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Le le mois de la 5o année (1217), le Daïri alla aux temples de Fira no et d'Ofara no.

Le 6 mois, l'Asiyari Gou ko (Koung hiao)1 fut nommé grand-prêtre du temple de Tsourouga oka.

Le 11 mois, le Daïri visita les temples de Kita no et de Mats no o.

Le 12o mois, il créa Yosi toki prince de Mouts, et Toki fousa prince de Sagami. Le même mois, un ordre écrit de l'empereur renvoya Fousiwara-no Kin tsoune qui était Daïnagon. Cette destitution avait pour cause le mécontentement de l'ancien Daïri Go To ba-no in contre cet officier; il fut pourtant rétabli peu de temps après.

Le 1er mois de la 6° année (1218), Sane tomo fut nommé Daïnagon.

Le 2 mois, la veuve de Yori tomo Taïra-no Masa go partit pour Miyako, afin de prier dans le temple de Kouma no ; elle fut accompagnée par Toki fousa. Le 3 mois, Sane tomo sur sa demande fut nommé grand général de la gauche, et Asida-no Kaghe mori, un de ses officiers, prince de Dewa.

Le même mois, Sane tomo obtint le titre de Sa ma rio-no Gokan, ou chef de la gauche de la garde à cheval du palais. Le Daïri lui en dépêcha la nouvelle à Kama koura par une lettre dont Naka wara-no Sighe tsougou fut le porteur. Sane tomo, dans sa joie, donna à cet émissaire trois chevaux, et cent onces de poudre d'or. Yasou toki, un de ses officiers, fut créé en même temps prince de Sanouki; il déclina pourtant cette faveur.

Le 4o mois, Taïra-no Masa go retourna de Miyako à Kama koura. Pendant son séjour dans la capitale, elle y avait été honorée du second rang de la troisième classe. L'ancien Daïri Go To ba-no in avait désiré de la voir, et l'avait invitée à venir à son palais; mais elle n'y était pas allée.

Le 6 mois, Sane tomo ayant l'intention de prier au temple de Tsourouga oka, le Daïri ordonna à son trésorier en second Tada tsouna de lui préparer ses voitures et d'autres équipages. Plusieurs officiers attachés au Daïri actuel et à Go To ba-no in furent envoyés à Kama koura pour l'accompagner. Le 7o mois, Sane tomo y nomma cinq commandans, dont Yasou toki était le chef.

Le 8 mois, on s'amusa à la cour du Daïri à composer des chansons japo

naises.

Le 10 mois, le San sio-no daïsin Fousiwara-no Kin fousa fut nommé Taïzio daïsin, et Sane tomo Nadaïsin. Sa mère Masa go reçut le second rang de la première classe, et le titre ecclésiastique de Zen ni de la seconde classe.

(1) Voyez l'explication d'Asiyari, dans la note de la

104. page

KL.

Le 11 mois, le Sadaïsin Fousiwara-no Yosi souke, frère cadet du Kio gok Yosi tsoune, mourut.

Le 12 mois, l'Oudaïsin Fousiwara-no Mitsi ye devint Sadaïsin, le Nadaïsin Sane tomo Oudaïsin, et le Daïnagon Fousiwara-no Ye mitsi Nadaïsin.

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Le 26 du 1er mois de la 1re année du nengo Zio kiou (1219), Sane tomo visita pendant la nuit le temple de Tsourouga oka. Fira moto Nudo kwaka lui avait conseillé de s'emmaillotter le corps sous ses habits; mais il s'y refusa, et y alla en grande pompe. Après avoir fini ses prières, il fut attaqué en descendant de l'escalier du temple, par Ko kio, un des fils de Yori ye, déguisé femme, qui tira son sabre en s'écriant : « Ennemi de mon père, reçois ton châ« timent. » Ko kio fendit d'abord la tête à Sane tomo, puis il tua son serviteur Naka akira. Les gens de Sane tomo poussèrent des cris lamentables. Comme il avait été attaqué à l'improviste, personne n'avait pu le secourir. Ko kio s'enfuit, se cacha chez Yuki-no Sito, et tâcha de persuader Mioura-no Yosi moura de le nommer Seogoun. Mais celui-ci en informa Yosi toki, qui envoya aussitôt Naga o Sada kaghe pour punir de mort l'assassin de Sane tomo. Celui-ci était devenu Seogoun dans la 3° année du nengo Ken nin. Il avait exercé pendant 17 ans le pouvoir suprême, et fut assassiné à l'âge de 28 ans.

Le règne de Yori tomo, de Yori ye et de Sane tomo est nommé la Période des trois Seogouns, qui dura quarante ans. Ko kio perdit son père Yori ye à l'âge de 4 ans, de sorte qu'il en avait 19 quand il fut mis à mort.

Le 2 mois, Masa go délibéra avec Yosi toki sur le choix d'un successeur de Sane tomo. Elle dépêcha le prince de Sinano Yuki mitsi à Miyako pour solliciter l'ancien Daïri Go To ba-no in de nommer Seogoun de Kama koura un de ses deux fils Rokousio-no miya Masa nori, ou Reïzen-no miya Fori fito; mais cette demande fut refusée.

Le 3 mois, le Nadaïsin Fousiwara-no Ye mitsi fut nommé Oudaïsin, et le Kouga-no Daïnagon Minamoto-no Mitsi mitsi Nadaïsin.

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Le 6 mois, Yori tsoune, troisième fils du Sadaïsin Fousiwara-no Mitsi fut rappelé par Masa go et Yosi toki à Kama koura ; ils dépêchèrent à Miyako Fósio -no Toki fousa, prince de Sagami, pour l'accompagner. Sur tout le chemin, les gens de guerre lui rendirent leurs hommages, quoiqu'il n'eût que deux ans. Masa go eut soin de lui, mais toute la direction des affaires fut confiée à Yosi toki.

La sœur aînée de Yori tomo avait été mariée au Tsiounagon Yosi yasou; elle avait eu de lui une fille qui épousa le Kiogok Yosi tsoune. Leur fils Mitsi ye épousa la fille de Saï yen si-no Kin tsoune. De ce mariage naquit Yori tsoune, qui par conséquent était successeur légitime de Yori tomo. Le Kawa-no kwansio

Toki moto, fils de Zenziô, et neveu de Yori tomo, vivant dans la province de Sourouga, prétendait à lui succéder; mais Yosi y toki envoya des troupes, et

se défit de lui.

Le 7 mois, l'ancien Daïri Go To ba-no in envoya des soldats pour chasser Minamoto-no Yori sighe, gouverneur du palais impérial, parce qu'il était mécontent de lui. Celui-ci se retira dans la salle Nin ziou den, faisant partie du palais, y mit le feu, et se fendit le ventre. Tous les trésors qui y étaient conservés devinrent la proie des flammes. Yori sighe était petit-fils de Yori masa.

Le 9 mois, Taïra-no Masa go nomma Yega-no Mitsi moune, frère aîné de la femme de Yosi toki, grand-juge à Kama koura. Son frère aîné Yega-no fankwan Mitsi souye devint gouverneur de Miyako, tous les deux étaient fort respectés.

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Le 1 mois de la 2o année (1220), le Daïri alla aux temples d'Iwasi midzou et de Kamo.

Dans le courant de la même année, il y eut plusieurs tremblemens de terre à Kama koura, ainsi que des incendies et des ouragans qui détruisirent beaucoup d'habitations de militaires.

Le 3 mois de la 3° année (1221), le Sanghi Fousiwara-no Masa tsoune

mourut.

Le 4 mois, le Go to ba-no zió o résolut de détruire la puissance des chefs militaires de Kama koura. Il était indigné de la conduite de Yosi toki, qui depuis la mort de Sane tomo agissait en tout suivant son bon plaisir, en dépit de la volonté du Daïri. Il manda donc Mori tô, commandant de Sinano, à la cour. Yori toki en ayant été informé, prit possession de cette province. Le Daïri voulut donner le district de Koura-fasi dans le Sets au prince Sira beno sin o Kame kikou, mais le commandant de la province refusa de le reconnaître. Le Daïri chargea alors Yosi toki de l'en punir; celui-ci lui adressa des représentations: Go To ba-no zio o en fut très-offensé, et envoya Fousiwarano Fide yasou vers Mioura-no Tane yosi pour se consulter avec lui sur la perte de Yosi toki. Tane yosi se montra disposé à le seconder, et commença aussitôt à lever des troupes. Tsoutsi mikado-no in, qui n'était pas mécontent de Yosi toki, tâcha en vain d'arranger les affaires.

Au même mois, le Daïri résigna en faveur de son fils Kane nari, qui n'avait alors que 4 ans : Fousiwara-no Ye sane perdit l'emploi de Kwanbak. Mitsi ye devint Setszio ou régent. Le Go To ba-no in reçut le titre de Itsi-no fo in, le Tsoutsi mikado-no in, celui de Tsiou in, et Zioun tok in celui de Sin in.

Le Fo in consulta le Sin in sur le moyen de détruire Yosi toki.
Le 5° mois, le Go To ba-no in vint au palais Koyo in; il y manda le Saï yen si-

no sadaïsio Fousiwara-no Kin tsoune avec son fils le Tsiounagon Sane ousi, et les fit emprisonner dans la salle Kou you den, parce qu'ils étaient d'intelligence avec Yosi toki. Il fit appeler de même le Yega-no fankwan Mitsi souye; celui-ci n'étant pas venu, il envoya Tane yosi, Fide yasou, Firo tsouna et Tsika firo avec les troupes de Miyako, pour le punir. Mitsi souye se défendit long-temps, mais ne voyant point de moyen de résister, il se coupa le ventre.

Fousiwara-no Mitsi tsika reçut de Go To ba-no in un ordre adressé à tous les militaires des contrées de Gokinaï et de Sits do1 de tuer Yosi toki.

Osi matsou fut dépêché par Tane yosi dans le Kwanto, avec une lettre pour son frère aîné Mioura-no Yosi moura, par laquelle il l'invitait à tuer Yosi toki. Au lieu d'y obéir, Yosi moura montra la lettre à celui-ci. Yosi toki fit arrêter et garrotter Osi matsou, courut chez Masa go, et y tint conseil avec Firo moto et Yosi nobou. Ils résolurent de marcher sur Miyako. Yosou toki, prince de Mousadzi, celui de Sagami Toki fousa, Asikaga-no Yosi ousi, et Mioura-no Yosi moura, arrivèrent du Tokaïdo avec cent mille hommes, Takeda-no Ogasa wara et Oyama-no Kokio avec cinquante mille hommes du Tôsando, et Tomo toki, second fils de Yosi toki, avec quarante mille hommes du Fokrokoudo.

Le 6 mois, Yasou toki et Toki fousa étaient entrés de vive force dans les provinces de Mino et de Owari; l'ancien Daïri Go To ba-no in envoya des troupes pour prendre possession des défilés de Oudzi et de Seta, mais elles furent mises en fuite par l'attaque furieuse et la force supérieure de l'ennemi. Yasou toki marcha de Oudzi et Toki fousa du Seta sur Miyako. Ils livrèrent bataille à l'armée de Go To ba-no in, qui fut totalement défaite. Tane yosi et Sasaki-no Firo tsouna se coupèrent le ventre; les autres chefs furent faits prisonniers ou tués. Parmi les premiers se trouvèrent Fousiwara-no Mitsi tomo, le Daïnagon Fousiwara-no Tada nobou, le Tsiounagon Fousiwara-no Ari masa, Fousiwara-no Moune yuki, et beaucoup d'officiers d'un moindre rang au service de Go To ba-no in. On les garrotta pour les mener au Kwantô; mais ils furent massacrés en route, à l'exception de Sada nobou, à qui l'on fit grâce de la vie, parce qu'il était parent de Sane tomo.

Yasou toki et Toki fousa s'établirent à Miyako, dans le Rokfara, qui est la demeure du gouverneur, et examinèrent la conduite de Go To ba-no in.

Le 7° mois, le Daïri Kane nari fut déposé; il alla demeurer au palais de Kou sio in.

Dans le courant du même mois, Toki ousi et Yasou yuki, fils de Yasou toki, province de la cour, et la huitième contrée. KL.

(1)道七 Sits do ou les sept chemins ou

contrées, sont celles dont se compose l'empire japonais, à l'exception du Gokinaï qui est la

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exilèrent Go To ba-no in dans la province de Sanouki, le Zioun tok in à l'île de Sado, le prince Masa nari sin o, fils de Go o Tba-no in, dans le Ta sima, le prince Yori fito sin o dans la province de Bizen, et Tsoutsi mikado-no in dans le Tosa, d'où il fut envoyé dans le Awa, plusieurs années après.

Lorsque Zioun tok in résigna l'empire en faveur de son fils Kane nari1, il avait régné 11 ans. Son fils n'ayant point été proclamé, n'est pas compté parmi les Daïri.

LXXXV. DAÏRIT GO FORI KAWA-NO IN.

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GO FORI KAWA-NO IN (Heou khů ho yuan), nommé auparavant Motsi fito (Meou jin), était petit-fils du Daïri Taka koura-no in, et fils du prince Mori sada sin o, frère aîné de Go To ba-no in, avec qui il vivait en mauvaise intelligence, parce qu'il n'avait pas succédé au Daïri, et qu'il fut obligé de vivre en simple particulier. Il porta le titre de Zi mio in-no miya.

La guerre étant terminée, Yosi toki proclama Motsi fito Daïri, le 7° mois de la 3o année du nengo Zio kiou. Ce prince n'avait alors que 10 ans. Sa mère Fousiwara-no Yosi ko était fille du Tsiounagon Moto ye: Mori sada, père du Daïri, reçut le titre de Taïzió ten o, et fut chargé de l'administration des affaires. Mitsi ye, père de Yori tsoune de Kama koura, ne fut plus régent, Konoye-no Ye sane le remplaça. Au surplus Yosi toki agissait, dans tout ce qui concernait le gouvernement de l'empire, selon son bon plaisir. Le prince de Mousadzi Yasou toki et celui de Sagami Toki fousa furent nommés gouverneurs de Miyako.

Dans l'hiver de la même année, l'Oudaïsin Fousiwara-no Ye mitsi devint

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