GOLD COAST.

Return of Traffic in Arms and Ammunition in the Gold Coast Colony for the half year ended 30th June 1899.

CÔTE D'OR.

Relevé du trafic des armes et des munitions dans la colonie de la Côte d'Or pendant le semestre écoulé le 30 juin 1899.

NIGER COAST PROTECTORATE.

Return required under the Firearms Ordinance-1894 (Section 8).

This Return is to be filled up and forwarded every six months (1st January and 1st July) to H. B. M.'s Deputy Commissioner and Vice-Consul.

Bonny.

Brass

Warri

Sapele & Benin

I certify that the above is a true and correct Return.

PROTECTORAT DE LA CÔTE du niger.

Relevé prescrit par l'ordonnance concernant les armes à feu, 1894 (Article 8).

Ce relevé doit être rempli et envoyé tous les six mois (le 1er janvier et le 1er juillet) au Commissaire délégué et Vice-Consul de S. M. B.

EAST AFRICA AND INDIAN OCEAN. Report by Sir A. Hardinge on the British East Africa Protectorate for the Year 1897-1898.

(Extract.)

No cases (1) of internal Slave Trade trading within the area in which domestic slavery is legal have come before the Courts or other authorities, but since the famine began to be felt this summer, the Wanyika have once more attempted to sell their children for grain, not, however, to the coast people, who are afraid to buy them, but to each other.

The local Executive have successfully stopped this practice, and the District Officer for Malindi took the opportunity of the arrest of five natives of Giriama, three of whom were charged with selling their infant daughters, and two with buying them, to make a public pronouncement on the subject in the presence of a great assembly of the Elders of Giriami. The prisoners all pleaded guilty, and urged that it was an ancient recognized custom in their country to exchange, mortgage, or sell females at any stage of life, and the sellers added that only their ignorance of our laws, combined with extreme poverty, due to the famine, had induced them to part with these children in order to provide food for the remainder of their families.

It appeared that in all three cases the children were sold not as slaves in the strict sense of the term, but as wives or concubines for the purchasers' sons, on the payment of « Mbumda », a sort of dowry, for them, and were to remain in the custody of their mothers pending the coming of age of their husbands, who were all three still boys.

(1) I find eight cases of « slave dealing » among the criminal returns for Seyyidieh; but the Acting Judicial officer tells me that these were all by aboriginal natives mostly of the Giriama tribe, outside the Zanzibar limits.-A. H. H.

AFRIQUE ORIENTALE ET OCÉAN INDIEN. Rapport de Sir A. Hardinge concernant le Protectorat de l'Afrique orientale anglaise pour l'année 1897-1898.

(Extrait.)

Aucun fait (') de traite intérieure, dans la zone où l'esclavage domestique est légalement reconnu, n'a été porté devant les tribunaux ni devant les autres autorités; mais depuis que la famine a commencé à se faire sentir, cet été, les Wanyika ont essayé de nouveau de vendre leurs enfants en échange de blé, non pas toutefois aux gens de la côte, qui n'osent pas se prêter à ce commerce, mais entre eux.

Le gouvernement local a heureusement mis fin à ces pratiques, et l'agent du district de Malindi a profité de l'arrestation de cinq indigènes de Giriama, dont trois sous l'inculpation d'avoir vendu leurs enfants du sexe féminin, et deux sous celle de les avoir achetés, pour juger publiquement cette affaire en présence de l'assemblée des Anciens de Giriama.

Les prisonniers firent des aveux complets, et alléguèrent que c'était une coutume longtemps reconnue dans le pays d'échanger, de céder et de vendre les femmes de tout àge. Les vendeurs ajoutaient que seule l'ignorance des lois, jointe à l'extrême pauvreté où ils se trouvaient par suite de la famine, les avait décidés à se séparer de leurs enfants, afin de se procurer les aliments nécessaires aux autres membres de leurs familles.

Il a été établi que dans ces trois cas les petites filles ont été vendues, non pas comme esclaves, dans le sens strict du mot, mais comme épouses ou concubines pour les fils des acheteurs, moyennant paiement d'une sorte de dot ou « Mbunda »>, et qu'elles devaient rester sous la garde de leurs mères en attendant que leurs maris, qui étaient encore de tout jeunes garçons, eussent atteint l'âge de puberté.