Chez ARTHUS-BERTRAND, Libraire, rue Haute- 1808. (SAMEDI 2 JANVIER 1808.) MERCURE DE FRANCE. POËSIE. VERS Adressés à M. DELILLE, à l'époque du touvel an. QUE j'aime à voir éclore, ingénieux DELILLE', L'année, où tes nòbles travaux, Toujours heureux, toujours nouveaux, Brilleront échappés de ta veine fertile. Ils vont prendre enfin leur essor, Ces beaux ver's, don't ta voix a flatté mon oreille; Nous verrons éclater l'harmonieux trésor. A ses charmes unit le charme de tes vers; Tu viens nous éclairer, audacieux rival Nous allons bientôt recueillir Les savantes moissons de ton fertile automne ; Verra ton front s'émorgueillir. L'imagination, si féconde en prodiges, Dans les vers où tu peins tous ses étonnans prestiges |