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A la 5o lune de la 2o année (825), l'Oudaïsin Fou tsougou fut nommé Sadaïsin, et le Daïnagon Fousiwara-no O tsougou (Theng yuan Siou szu) Oudaïsin. L'empereur chargea le Sadaïsin et l'Oudaïsin du gouvernement de l'empire; le dernier était fils de Momoka, et oncle du Daïri du côté de sa mère.

Le 8 mois, le Daïri fit venir les premiers docteurs de l'empire à la salle Si sin den (Tsu chin tian), pour s'informer des progrès de leurs disciples. Cet usage a prévalu depuis lors.

Le 11 mois le Taï zio ten o Saga célébra sa 40° fête.

Dans le courant de l'année, Oura sima go (Phou tao tsu) revint du Fouraï san (Fung laï chan)1 à son village dans le Tango. C'était dans la 22° année du règne de Yn riak ten o (478) qu'il était parti pour cette montagne; il avait

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été absent pendant plus de 300 ans. Cette histoire singulière n'est vraisemblablement qu'une fable.

A la 3o lune de la 3° année (826), la copie du Fots ke kio (Fă houa king), écrite de la main du Taï zio ten o, fut lue dans le temple Saïsi, pour le salut de l'ame de l'empereur Kwan mou ten o.

Le 7° mois, le Sadaïsin du second rang Foutsougou mourut âgé de 52 ans. Le Daïri l'éleva à la première classe, et l'honora du titre Kan in-no Sadaïsin (Yang yuan tso ta tchhin).

A la 11° lune, le prêtre Kô bô conseilla au Daïri de bâtir une tour (thă) auprès du temple Tósi.

A la 5 lune de la 4° année (827), l'empereur chargea Sighe no-no Sada o (Thsu ye Tching tchu) de rassembler tous les anciens poëmes, et de les réunir dans un ouvrage nommé Keï kok sou (King kouě tsỹ), en 20 volumes. Sada o excella dans toute sorte de littératures; il y avait alors beaucoup de savans et de bons poëtes à la cour du Daïri.

Le 2o mois de la 5° année (828), Yosimine-no Yasougo obtint un rang équivalant à celui de Daïnagon; le même rang fut accordé à Fousiwara-no Moutsi mori (Theng yuan San cheou) et à Kiyo wara-no Natsou no (Thsing yuan hia ye). Ils étaient chargés de veiller à ce que les lois de l'état fussent observées.

Le 9° mois, Ono-no Taka moura (Siao ye Houang) fut nommé Daïnaki; il était fort versé dans les affaires de tout genre.

A la 5o lune de la 9° année (829), Yosimine-no Yasougo conseilla au Daïri d'ordonner au peuple des différentes provinces de fabriquer des machines hydrauliques, pour conduire l'eau sur les champs et les terres labourables, afin d'augmenter la récolte.

A la 7° lune de la 7° année (830), il mourut à l'âge de 46 ans.

Le 12 mois, le Daïri alla à une maison de campagne appartenant au Daïnagon Kiyo wara-no Natsou no, et située aur le mont Torabi-no oka (Chouang kang).

Dans la 8 année (831), l'empereur ordonna à Sighe no-no Sada o de faire un recueil de tous les ouvrages élégamment écrits, tant anciens que modernes ; cette collection, qui reçut le titre de Fi fou riak (Pi fou lio), se composait de 1000 volumes.

Le 4 mois de la 9° année (852), l'empereur se rendit à Mourasaki no (Tsu ye): on y bâtit une maison où il allait se divertir souvent; elle fut appelée Oun rin in (Yun lin yuan), ou le palais de la Forêt des nuages.

Le 11 mois, Fousiwara-no o tsougou fut créé Sadaïsin, et Kiyo wara-no Natsou no Oudaïsin.

Le 1 mois de la 10° année (833), le Daïri chargea Kiyo wara-no Natsou no de lui présenter une nouvelle révision du Riou ghi kaï (Ling i kiaï), ouvrage rédigé autrefois par Tan kaï kô.

Le 10° mois, il remit l'empire au Taïsi Masa yosi sin o, et se retira à Saï in (Si yuan), où le lieu de sa résidence fut nommé Zioun wa in (Chun ho yuan).

Il avait régné pendant 10 ans, avec le nengo Ten tsió.

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NIN MIO TEN O (Jin ming thian houang), fils de Saga ten o, était nommé auparavant Masa yosi-no sin o (Tching lang thsin wang). Sa mère Dan rin kwó gou (Than lin houang heou) était fille de Kiyo tomo; elle eut aussi le nom de Tatsibana fousin Kaghesi (Kiü kia Tchi tsu): elle était sœur cadette du Sadaïsin Moroye. Zioun wa ten o étant devenu Daïri, le nomma Taïsi. Il monta sur le trône, à la résignation de cet empereur, au 10° mois de la 10° année du nenTen tsió. Il choisit pour Taïsi Tsoune sada-no sin o (Heng tching thsin wang). A cette époque, l'ancien Daïri Saga ten o reçut le titre de Saki-no taï zio ten o (Thsian taï chang thian houang), et Sioun wa celui de Notsi-no taï zio ten o (Heou taï chang thian houang).

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O tsougou et Natsou no étant Sadaïsin et Oudaïsin, furent chargés du gouvernement. Le Sanghi Tatsibana-no Outsi kimi (Kiŭ Chi koung), oncle du Daïri, fut fait Oudaïsio, ou grand général de la droite.

Le Daïri visitait souvent ses prédécesseurs Saga ten o et Zioun wa ten o. Le 11 mois, il accomplit le pélerinage Daï siô ye (Ta tchhang hoei); le terrain fut décoré de quantité de pavillons, sur lesquels étaient représentés le phénix de l'arbre appelé go to (ou thoung, volkameria japonica), le soleil et la lune, la pêche de la Mère du roi de l'Occident entouré de nuages de bon augure, le bambou du pays d'Ou et de Lian li, le Khi lin, et autres em

blèmes.

Dans le courant de l'année, le Daïri créa le Sanghi Bounza-no Akitsou (Wen chy Thsieou thsin) grand juge; il le chargea de veiller à ce que, pour les récompenses et les punitions, les lois de l'état fussent observées et en tout strictement exécutées. Il créa plusieurs emplois nouveaux distingués par différens titres. Les officiers chargés de la conservation des édifices de la capitale por

taient ceux de Sakio et Oukio. Le Ghi bou (Hing pou), ou tribunal des crimes, avait soin que la peine prononcée fût mise à exécution. Le grand-juge devait aussi examiner toutes les plaintes et les requêtes, bannir les criminels, et pourvoir à ce que la loi fût accomplie dans tout ce qu'elle prescrit. Le Daïri nomma encore soixante-six juges inférieurs; il en envoya un dans chaque province.

Le 1 jour du 1 mois de la 1" année du nengo Zeo wa (834), il alla faire ses prières dans la salle Daï kok den (Taï kỷ tian).

Le 2 mois, il fit une visite à Zioun wa ten o.

Le 3o jour, Zioun wa ten o visita Saga ten o, pour le féliciter sur la nouvelle année.

Le 7o, le Daïri se rendit à la salle Boû rak den (Foung lo tian), et y célébra la fête du jour du cheval blanc. Il nomma à cette occasion le Sanghi Fousiwara-no Tsoune tsougou premier et Ono-no Taka moura second ambassadeur en Chine, et leur adjoignit plusieurs autres personnes comme secrétaires.

Le 2 mois, l'empereur vint à l'arène destinée à l'exercice du tir à l'arc. Il distribua des récompenses aux meilleurs tireurs; il tira lui-même, ainsi que le Daïsin et tous les officiers subalternes.

Le 3 mois, Saga ten o se rendit à la demeure de l'Oudaïsin Natsou no, à Torabi-no oka (Chouang kang).

Le 8 mois, la princesse Kousi nai sin o (Kieou tsu thsin wang) alla faire ses prières à la rivière Kamo gawa (Ho meou tchhouan): ensuite elle visita le temple No miya (Ye koung); puis elle se rendit dans l'Izé pour devenir Saï koû ou prêtresse.

Le 1 mois ds la 2° année (835), le Daïri alla chasser à la rivière Seri gawa (Khin tchhouan): il aimait à prendre cet exercice dans les campagnes éloignées.

Le 21 du 3 mois, le fameux prêtre Ko bo mourut au mont Kô ya san (Kao ye chan).

Le 5° mois, le Daïri alla pêcher dans l'étang du jardin Sin zen in, et envoya les poissons qu'il avait pris à Saga ten o et à Zioun wa ten o.

Le 7° mois, il fit venir Souga wara-no Seï kó (Kwan yuan Thsing koung) pour se faire lire les livres Sen kan sio (Thsian han chou) et Go kan sio (Heou han chou).

Le 9 du 9 mois, il se rendit à la salle Si sin den (Tsu chin tian), pour y célébrer la fête de la fleuraison de la matricaire (kio). Les poëtes lui offrirent des vers à cette occasion.

Le 2 mois de la 3° année (836), il manda Fousiwara-no Tsoune tsougou et

Ono-no Taka moura, qui avaient été nommés ambassadeurs en Chine, et leur fit distribuer par l'Oudaïsin Tatsibana-no Ousi kimi des étoffes de soie.

Le 4 mois, il les appela à la salle Si sin den, leur fit plusieurs présens et les régala de vin. Il gratifia d'habits royaux et de brocards tous ceux qui excellaient dans la poésie. A la même occasion, il accorda des titres posthumes à Fousiwara-no Seïga, Abé-no Naka maro et Isigawa-no Mitsi masou, qui autrefois étaient allés en Chine, où ils étaient restés jusqu'à leur mort.

Le 7° mois, les ambassadeurs destinés pour la Chine partirent sur quatre bâtimens de Taï saï fou (Taï tsaï fou); mais ils furent forcés par un typhon d'y

revenir.

Le 3 mois de la 4o année (837), ils mirent de nouveau à la voile, accompagnés du prêtre Ghen nin (Yuan jin), qui plus tard devint Zi gak daïsi (Tsukiŏ ta szu)1.

Le 9 mois, Kiyo wara-no Natsou no mourut à l'âge de 56 ans.

Le 1er mois de la 5o année (838), Fousiwara-no Mitsi mori fut nommé Ou

daïsin.

Le 9 mois, Tsio do-no firo kó (Tchý tao kouang koung) lut, dans la salle Seï rió den (Thsing leng thian), le Kiun chu tchi yao, ouvrage chinois qui est une espèce d'aperçu de tout ce qui a rapport au gouvernement.

A la 8o lune, le 25 jour du cycle, on expliqua le Sió sio (Chang chou, ou Chou king), le Tchhun thsieou, d'autres parties des cinq king, ainsi que le Lun yu et le Hiao king.

Le 12 mois, O no-no Taka moura, second ambassadeur en Chine, revint, prétextant une indisposition qu'il avait gagnée en route. On supposait que Tsoune tsougou avait plus d'esprit, mais réellement Taka moura l'emportait sur lui en ce point. La nomination de Tsouné tsougou comme premier ambassadeur avait beaucoup choqué Taka moura; cependant les ordres positifs du Daïri l'avaient forcé de quitter la capitale. Des quatre bâtimens qui composaient l'expédition, celui de Tsoune tsougou fut le plus endommagé; il prit alors celui de Taka moura, qui, encore plus offensé de cela, refusa de par

(1) 師大覺慈 Zi gak dai si (Thsu 仁圓

kio ta szu) portait le surnom de Yen

nin (Yuan jin). Il était de la famille. Nin sió (Jin seng), et natif du district de Tsouka de la province de Simotske. Il naquit en 794 et fut disciple du célèbre Ten ghio. En 838, il alla en Chine, où il s'appliqua principalement à

l'étude des livres de la loi bouddhique, écrits en langue fan, ou sanskrite. Il visita plusieurs des plus fameux temples de la Chine, et entre autres celui du Thian thai chan, où il copia tous les ouvrages religieux des moines qui l'habitaient. Il rapporta au Japon 559 volumes, formant en tout 21 ouvrages, et mourut le 14o jour de la 1re lune (864), âgé de 71 ans. C'est alors qu'on lui donna le titre posthume de Zi gak dai si. —KL.

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