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il avait épousé la fille d'Ouye souki Motsi tomo; par cet arrangement, la partie orientale de l'empire resta long-temps en repos.

Le 1 mois de la 3o année (1446), Itsi sio-no Kane yosi fut nommé Taïziô daïsin; il eut le rang au-dessus du Kwanbak Sadaïsin Fousa tsougou. Le Nadaïsin Toki fousa fut remplacé par le Do in-no Daïnagon Sane firo. Kane yosi, qui avait alors 46 ans, était un homme très-instruit; il composa beaucoup d'ouvrages, entre autres le Sinto, le Kodo et le Boudz gakf1; Sane firo avait aussi de grands talens.

Le 4o mois, le Kwanbak Fousa tsougou demanda sa démission de la place de Sadaïsin; le Takats kasa-no Oudaïsin Fousa fira lui succéda, et le Nisio-no Daïnagon Motsi mitsi devint Oudaïsin.

Dans le même mois, le Seogoun Yosi nari commença à s'appliquer à la lecture, et à monter à cheval.

Le 12 mois, le Seogoun reçut une patente du Daïri, par laquelle son nom de Yosi nari était approuvé; elle lui fut portée par l'Oudaïsin Nisio-no Motsi mitsi. Il obtint aussi le second rang de la cinquième classe.

Ziou fó, connu aussi sous le titre honorifique de Soui keï (Soui khi), prêtre du temple Siókokfsi, fut, dans le cours de cette année, nommé grand prêtre du temple Rok won in, et chef de tous les prêtres; emploi que les grands prêtres de ce temple conservent encore de nos jours. Toutes les affaires relatives aux temples doivent leur être adressées; ils consultent à ce sujet le Seogoun.

Le 2 mois de la 4 année (1447), Yosi nari fut élevé au premier rang la cinquième classe et fait Zi ziou.

Le 4 mois, Yosi nari commença l'exercice de la chasse des chiens 2.

de

Le 5 mois, Togas-no Si ró et son oncle Yasou taka sollicitèrent la régence de la province de Kaga; le Kwanreï Katsou moto favorisa le dernier, et Fatake yama Tok fon le premier. La province fut donc partagée entre eux.

Le 6 mois, l'Itsisio-no Kane yosi désira obtenir la place de Kwanbak; O kata, mère de Yosi nari, était très-portée pour lui; en conséquence, le Seogoun l'appuya. Il en résulta que Konoye-no Fousa tsougou reçut sa démission, et que Kane yosi le remplaça.

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Le 11 mois, Yosi nari, qui s'exerçait à tirer de l'arc, commença à frapper le but.

Ce mois-ci, un des gens de Fatake yama, dans la province de Kii-no kouni, trancha la tête de Yen man in, général de l'ancien Daïri du Sud, et l'apporta à Miyako.

Le même mois, le Fousimi do-no nudo sin o Do kin, père du Daïri, fut honoré du titre de Taï ziô ten o. Il céda sa maison et toutes ses propriétés à Sada tsoune sin o, le plus jeune des frères de sa femme, et les descendans de celui-ci y demeurent encore aujourd'hui 1.

Le 2 mois de la 5° année (1448), le Daïri alla faire une visite à son père le Taï ziô ten o; la route était partout gardée par les troupes de Foso kawa Katsou moto.

Le 8 mois, Akamats sama-no ski revint de la Corée, et trama une révolte; mais il fut reconnu et puni de mort; sa tête fut envoyée à Miyako.

Le 12 mois, Yosi nari fut nommé Sama-no kami.

Le 16 du 4 mois de la 1 année du nengo Foo tok (1449), Yosi nari fut couronné par le Kwanreï prince de Mousadzi Foso kawa Katsou moto; les cheveux du tour de la tête lui furent rasés par le Foso kawa Minbou-no zio Nori farou. A cette époque, la direction des affaires était entièrement entre les mains de la famille Foso kawa. Le Naka yama-no Seizio Tsika mitsi vint en qualité d'ambassadeur complimenter Yosi nari de la part du Daïri, et lui apporta un sabre en présent. Le Seogoun lui remit en retour pour le Daïri un présent de poudre d'or, un sabre et un cheval; l'envoyé reçut aussi un sabre et un cheval. Katsou moto donna à cette occasion une fête; et le lendemain, Yosi nari fut régalé par Fatake yama.

Le 19, tous les officiers du Daïri et les princes vinrent complimenter le Seogoun, à l'exception du Kwanbak Kane yosi, qui étant le premier de la cour du Daïri, ne s'y rendit pas.

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Le 29, Yosi nari reçut le titre de Zeï i daï Seogoun. La patente lui en fut porpar un Gheki ou premier secrétaire; elle fut reçue par Sada tsika, prince d'Izé, qui lui offrit un présent de la part du Seogoun. Katsou moto commença ce jour-là d'apposer le sceau de Yosi nari à tous les écrits et lettres officielles.

Le 8 mois, Yosi nari fut fait Sanghi et général du milieu de la gauche; il obtint aussi le second rang de la quatrième classe. Le même jour, il se rendit en voiture à la cour du Daïri, afin de le remercier de son avancement; il portait les habits de cérémonie qu'il avait reçus de ce monarque, et avait une couronne sur la tête. Katsou moto l'accompagnait.

(1) C'est-à-dire, à l'époque de la composition de cet ouvrage (en 1652). KL.

Le 11 mois, Fatake yama Tok fon, qui depuis quelque temps avait quitté l'emploi de Kwanreï, l'obtint de nouveau.

Le 1er mois de la 2o année (1450), Yosi nari monta au cinquième rang la troisième classe.

Le 3 mois, il devint Gon Daïnagon.

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Le 4 mois, le Kwanbak Kane yosi perdit la place de Taïziô daïsin. Le 5o mois, Do in-no Sane firo fut remplacé comme Nadaïsin par le Nisi Sansio saki-no Daïnagon Kin yasou.

Le 6o mois, Kin yasou reçut sa démission, et le Sansio-no Daïnagon Sane kazou le remplaça. Le même mois, Yosi nari fut

deuxième classe.

promu au second

rang de la

Le 7° mois, il se rendit à la cour du Daïri, ayant tous les officiers de ce prince à sa suite.

Le 8 mois, le Seogoun ordonna par écrit à Naka bara-no Moro masou d'adresser des instructions au peuple. Depuis ce temps, la même chose se pratique tous les ans, au printemps et à l'automne.

Le 7° mois de la 3° année (1451), des gens des îles Riou kiou (Lieou khieou) arrivèrent pour la première fois au Japon1.

Le 8o mois, Yosi nari adressa une lettre à l'empereur de la Chine.

Le 9° mois, un officier du Kwanreï Tok fon ayant tué un serviteur de Motsi kiyo, celui-ci en fut offensé, et appela Tok fon à un combat singulier. Cependant le Foso kawa Ouma-do kami Nari kata arrangea cette affaire, et l'assassin fut remis à Motsi kiyo, qui lui-même le tailla en pièces.

Le 10° mois de la 1re année du nengo Kó tok (1452), le Kouga-no saki-no Nadaïsin Minamoto-no Kiyo mitsi fut nommé Taïziô daïsin. Sansio-no Sane kazou fut remplacé comme Nadaïsin par l'Itsisio-no Daïnagon Nori fousa. Foso kawa Katsou moto, prince de Mousadzi, devint de nouveau Kwanreï.

Le 3 mois de la 2o année (1453), Yosi nari obtint le second rang de la première classe.

Le 4 mois, Itsi sio-no Kane yosi quitta la place de Kwanbak; l'Oudaïsin Nisio-no Motsi mitsi le remplaça.

Le 6 mois, le nom du Seogoun Yosi nari fut changé en celui de Yosi masa. Le même mois, Kane yosi obtint le rang de Tsioun san goû, ce qui le mit de pair avec les parens du Daïri; il reçut aussi la permission d'avoir une suite militaire dans son train, telle qu'elle avait été accordée à Tada Fito kin.

(1) Voyez ma traduction du San kokf tsou ran to sets, ou Aperçu des trois Royaumes. Paris, 1832, p. 176. — KL.

Le 9 mois, le Kouga-no Ziôkokf Minamoto-no Kiyo mitsi mourut âgé de 61 ans.

Le 12 mois, Yosi masa fut honoré des titres de Ghensi-no tsió ziou (Yuan chi tchhang tche) et de Siou gakf zioun wa rio in-no béto (Tsiang hiŏ chun ho liang yuan piě tang).

Le 4 mois de la 3o année (1454), il s'éleva une dispute entre le prince d'Iyo Fatake yama Yosi nari1 et celui d'Owari Fatake yama Masa naga, sur leurs droits héréditaires. Tok fon, n'ayant point d'enfans, avait adopté autrefois Masa naga, frère cadet de Motsi tomi; dans la suite il eut un fils, qui fut nommé Yosi nari : alors il renvoya Masa naga, et obtint une permission écrite du Seogoun de le faire tuer. Mais Foso kawa Katsou moto et Yama na Zo sen (nommé auparavant Motsi toyo), qui protégeaient Masa naga, l'empêchèrent d'exécuter ce projet. Masa naga se tint caché dans la maison du premier, tandis que ses gens l'étaient dans celle de Zo sen.

Le 7° mois, Nisio-no Motsi mitsi obtint sa démission des places de Kwanbak et d'Oudaïsin; le Takats kasa-no Sadaïsin Fousa fira devint Kwanbak, et le Do in saki-no Nadaisin Sane firo Oudaïsin.

Le 8 mois, Yama na Zo sen, et les membres de la famille de Fatake yama, réunirent auprès d'eux tous les hommes sans aveu. Cette démarche causa une grande consternation dans toute la ville de Miyako. Le prince de Sagami Yama na Nori uki, le Foso kawa Fiobou-no ziô Fatsou fisa et Take da Zuregasi vinrent pour garder la cour du Seogoun.

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Le 21 de ce mois, Zo sen fit investir par les siens, pendant la nuit, la demeure de Tok fon, et y fit mettre le feu : Tok fon se sauva avec Yosi nari; ce dernier se retira dans la province de Kawatsi, et son père se cacha dans le temple Ken in si, où il resta tout seul dans la salle Saïrai in. Masa naga se mit alors en possession de toutes les propriétés de Tok fon, et alla ensuite rendre ses devoirs au Seogoun Yosi masa, qui révoqua la permission écrite de le tuer. Cependant considérant Zo sen comme la cause première de cette commotion, il dépêcha des gens pour le mettre à mort. Katsou moto sut pourtant l'apaiser, et Zo sen fut exilé dans la province de Tasima. Nori toya, fils de Zo sen, resta au service du Seogoun; Katsou moto rejeta tout le blâme sur Isogafe Zuregasi, officier de Zo sen, lequel fut exécuté en présence de Yosi masa, ce qui rétablit le repos dans la capitale.

Asou kaga Nari ousi, fils de l'ancien Seogoun du Kwantô, Motsi ousi, s'enga

(1) Le nom de ce Yosi nari diffère de celui

du Seogoun. Celui du premier s'écrit 就義

(I tsiou), celui de l'autre

.KL.

成義(Itchhing).

gea le 12 mois avec Nari tomo, fils d'Ousi tomo, à se défaire de l'Ouye souki oukio-no souke Nori tada, ennemi de Motsi ousi et d'Ousi tomo. Naga o, officier d'Ouye souki, alla demander du secours à Ouye souki Fousa aki, qui demeurait dans la province de Ietsingo. De là il marcha vers la province de Kootsouke, assiégea Kama koura, attaqua Nari ousi, le vainquit, et l'obligea de se sauver dans le Simotske, où il s'établit à Koga, place où ses descendans portent encore le nom de Koga-no gozio. Fousa aki établit sa demeure à Kama koura, et gouverna toute la partie orientale de l'empire. Depuis ce temps, l'empire fut constamment ravagé par des guerres civiles.

Le 5o mois de la 1 année du nengo Ko zió (1455), Foso kawa Nari uki, prince de Sanouki, regrettant que la famille d'Akamats ne fût plus dans les emplois, supplia le Seogoun de l'assister et de la rétablir. Comme Yama na Zo zen vivait dans la retraite, il crut le temps favorable pour cette demande. Le Seogoun fit en effet venir Fiko goro Nori nao, cousin d'Akamats Mitsou souke, lui fit grâce, et lui accorda de nouveau la régence de la province de Farima, qui était le pays de Zo sen. Celui-ci, irrité de cet arrangement, quitta sa retraite, et réunit des forces considérables, avec lesquelles il marcha contre Nori nao qu'il tua. Il poursuivit alors sa route vers Miyako, où sa réputation était si bien établie, que tout le monde le craignait.

Le 6 mois, Takats kasa-no Fousa fira reçut sa démission des places de Kwanbak et de Sadaïsin; Nisio-no Motsi mitsi devint de nouveau Kwanbak, et le Saï yen si saki-no Nadaïsin Kin na, Taïziô daïsin.

Le 7° mois, Fatake yama Yosi nari, fils de Tok fon, excita une révolte dans le Kawatsi et le Yamato; il se rendit maître de tout le pays voisin de Kata oka. Le Seogoun le fit revenir à Miyako, et le réconcilia avec Masa naga.

Le 8 mois, le Do in-no Oudaïsin Sane firo fut fait Sadaïsin, l'Itsisio-no Nadaïsin Nori fousa Oudaïsin, et le Konoye-no Daïnagon Nori moto Nadaïsin. Le Seogoun Yosi masa devint Oudaïsiô, ou grand général de la droite.

Le 1 mois de la 2° année (1456), le Seogoun fut nommé Ba rio-no ghio kan ou surintendant des écuries du Daïri.

Le 3 mois, Yosi masa se rendit au temple d'Iwasi midzou; tous les officiers du Daïri étaient à sa suite.

Le 8 mois, Taïziô ten o Do kin, père du Daïri, mourut âgé de 85 ans; on lui donna le titre posthume de Go zó kwó in.

Dans le courant de cette année, le Seogoun Yosi masa expédia une lettre au roi de la Corée.

Le 2 mois de la 1 année du nengo Tsió rok (1457), Tsió tok Yosi toyo obtint la place de Sadaïsin, et le second rang de la première classe.

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