté, fpectacle affez nouveau. Curieux il y court, entend de loin la Dame Rempliffant l'air de fes clameurs.
Il entre, eft étonné, demande à cette femme,
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