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tchhang) se révolta dans la province Simotské ; le Daïri ordonna à l'Oudaïsin Sane Souke d'envoyer Taïra-no Nao kata (Phing Tchý fang) et Naka wara-no Nari mitsi (Tchoung yuan Tchhing tao) à la tête des troupes des pays de Tokaï et de Tosan, pour punir ce rebelle.

Le 6 mois de la 2o année (1029), le Kwanbak Yori mitsi se rendit à Sirokawa avec ceux des officiers du Daïri, d'un rang inférieur à celui de Daïsin, pour s'y amuser par la musique et la course des chevaux. Depuis la mort de Mitsi naga, ce ministre dirigeait toutes les affaires à son gré.

Le 10 mois, le Taïzio daïsin Fousiwara-no Kin souye mourut âgé de 72 ans. Il fut nommé Kaï kó ou prince de Kaï, et eut le titre posthume de Nin ghi ko (Jin i koung).

Le 12 mois, Nakawara-no Nari mitsi fut rappelé, ayant été défait dans la province de Simotské par le rebelle Tada tsoune.

Le 3 mois de la 3° année (1030), le prince d'Awa Fousiwara-no Mitsi nari (Theng yuan Kouang nie), redoutant Tada tsoune, s'enfuit à Miyako; le Daïri nomma Taïra-no Masa souke à sa place.

Le 9o mois, Taïra-no Nao kata fut rappelé, pour ne pas avoir mis à la raison Tada tsoune, et Minamotto-no Yori nobou (Yuan Lai sin), prince de Kaï, fut chargé de rassembler les troupes dans le Ban dó ou Saka tó (voyez page 54, note 1), et de le soumettre.

Le 4 mois de la 4 année (1031), il assiégea le château de Tada tsoune. Il ne pouvait l'investir complétement, parce qu'il était situé sur le bord de la mer, et que Tada tsoune en avait éloigné toutes les barques, pour ne pas être attaqué de ce côté. Yori nobou, en homme de talent, chercha un endroit guéable; l'ayant trouvé, il y passa à la tête de toute sa cavalerie. Tada tsoune, voyant qu'il n'y avait pas moyen d'échapper, se rendit à discrétion. Yori nobou le conduisit à Miyako; mais il tomba malade en route, et mourut dans la province Mino. On lui coupa la tête; elle fut exposée à la porte de la prison publique.

Le 10° mois, l'impératrice Ziô tô mon in alla faire ses prières aux temples du dieu Fatsman, à Soumi yosi (Tchu kỳ).

Le 11 mois de la 6° année (1033), on célébra le 70° anniversaire de Minamotto-no Rin si, décorée du second rang de la première classe, et veuve de Mitsi naga. C'était la mère de Ziô tô mon in et la grand'mère du Daïri. Le 9° mois de la 7° année (1034), le Daïri envoya un de ses parens, le Daï tsiou sin-no souke tsika, à Ize, pour y faire des prières en son nom. Revenu à Miyako, celui-ci offrit à ce prince une pierre précieuse bleue, qu'on avait trouvée parmi des fruits de pin.

Le 6 mois de la 8° année (1035), Sensi naï sin o, fille de Mourakami ten o et prêtresse du dieu Kamo, à Ize, mourut âgée de 92 ans; Ziô tô mon in en fut fort affligée.

Le 17 du 4o mois de la 9° année (1036), le Daïri mourut à l'âge de 29 ans. Le Tsiounagon Minamotto-no Aki moto (Yuan Kian khi), qui l'avait servi constamment, se retira dans son affliction au temple d'Ofara (Ta yuan) et se fit prêtre. La veuve de ce Daïri la Tsiou gou Isi mourut dans le 7 mois. Ce prince avait régné 20 ans; 4 avec le nengo Kwan nin, 3 avec celui de Zi an, 4 avec celui de Man zio, et 9 avec celui de Ziô ghin.

LXIX. DAÏRIGO ZIU ZIAK-NO IN.

(De 1037 à 1045 de J. C.)

) Tsiô riah (Tchhang lỹ), de 1057 à 1059,

Nengo Tsió kiou (Tchhang kieou), de 1040 à 1043,

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GO ZIU ZIAK-NO IN (Heou tchu tsio yuan) était fils de Yets sio-no in, et nommé auparavant Atsou yosi; sa mère était l'impératrice Ziô tô mon in. Il avait été créé Taïsi le 8 mois de la 1 année du nengo Kwan nin, et fut proclamé Daïri, le 7o mois de la 9° année du nengo Tsió ghin, à l'âge de 28 ans. Le Sadaïsin Yori mitsi devint Kwanbak, et chargé du gouvernement.

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Le 1 mois de la 1 année du nengo Tsió riak (1037), le Daïri épousa Ghen si (Yuan tsu), fille de Yori mitsi; n'étant que Taïsi, il avait été marié avec Ki si (Hitsu), fille de Mitsi naga, laquelle, étant accouchée d'un fils, mourut trois jours après. Depuis, il avait pris pour femme Teï si naï sin o (Tching tsu neï wang), fille du Daïri San zio-no in, de qui il avait eu un fils nommé Mori fito (Tsun jin). D'autres prétendent que Ghen si était fille d'Atsou yasou sin o (Tun khang sin wang), frère aîné du Daïri; que Yori Mitsi l'avait adoptée et conduite à la cour, et qu'elle fut mariée au Daïri, qui l'épousa le 3o mois, et lui donna le titre de Tsiou gou.

Le 1er mois de la 2° année (1038), l'empereur fit une visite à Ziô tô mon in. Dans l'hiver de la même année, il nomma le Sôzio Mio son (Ming tsun grand-prêtre du temple Mi dera (San tsing szu), Ten daï sasou, ou chef de l'observance de Tendaï.

Le 2 mois de la 3o année (1039), tous les prêtres de l'observance du mont Yeï san représentèrent à Yori mitsi par écrit que le Sôziô Mio son n'était pas

propre à être chef de l'observance de Tendaï, puisqu'il n'était que disciple de Tsi dó, et qu'il fallait plutôt investir de cette haute dignité ecclésiastique un disciple de Zi gak. Yori mitsi répliqua qu'il était indifférent de qui il fût disciple, et que son grand savoir le rendait digne d'être chef de l'observance de Tendaï. Les prêtres du Yeï san, mécontens de cette décision, s'attroupèrent devant la maison de Yori mitsi, et commencèrent à démolir les colonnes de l'entrée. Aussitôt celui-ci ordonna à Taïra-no Nao kata de les chasser de là; plusieurs d'entre eux furent tués et blessés; on saisit le grand-prêtre du Yeï san, et on l'envoya en prison.

Le 5o mois, l'impératrice Ziô tô mon in se rasa la tête, et prit Mio son (Ming tsun) pour guide spirituel.

Le 22 du 8 mois, le Daïri envoya des ambassadeurs aux vingt-deux yasiro (che) ou autels principaux de l'empire, qui sont ceux d'Ize (I chi), d'Iwa si midzou (Chý thsing choui), le supérieur et l'inférieur de Kamo (Ho meou), de Mats-no o (Soung wei), de Fira no (Phing ye), d'Inari (Tao ho), de Kasouga (Tchhun jy), de O faro no (Ta yuan ye), de Daï sin (Ta chin), d'Iso-no wouye (Chy chang), de Yamato (Ta ho), de Firo se (Kouang laï), de Tats ta (Loung tian), de Soumi yosi (Tchu kỹ), d'Oume-no miya (Meï koung), de Yosida (Kỹ thian), de Firo da (Kouan thian), de Ghi won (Khi yuan), de Kita-no (Pě ye), de Nibou (Tan seng), et de Ki foune (Kuei tchhouan).

On fait dans ces temples, chaque année, le service divin par ordre du Daïri, qui alors y envoie des présens.

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Le 9 mois de la 1 année du nengo Zić kiou (1040), le palais impérial fut réduit en cendres; l'un des trois joyaux de la couronne, le miroir divin (voyez page 32), se brisa par la chaleur. On rassembla pourtant les pièces qu'on reconnut par leur éclat, et on les déposa dans un temple. Le Daïri se retira au palais To fok in (Toung pe yuan), bâti par l'impératrice Ziô tô mon in, à côté du temple Fo zió si (Fă tchhing szu).

Le 4 du 3o mois de la 2o année (1041), il alla donner un festin au milieu des fleurs : les poëtes lui offrirent des vers; ceux d'entre eux qui y excellaient, furent gratifiés d'emplois plus considérables. Cette coutume, qui a commencé du temps de Saga et de Ziun wa ten o, est encore en vogue.

Le 3 mois de la 3° année (1042), le Daïri épousa la fille du Daïnagon Minamoto-no Moro fousa (Yuan Szu fang), petit-fils de Moura kami ten o, fils de Tomo firo, et gendre de Mitsi naga.

Pendant l'été de la 4° année (1043), il y eut une grande sécheresse; le Daïri ordonna au prêtre Ni kaï (Eul haï) d'offrir des sacrifices pour obtenir de la pluie. Ses prières ayant été exaucées, il eut la permission d'aller en voiture.

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Le 10 mois de la 1o année du nengo Kwan tok (1044), l'impératrice Zioto mon in tomba malade; elle fit réunir dix mille prêtres pour implorer sa guérison.

Le 18 du 1er mois de la 2o année (1045), le Daïri mourut âgé de 37 ans. Quoique très-instruit, ce prince fut obligé, dans tout ce qui avait rapport au gouvernement, de se plier à la volonté de Yori mitsi. Il régna 9 ans, savoir, 5 avec le nengo Zió riak, 4 avec celui de Zió kiou, et 2 avec celui de Kwan tok.

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GO REÏ ZEN IN (Heou leng thsiuan yuan) était fils de Go ziu ziak-no in, et portait, avant de monter au trône, le nom de Tsika fito (Thsin jin). Sa mère, Fousiwara-no Ki si (Theng yuan hi tsu), était fille de Mitsi naga (Tao tchhang). Go reï zen in avait été nommé Taïsi par Go ziu ziak, et fut proclamé Daïri à l'âge de 21 ans, le 4o mois de la 2o année du nengo Kwan tok. Yori mitsi continua d'être Kwanbak.

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Le 1 mois de la 1 année du nengo Yeï zeo (1046), l'Oudaïsin Fousiwarano Sane souke mourut âgé de 90 ans. Il était petit-fils de Sane yori, et avait composé le Ko you ki (Siao yeou ki), ouvrage historique.

Le 7° mois, le Daïri épousa Sió si (Tchang tsu), fille du Daïri Go itsi sio. Le 8° mois de la 2o année (1047), Nori mitsi (Kiao thoung), qui était Nadaïsin, devint Oudaïsin, et le Daïnagon Yori moune (Lai tsoung) Nadaïsin; tous les deux étaient frères cadets de Yori mitsi.

Le 11 mois de la 4° année (1049), l'empereur réunit au palais des poëtes qui composèrent des pièces de vers. Cette coutume était en usage depuis le temps de Moura kami ten o.

Le 12 mois, le Daïri alla au temple Kasouga, où il offrit des sacrifices à toutes les divinités protectrices de l'empire. On lui présenta alors un grain de siari ou reliques de Bouddha.

Le 10° mois de la 5o année (1050), il fit une visite à sa grand'mère Ziô tổ

mon in.

Le 12 mois, il épousa Kwan si (Kouan tsu), fille de Yori mitsi, et la nomma impératrice.

La 6° année (1051), Yori mitsi fonda à Oudzi le temple Bió dó in (Phing teng yuen).

Dans la même année, Abe-no Yori toki, chef des peuples révoltés (Iboukou) de la province d'Oziou, excita des troubles et s'empara de ce pays. Le Daïri envoya Minamoto-no Yori yosi (Yuan Lai i) pour le punir. Yori yosi était petitfils de Tada-no Mantsiou et fils de Yori nobou : dans la guerre entre son père et Tada tsoune, il avait remporté la victoire; ce qui le fit respecter par toutes les troupes du Kwantô. Aussitôt qu'il arriva dans l'Oziou, il dompta les rebelles, et la tranquillité fut rétablie. Sada tao (Tching jin) devait être châtié pour avoir enfreint les lois; son père Yori toki (Laï chi) en fut offensé, partit avec lui pour son château à Komori gawa (I ho), où il se fortifia, et refusa d'obéir. Yori yosi assembla alors une armée de dix mille hommes, avec laquelle il attaqua Komori gawa; mais il ne put réduire cette place.

Le 11 mois de la 7° année (1052), le Daïri alla aux temples Mats-no o et Fira no, qui avaient été visités souvent par ses ancêtres.

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Le 6 mois de la 1 année du nengo Ten ki (1053), Minamoto-no Kin si (Yuen Lun tsu), mère de Yori mitsi, mourut âgée de 90 ans; elle était la bisaïeule du Daïri.

Le 9o mois de la 5o année (1057), Yori yosi en vint aux mains dans la province d'Oziou avec Yori toki, qui fut tué par une flèche. Sada tao rassembla le reste de ses troupes à Kawa saki (Ho khi); d'autres prétendent qu'il se rendit maître du château de Kawa saki. Le 11 mois, Yori yosi, avec plus de onze cents hommes, attaqua ses retranchemens; mais Sada tao, qui avait quatre mille combattans, fit une défense vigoureuse. Pendant le combat, il s'éleva une forte bourrasque accompagnée de neige; les soldats de Yori yosi, déjà épuisés par le manque de vivres, en perdirent la vie, à l'exception de sept cavaliers, savoir, Yori yosi et son fils Yosi ye, Fousiwara-no Kaghe mitsi, Ooya-no Mitsi taka, Kiyówara-no Sada firo, Fousiwara-no Nori souye et Fousiwara-no Nori akira, furent enveloppés par le nombre des ennemis. Yosi ye, âgé alors de vingt ans, et tirant supérieurement de l'arc, en tua plusieurs; tous se défendirent avec un tel courage, que leurs adversaires se retirèrent fatigués, et que Yori yosi, son fils et ses compagnons, purent faire leur retraite. Les ennemis, stupéfaits d'une pareille résistance, déclarèrent hautement que Yosi ye devait être le Fatsman taïró (På fan tai lang) ou dieu de la guerre. Il fut postérieurement adoré sous ce titre dans le temple Fatsman gou, à Iwa si midzou.

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Le 12 mois, Yori yosi ordonna à Minamoto-no Toki yori, prince de Dewa,

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