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Dans la 7° année (1757), Yin man-no miya alla à Yosi-no.

Dans la 10° année (1760), Minamoto-no Ye farou devint Seogoun.
Dans la 12o année (1762), le Daïri abdiqua.

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GO SAKOURA MATSI-NO IN (Heou yng ting yuan) était sœur du Daïri et fille aînée de Sakoura matsi-no in. Avant son avénement au trône, elle s'appelait Tsi si (Tchi tsu). Elle succéda à son frère, qui avait abdiqué, le 7° jour de la 11o lune de la 11° année du nengo Fo rek (1761).

Dans la 13° année (1763), on répara le temple de Ni ko.

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La 1TM des années Meï wa, Tsiou nan gouts (Thsieou nan yuě) arriva comme ambassadeur de la Corée. Le roi des îles Lieou khieou envoya également une ambassade à la cour.

Dans la 3o année (1766), on découvrit une conspiration tramée contre le Seogoun à Yedo, par Yama gata Daï ni et Fou si Ou mon, et on arrêta les principaux coupables.

L'année suivante, le 21 jour de la 8° lune, Daï ni et Ou mon furent exécutés, d'après la sentence prononcée par le prince Abe Iyo-no kami.

On fit des travaux dans les lits des rivières de l'est de l'empire, pour rendre plus navigables, et on renouvela les digues.

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Dans la 5° année (1768), on fit les monnaies de cuivre appelées Zi mon

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GO MOMO SONO-NO IN (Heou thao yuan yuan) était le fils aîné de Momo sonono in. Avant son avénement au trône il portait le nom de Fana fito (Yng jin).

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Dans la 1 année du nengo An yeï (1772), on frappa les pièces d'argent appelées Ni zou (Eul tchu). Grand incendie à Yedo.

L'année suivante (1773), un autre incendie dévasta la même ville. Dans la 3o année (1774), on construisit le pont O kawa bas à Yedo. Dans la 5 année (1776), le Seogoun Ye farou alla faire ses dévotions au temple de Ni ko.

La 8° année, le 24° jour de la 2o lune, mourut Minamoto Ye moto, Taïsi ou prince successeur du Seogoun. Il fut enterré dans le temple d'Ouye no

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SEN TO GO SIO (Sian toung yu so) n'est pas un nom, mais le titre qu'on donne à chaque Daïri qui abdique et se retire des affaires. Il signifie Place impériale de la caverne des Immortels. Ce Daïri, qui est le père de celui qui règne à présent, s'appelait avant son avénement au trône Tomo fito (Kian jin). Sa mère Omi ya go zio était fille de l'ancien Kwanbak Konoye Zioun sangou woutsi saki.

Dans la 2° année du nengo Ten mió (1782) parut l'ouvrage Sin sen sen pou (Sin tchuan thsian phou), contenant une description des monnaies de cuivre chinoises et japonaises, rédigé par Minamoto-no Masa tsouna, prince de Kotsouke et d'Oki, fils de Nobou tsouna, prince héréditaire de la province de Tamba, et portant le titre de prince de Kotsouke et d'Iyo.

Dans l'année suivante (1783), le 4° jour du 7° mois, ou le 1er juillet, une éruption de la montagne sulfureuse d'Asama, dans la province de Sinano, occasionna des dégâts affreux. Plus de vingt-sept villages furent engloutis. Cette éruption dura jusqu'au 8 du même mois, ou le 5 juillet.

Dans la 4 année (1784), le 21 du 3o mois, on célébra dans tout l'empire une grande fête en l'honneur de Kô bô daï si, mort 950 ans avant cette époque. Dans la 6° année (1786), le 8 du 9° mois, mourut le Seogoun Ye farou.

Il reçut le titre posthume de Sun mio in, et fut enterré dans le temple d'Ouye no à Yedo.

KIN

CXXI. DAÏRI LA KIN ZIÔ TEN o.

(De 1818 jusqu'à nos jours.)

政文

Nengo Boun sei (Wen tching).

ZIO TEN O (Kin chang thian houang) ouA Kin zió kwó te

(Kin chang houang ti), c'est-à-dire l'empereur auguste actuellement régnant, est le titre qu'on donne aux Daïri pendant leur règne. Celui-ci portait avant son avénement au trône le nom de Aya fito (Hoeï jin).

SUR LES DAÏRI,

OU EMPEREURS DU JAPON.

C'est une erreur généralement répandue parmi nous, qu'il existe au Japon deux empereurs, l'un ecclésiastique, l'autre civil. On donne ordinairement la première épithète au Daïri 1, qui est le véritable empereur, et l'autre au Seogoun (Tsiang kiun) 2, qui, en effet, n'est que le premier dignitaire militaire de l'empire, ou général en chef de l'armée. Il est vrai que les Seogoun ont usurpé le pouvoir suprême, et que par le fait le Daïri est soumis à leur influence; mais cet état de choses, quoique consacré par une longue habitude, est illégal, et le Seogoun n'est, même au Japon, pas autrement regardé que comme le premier officier du Daïri, et nullement comme un second empereur. La dignité du dernier n'est pas non plus ecclésiastique, comme on le croit généralement; c'est un monarque comme un autre, mais un monarque dont les ancêtres ont eu la faiblesse de se laisser arracher le pouvoir par les chefs militaires de l'empire.

La famille des Daïri est censée descendre des Divinités qui anciennement gouvernaient le Japon. Ten sio daï sin, ou le grand Esprit de la lumière du ciel, déesse qui paraît être une personnification du soleil, est regardée comme la fondatrice de cette famille; car un de ses descendans, Zin mou ten o, fit la conquête de la plus grande partie du Japon, et prit le titre d'empereur, l'an 660 avant J. C.

Les Daïri portent, comme les empereurs de la Chine, le titre de Ten si ou Fils du ciel. Leur race passe pour impérissable, et le peuple croit

(1) 裏大

Daï ri, en chinois Tali, signifie le grand Intérieur, c'est-à-dire le palais impérial. C'est le terme ordinaire dont on se sert pour désigner l'empereur, parce qu'il est défendu de prononcer son nom, qui d'ailleurs est ignoré de son vivant par la multitude. On l'appelle cependant aussi Mikado, en chinois Ti, ou

empereur

(2) Ce mot, qu'on prononce ordinairement Seogoun, s'écrit en japonais Sió goun : c'est le terme chinois Tsiang kiun, qui signifie général en chef. C'est une faute d'écrire Djogoun, car la consonne dj (le arabe) n'existe pas en japonais.

que quand un Daïri n'a pas d'enfans, le ciel lui en procure un. Encore aujourd'hui, quand un empereur du Japon se trouve sans héritier, il finit par en trouver un près d'un des arbres plantés à côté de son palais. C'est ordinairement un enfant choisi secrètement par lui-même dans une des familles les plus illustres de sa cour, et qu'on a soin de placer à l'endroit indiqué.

On donne aux Daïri, après leur mort, un titre honorifique sous lequel ils sont mentionnés dans l'histoire. Autrefois ces titres avaient rapport à leurs bonnes ou mauvaises actions; mais depuis le 56° Daïri, ce furent les palais ou les lieux de leur résidence qui servirent à former ces titres. A la mort d'un empereur, le corps de logis qu'il avait habité était détruit, et l'on en construisait un autre pour son successeur, dans l'enceinte de la cour impériale. Le défunt recevait alors le nom du lieu où s'était trouvé son palais. Tous les Daïri, jusqu'au 61o, ont porté le titre de Ten o (en chinois Thian houang), c'est-à-dire l'auguste du ciel. Le 61° fut le premier qui prit le titre de in (en chinois yuan), palais, et on l'appela Zu ziak-no in, c'est-à-dire le Palais de l'oiseau rouge. Le 62° Daïri eut encore le titre de Ten o, parce qu'il suivait la religion de Sin to; le 81° le porta de même, étant mort enfant, avant d'avoir été instruit dans la doctrine de Sia ka, ou Bouddha; car c'est dans les livres bouddhiques écrits en chinois quein (yuan) signifie palais.

Quoique les Daïri soient censés, pendant leur vie, être attachés à la religion primitive du Japon, ou celle de Sin to, l'on observe des usages bouddhiques à leurs funérailles, qui ont lieu près du temple Zin you si, situé en dehors de la cour impériale et à côté du temple du Daï bouts, ou du grand Bouddha. En face de ce temple coule une petite rivière, sur laquelle est placé le pont nommé Yomi-no ouki basi. C'est jusqu'à ce pont que le corps est porté, accompagné de toute la pompe qu'un Daïri étale pendant sa vie; mais, arrivé là, il est reçu par les prêtres de Sia ka, et enterré suivant leur rite.

Le pouvoir dont les Daïri jouissaient anciennement s'est écroulé par degrés. Un premier coup lui fut porté en 1180, lorsque Taïra-no Kiyo mori s'empara de la personne de l'ancien Daïri Go Ziro kawa-no Fówo, et le confina à Foukou wara, où le pavillon Ro-no go sio lui servit de prison. Ce prince malheureux fit alors remettre en secret, par le prêtre Mongok, à Yori tomo, qui était exilé depuis 1160 dans la province d'Ize, l'ordre écrit de sa main d'arriver sans délai à son secours. Yori tomo rassembla aussitôt une armée avec laquelle il battit, à chaque rencontre, les troupes de la famille des Feïke, de laquelle était Kiyo mori. Celui-ci mourut en 1181, et eut pour successeur son fils Moune mori, homme de peu de talens, qui fut entièrement défait par Yori

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