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de Sadaïsin; Itsi sio-no Ye tsoune devint Sadaïsin, le Kwa san-no in et Nadaïsin Mitsi masa fut fait Oudaïsin, et le Daïnagon Minamoto-no Mitsi nari Nadaïsin.

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Le sage voudrait que tout ce qui est compris « entre les quatre mers ne forme qu'une famille; mais s'il n'y avait pas union parfaite comme

« dans une même famille, on se verrait forcé d'avoir recours aux armes pour la rétablir.

« Un bon roi doit réfléchir à cela. »

Le même ouvrage ajoute: Cette lettre était accompagnée d'une autre du roi de la Corée, qui était également insolente. C'est pourquoi on n'y fit aucune réponse. Les Mongols envoyèrent encore trois ambassades semblables au Japon; toutes furent renvoyées, ce qui mit les Mongols en fureur. Ils vinrent donc avec 900 vaisseaux de guerre attaquer le Japon en 1274. Les chefs des Mongols étaient Woě tun; il avait le titre de Tou yuan saï, ou général en chef; Houng tchha khieou était Yeou fou yuan saï, ou général en second de droite, et Lieou foŭ thing, Tso fou yuan saï, général en second de gauche. Les trois corps de troupes coréennes étaient commandés par neuf généraux. L'armée comptait 25,000 Mongols et 8,000 Coréens; sur la flotte il y avait 6,700 matelots. Cette expédition partit de Ima tsou (lisez Kane tsoa, en Corée), et arriva onze jours après à l'île de Iki, où un combat naval eut lieu. Lieou foŭ thing ayant été tué d'un coup de flèche, son armée pensa à la retraite; mais pendant la nuit, un typhon accompagné d'une forte pluie attaqua les vaisseaux de guerre et les brisa contre les rochers du rivage, de sorte qu'une grande partie en fut détruite. Le général coréen Kin sin périt dans l'eau; enfin toute l'expédition fut détruite, et il

n'en retourna que 13,500 hommes environ.

L'année suivante (ou la 1re du nengo Ken zi 1275), les Mongols envoyèrent Thou chi toung, comme ambassadeur; il vint avec celui de la Corée à Kama koura, il y fut mis à mort, et sa tête publiquement exposée.

Dans la 4e année du même nengo (lisez du nengo Ko an 1281), les généraux mongols A thsu han et Fan wen hou partirent du Kiang nan, avec une expédition de 180,000 hommes de la Chine méridionale. Houng tchha hhicou et Hin tou conduisirent 40,000 Mongols, Coréens et , et les généraux

Chinois de Afou tsou 津合

coréens Kin fang khhing, Pho khicou et Kin tcheon ting arrivèrent en 24 jours au Japon, au village de Se kaï moura, dans la baie de Daï mio oura.

On envoya alors des ambassadeurs au temple de Ize, on offrit sur tous les autels de l'empire des sacrifices, et on adressa des prières aux divinités. Fôsio Toki moune, qui résidait à Kama koura, ordonna aux troupes rassemblées dans le Tsikouzen d'attaquer l'armée des Mongols, qui étaient arrivés à l'île de Iki. Un capitaine de vaisseau, qui avait 113 marins à bord, fut pous

par le vent contre l'ennemi, et eut un combat avec lui dans lequel il perdit 36 hommes de son équipage. Les troupes japonaises, s'étant mutuellement animées, attaquèrent la ligne des Mongols, y pénétrèrent, et y répandirent une grande confusion. Houng tchha khieou monta à cheval et s'efforça de porter partout du secours; le combat dura pendant toute la journée, et l'armée ennemie fut sévèrement maltraitée. Elle comptait plus de 3,000 morts. Hin tou et Houng tchha khieou renouvelèrent souvent le combat, mais toujours à leur détriment. A thsu han était tombé malade en route, et n'était pas venu avec eux. Fan wen hou arriva trop tard, et tout se trouvait dans une situation déplorable. Il avait sous ses ordres 3,500 bâtimens à bord desquels il se trouvait plus de 100,000 Chinois des provinces méridionales. Le 1er jour de la 8o lune, il s'éleva un vent

Le 7 du 6 mois, le Sayensi-no nudo sokokf Sane ousi, grand-père du Daïri et du Sin in, mourut âgé de 76 ans.

Le 11 mois, le Nadaïsin Mitsi nari fut destitué, et remplacé par Moro tada, fils de Ni sio-no Yosi sane.

Dans le courant de cette année, des ambassadeurs des Móko abordèrent sur un vaisseau coréen à Tsou sima (Toui ma tao), d'où ils emmenèrent deux habitans, nommés Tósirô et Yasiro. Les Môko les interrogèrent sur le Japon, leur firent quelques présens, et les renvoyèrent.

Le 1er mois de la 7° année (1270), Fosio Toki sighe mourut au Rokfara, à l'âge de 30 ans.

Le 11 mois, le Ni sio-no saki-no Kwanbak Yosi sane mourut âgé de 55 ans. Dans le courant du mois, le Seogoun Kore yasou obtint le second rang de la troisième classe, et le titre de général du milieu de la gauche; c'est alors qu'il prit le nom de famille Minamoto.

Dans la même année, l'ambassadeur des Môko Teô rió fits (Tchao liang py) arriva à la Corée, et demanda d'être transporté au Japon.

Le 3o mois de la 8o année (1271), le Kwasan-no in Mitsi masa eut sa démission comme Oudaïsin, Ni sio-no moro tada lui succéda, et le Kwasan-no in Moro tsougou fut nommé Nadaïsin.

Le 9o mois, l'ambassade des Môko, conduite par Teó rió fits, mouilla à Ima tsou (Kin tsin)1, dans la province de Tsikouzen. Ce dernier remit une lettre à laquelle on ne fit point de réponse, de sorte que l'ambassade fut

furieux qui détruisit toute son expédition et la submergea; la haute marée en jeta les débris sur le rivage. Houng tchha khieou, Fan wen hou et autres se sauvèrent par la fuite, mais personne ne sut de quel côté ils étaient allés. On prit vivans 3,000 hommes qu'on mit à mort dans l'île Fa ka ta (På kiŏ tao). Cependant on en épargna trois nommés Kan tchhang, Mŏ thsing et Ou wan ou; on les renvoya dans leur pays, pour qu'ils pussent y donner des nouvelles du succès de l'expédition. Il y eut encore trois tempêtes furieuses; elles furent excitées par le dieu des vents qui est vénéré à Ize. C'est pour cette raison que son temple reçut le titre honorifique de Kase-no miya (Foung koung), ou palais du vent. Ce titre lui fut accordé le 20 jour de la 6o année du nengo Zio o, ou 1293.

Les Japonais disent que le dieu du vent est une incarnation du souffle de Isanaghi-no mi

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Kin tsin, ce qui est plus exact et conforme à la dénomination japonaise Ima tsou. Ce n'est pas, comme le disent les livres chinois, une île, mais bien une presqu'île du district de Sima kori, de la province de Tsikouzen. Elle contient un bourg du même nom, et est située au nord de Ima sik, et à l'ouest-nord-ouest de Foukou oko, capitale de la province. La presqu'île de Ima tsou forme avec celle de Kara domari un golfe profond, que je ne trouve bien indiqué que sur la grande carte de l'île de Kiou ziou, qui a paru à Nangazaki, en 1783. — KL.

obligée de s'en retourner sans avoir rien fait. Cependant Yasiro l'accompagna comme ambassadeur. L'empereur des Môko l'admit en sa présence, le régala splendidement, et le renvoya.

Le 10 mois, Fosio-no Yosi moune alla de Kama koura à Miyako pour y remplir la place de gouverneur; il s'y logea au côté nord, et Toki souki au sud du Rokfara. Yosi moune était fils de Naga toki.

Le 1 mois de la 9° année (1272), Kore yasou fut avancé au second rang de la deuxième classe.

Le 15 du 2 mois, un ambassadeur arriva de Kama koura à la demeure de Fôsio Yosi moune, qui aussitôt investit la demeure de Toki souke au sud de Rokfara, et le tua. On avait découvert le dessein secret que celui-ci nourrissait de se révolter; car il était irrité de ce que son frère cadet avait succédé à son père. Ses complices Fósio Kin toki et Fósio Nori toki, qui demeurèrent à Kama koura, furent également punis de mort.

Le 17 de ce mois, le Go Saga-no Fowo mourut âgé de 53 ans. Pendant 20 ans, ou depuis sa résignation, il avait eu la direction des affaires à la cour. Pendant tout ce temps l'empire fut en paix, et le peuple vécut tranquille et content. On dit qu'à son lit de mort il insista pour que les descendans des Go Fouka kousa-no in et de Ki zan-no in succédassent alternativement comme Daïris, cependant cet usage résulta principalement des mesures salutaires que prit Fosio Toki moune.

Le 5° mois de la 10° année (1273), le Kwanbak Fakats kasa-no Moto tada fut renvoyé, et remplacé par Kousio-no Tada ye.

Le même mois, Fósio-no Masa moura, quatrième fils de Yosi toki, mourut à l'âge de 69 ans.

Le 6 mois, Fosio-no Yosi moura, quatrième fils de Sighe toki, fut nommé premier ministre du Seogoun par Toki moune, en place de Masa moura.

Le 8 mois, le San Sina-no saki-no sadaïsin Fousiwara-no Sane o mourut âgé de 57 ans ; il était fort respecté comme beau-père du Daïri et du Sin in. La même année, Teó rió fits (Tchao liang pỹ) arriva une seconde fois comme ambassadeur des Môko; il ne put obtenir la permission d'aller ni å Miyako, ni à Kama koura, et fut renvoyé de Taï saï fou.

Le 1 mois de la 11° année (1274), le Daïri résigna l'empire à son fils Yo fito; il était alors âgé de 20 ans; il en avait régné 15, savoir 1 avec le nengo 5 ans avec celui de Ko tsió, et 11 avec celui de Boun yeï.

Boun o,

XC. DAÏRIGA OU DA-NO IN.

治建

Nengo

(De 1275 à 1289 de J. C.)

Ken zi (Kian tchi), de 1275 à 1277,

732 Kô an (Houng ngan), de 1278 à 1287.

GO OU DA-NO IN (Heou Yu to yuan), nommé auparavant Yo fito, était le fils aîné de Ki zan-no in; sa mère était fille du Sadaïsin Fousiwara-no Sane o. Il naquit au 12 mois de la 4° année du nengo Boun yeï; au 1er mois de la 11o année, il succéda à son père, et fut proclamé Daïri le 3o mois, à l'âge de 8 ans. Le Kiousio-no kwanbak Tada ye remplit la place de régent; Go Fouka kousa-no in reçut alors le titre de Fo in, et Ki zan-no in celui de Sin in.

Le 2 mois, le Sayensi saki-no oudaïsin Kin moto mourut âgé de 55 ans, ainsi que le Tok daï si saki-no sokokf Sane moto, qui avait atteint l'âge de 72 ans.

Les Môko, offensés de ne pas recevoir de réponse aux lettres qu'ils avaient envoyées à différentes reprises, dépêchèrent au 3 mois de cette année deux généraux avec trois cents grands vaisseaux, trois cents autres de moindre grandeur, trois cents petits montés par une forte armée destinée à attaquer le Japon. A la cour du Daïri, on adressa des prières ferventes à plusieurs dieux; du Kwantô on envoya des ordres dans le Tsoukouzi de se préparer à la

résistance.

Le 6o mois, Tada ye régent fut renvoyé, et eut l'Itsi sio-no Sadaïsin Ye tsoune pour successeur.

y com

Le 7° mois, l'ancien Seogoun Moune taka sin o mourut à l'âge de 35 ans. Le 10 mois, la flotte des Môko mouilla à l'île de Tsiou sima. Ils battirent les Japonais. Les Môko furent défaits parce qu'ils manquaient de flèches; ils s'enfuirent avec leurs vaisseaux de différens côtés, et retournèrent chez eux après une perte très-considérable.

Le même mois, Firo fito, fils de Go Fouka kousa-no in, fut déclaré Taïsi ; il aurait été Daïri avant Ki zan-no in, mais Go Saga-no in ayant ayant désiré que Ki zanno in lui succédât, sa mère la Daïgou-no Nio in l'avait annoncé dans le Kwantô : ainsi Yo fito fut de nouveau déclaré successeur au trône. Ki zan-no in après son abdication continuait à gouverner selon son bon plaisir, et tenait Go Fouka kousa-no in éloigné de toutes les affaires. Celui-ci en fut indigné et résolut de se faire prêtre; cependant quand son fils devint Taïsi par les démarches de Fôsio Toki moune, il en fut fort réjoui, abandonna ce dessein, et se récon

cilia avec Ki zan-no in. L'impératrice Daïgou-no Nio in fut également contente

de cet arrangement.

Depuis ce temps, la succession des Daïris fut toujours réglée dans le Kwanto (c'est-à-dire par le Seogoun).

Le 2o mois de la 1 année du nengo Ken zi (1275), To sei tsiou (Thou chi tchoung) arriva en qualité d'ambassadeur de Môko, accompagné de quelques Coréens. Cette légation fut obligée de s'arrêter à Taï saï fou; seulement trois de ses membres purent aller à Kama koura; ils n'obtinrent pas la permission de venir à Miyako. L'ambassadeur avait apporté une lettre; on n'y répondit pas.

Le 6 mois, l'ancien régent Kousio-no Tada ye mourut à l'âge de 47 ans. Le 8 mois, le Kwasan-no in et Saki-no Oudaïsin Mitsi masa fut nommé Taïzio daïsin.

Le 10 mois, Itsi sio-no Ye tsoune régent et Sadaïsin fut congédié; le Tokdaïsi saki-no Kwanbak Kane fira le remplaça comme régent.

Le 12 mois, le Nisio-no Oudaïsin Moro tada devint Sadaïsin, et le Kiousiono daïnagon Tada nori Oudaïsin. Le Kwasan-no in Moro tsougou perdit la place de Nadaïsin, et eut Konoye-no Ye moto pour successeur; Tada nori était fils de Tada ye, et Ye moto fils de Moto fira.

Le même mois, Fósio-no Toki kouni arriva à Miyako pour en être gouverneur, et prit sa demeure dans la partie méridionale du Rokfara.

Dans le courant de l'année, le prêtre Itsi pen (Y pian) fonda l'observance bouddhique appelée Zi sió (Chi tsoung).

Le 5o mois de la 2o année (1276), le Kwasan-no in sokokf Mitsi masa mourut à l'âge de 44 ans.

Le 12° mois, le régent Kane fira fut de nouveau fait Taïziô daïsin. Dans la même année, un ambassadeur des Môko débarqua dans la province Naga to; on le fit venir à Kama koura, où il fut décapité.

Le 1 mois de la 3o année (1277), le Daïri prit la robe virile; il avait alors 11 ans. Kane fira lui imposa le bonnet, et Sana akira lui rasa les cheveux. Le même mois, il rendit une visite à l'ancien Daïri Kame yama-no in. Le 3 mois, il alla au temple Iwasi midzou, et le 4 mois au temple Kamo. Dans le courant de ce mois, Kane fira Taïziô daïsin perdit cet emploi. Le 5° mois, Fôsio-no Toki masa, premier ministre du Seogoun, obtint sa démission; il se rasa la tête, et alla demeurer dans la province de Sina no; Toki moune conserva seul l'emploi de premier ministre.

Le 12° mois, le Tôgou, ou successeur au trône, Firo fito, prit la robe virile; le Nisio-no Sadaïsin Moro tada lui mit le bonnet, et Minamoto-no Tomo mori lui rasa les cheveux du front.

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