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la première, en 1673, toutes les institutions relatives à l'encouragement, et une notice des amateurs français font partie de cet ouvrage, fait par un homme qui a passé sa vie à cultiver les arts et à voir des tableaux.

Considérations sur Pétat de la peinture en Italie, dans les quatre siècles qui ont précédé celui de Raphaël: par un membre de l'académie de Crotone. Br. in-8°. Mongio aîné.

ESTAMPES.

Le regret maternel, estampe de 15 pouces et demi de large sur 22 pouces de haut, gravée par Delegergue, d'après un tableau de Lebel, élève de M. David. Chez l'Auteur, rue du Four, faubourg Saint-Germain, no. 11, et Bance l'ainé, rue St.-Denis, no. 114. Prix, en noir avec la la lettre, 6 fr. En couleur, 12 fr.

Cette estampe représente une jeune femme arrivant à la campagne pour y voir son enfant, qu'elle y avait mis en nourrice. Le trouvant mort dans son berceau, elle le presse sur son sein et s'abandonne à la plus vive douleur. La nourrice voulant éviter les reproches de la mère, se retire eu pleurant avec son enfant.

POÉSIES.

Les Fleurs, idylles morales suivies de poésies diverses; par E. Constant Dubos, professeur au Lycée impérial à Paris. 1 v. in-8°. Léopold Collin. 3 fr. 50 c. 4 fr.

Cet ouvrage, que l'auteur présente avec modestie, comme un simple délassement d'occupations plus sérieuses,

annonce un homme exercé dans la poésie française: il nous a paru avoir bien saisi le caractère de l'Idylle. Ce qui ajoute encore du prix à son ouvrage, c'est qu'il lui a donné un but moral.

Les Fleurs, rêve allégorique, par madame Victorine M***. Br, in-8°. Buisson. 75 c.

Peu de poètes, comme l'auteur de timide réserve, avec autant de talent, cette jolie pièce de vers, auraient eu la de garder comine elle l'a fait, l'anobyine.

La Guerre, poëme en 8 chants, par B. J. Piche. 1 vol. in-8°. Veuve Nyon. 3 fr. 4 fr.

On croirait que, dans ce bizarre oùvrage, l'auteur a voulu faire la guerre au bon goût.

Les quatre saisons du Parnasse, ou choix de poésies légères depuis le commencement du dix-neuvième siècle, avec des mélanges littéraires et des notices sur les ouvrages nouveaux et sur les nouvelles pièces de théatre; par M. Fayolle. Quatrième année 1808 Ete. I vol. in-12 avec gravures. Felicier et madame Dubois. Le prix de l'abonnement pour les quatre volumes de l'année est de 10 fr.. 12 fr. Celui de chaque volume séparé est de 3 fr.—3 fr. 75 c.

Parmi un choix de pièces intéressantes, on distinguera surtout, dans ce volume, une ode sur Michel-Ange, par M. Chenedollé, des fragmens de l'Enéide, par MM. Fayolle et De la Tresne, un essai sur l'astronomie, par M. de Fontanes; et parmi les mélan ges, on distinguera aussi les articles de MM. Gallais, Legouvé et Châteaubriant

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Ve. CLASSE. Etude des Langues.

Le Feuilleton en Vaudevilles, annonce en couplets de toutes les annonces en prose, les nouvelles politiques exceptées. Première, seconde et troisième semaines.

Cette bluette paraît tous les huit jours, à dater du premier dimanche de juillet 1808. Chaque numéro est de 24 pages, petit romain. Chez Hubert et compagnie, rue des Fossés-M. -le-Prince, n°. 12. Le prix de l'abonnement, pour chaque trimestre, est de 6 fr.-6 fr. 75 c. Il y a des exemplaires en vélin, couverts d'une manière élégante.

LITTÉRATURE.

Recherches critiques et historiques sur la langue et la litérature de l'Egypte, par Etienne Quatremère. 1 vol. in-8°. De

l'imprimerie impériale. Gallandet Renouard. 12 fr. 13 fr.

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tion, n'étant pas susceptible d'analyse, Cet ouvrage, d'une profonde érudi

nous nous bornerons à donner le simple aperçu des objets qui y sont traités. mées et les Romains. 2) De la langue 1) La langue égyptienne sous les Ptoléégyptienne sous les Arabes. 3) Sort de la langue égyptienne en Europe. 4) Sur la langue égyptienne en général. 5) Sur le dialecte baschmourique.

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Du Génie des peuples anciens ou Tableau historique et litté raire du développement de l'esprit humain chez les peuples anciens, depuis les premiers temps connus jusqu'à l'ère chrétienue; par mad. V. de C****. 4 vol. in-8°. Maradan. 24 fr.

Nous reviendrons sur cet ouvrage.

CINQUIEME CLASSE.

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les quatorze cents grouppes du syllabaire que les Mantchoux enseignent à leurs enfans, mais encore comme le tableau

de tous les mots du Dictionnaire universel de la langue mantchoue. Il est incomparablement plus simple et plus complet que l'ancien syllabaire, dans lequel les Mantchoux se sont efforcés de réunir toutes les formes de leurs lettres, puisqu'il contient plusieurs formes fréquemment usitées qui ne se rencontrent que dans les quatorze cents grouppes de ce syllabaire.

Le plus puissant encouragement que l'auteur ait eu dans cette pénible entreprise, a été le desir d'être le premier en France, peut-être même en Europe, qui ait fait connaître une langue beaucoup moins difficile que celle des Chinois, et qui contient tous les trésors de leur littérature, puisque, suivant le P.

Amyot, il n'existe pas un seul bon livre chinois qui ne soit traduit en mantchou. Cet ouvrage est composé de trois chapitres. Le premier roule sur l'utilité du mantchou. Le second contient des recherches sur l'origine de cette langue. Le troisième renferme un précis chronologique sur le mantchou. - Origine et formation des caractères mantchoux. - Les douze classes de l'alphabet tartare-mantchon. Les ligatures. Remarques sur la langue des TartaresMantchoux, extraites de la description géographique, etc., de l'empire de la Chine et de la Tartarie chinoise du P. Duhalde. Une notice tirée du même ouvrage. Enfin une table des matières.

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L'auteur annonce, dans sa préface, d'où nous avons tiré cette ra ide notice, qu'il espère pouvoir publier trois grammaires mantchoues, avec des dialogues accompagnés d'une analyse grammaticale.

miers devaient être décernés dans la séance publique du 6 avril 1808.

Dans cette séance, aucuns mémoires, aucunes pièces de poésie n'ayant paru mériter les deux prix relatifs au tableau litéraire de la France et aux embellissemens de Paris, elle a décerné le nouveau prix d'éloquence, dont le sujet était l'éloge de Corneille, à M. Victorin Fabre, et l'accessit à M. Auger. Il a été fait mention honorable de deux autres discours, dont l'un est de M. Chazet.

La classe d'histoire et de littérature ancienne, dans sa séance publique du premier juillet 1808, a proclamé le prix, dont le sujet était :

Examiner quelle a été l'influence des croisades sur la liberté civile des peuples de l'Europe, sur leur civilisation, et sur les progrès des lumières, du commerce et de l'industrie. » Elle a partagé le prix entre deux mémoires envoyés sur cette question, qui

NOUVELLES LITTÉRAIRES. lui ont paru avoir un droit égal à ce

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a

La classe de la langue et de la littérature française du même Institut, proposé, pour la quatrième fois, pour sujet du prix d'éloquence, qui devait être décerné en l'an 1808, le tableau littéraire de la France au dix-huitième siècle. Elle avait annoncé, dès l'année dernière, que le sujet du prix de poésie, qui sera décerné en 1809, était les embellissemens de Paris. Elle a cru devoir annoncer d'avance, pour sujet du prix d'éloquence qui sera décerné en l'an 1810, l'éloge de Jean de la Bruyère.

Ces trois prix seront chacun une médaille d'or de 1500 fr. Les deux pre

prix, quoique par un genre de mérite deux mémoires sont MM. Choiseuilun peu différent. Les auteurs de ces Daillecourt, et M. Heeren, professeur d'histoire à l'université de Göttingue..

Elle a distingué encore honorablement trois autres mémoires. L'auteur

du premier ne s'est pas jusqu'ici fait connaître. Les auteurs des deux autres sont, M. Lemoine et M. Prévôt d'Iray, censeur des études au Lycée impérial.

La même classe propose pour sujet du prix qui sera décerné le premier juillet 1810, la question suivante:

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Quel fut, sous le gouvernement « des Goths, l'état civil et politique des peuples de l'Italie ? Quels furent les principes fondamentaux de la législation de Théodoric et de ses successeurs; et spécialement quelles furent les distinctions qu'elle établit entre les vainqueurs et les peuples vaincus? »

Le prix sera une médaille d'or de 1500 fr. Les ouvrages envoyés au concours devront être écrits en français ou

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V. CLASSE. Ouvrage sous presse.

en latin, et ne seront reçus que jusqu'au premier avril 1810.

Le sujet du prix proposé par la société de médecine de Lyou est le sui

vant :

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Quels sont les effets des brouillards « sur la santé, en raison du sexe, de l'âge, du tempérament? Y a-t-il des moyens de se garantir de leurs mau« vais effets? Quelles sont les maladies auxquelles ces brouillards donnent lieu? Quelle est leur influence dans les maladies graves, et quels sont les moyens de guérison dans les unes et de soulagement dans les autres. «< Les mémoires seront écrits en français ou en latin, et adressés franc de port, avant le premier janvier 1810, à M. Balme, secrétaire-général de la société à Lyon, rue des Bois, no. 8o.

QUVRAGE SOUS PRESSE.

L'abondance des matières nous ayant forcé de n'annoncer que d'une manière tronquée l'ouvrage suivant, nous en transcrivons ici le prospectus. Nouveau Cours complet d'Agriculture théorique et pratique, contenant, par ordre alphabétique, la grande et la petitte culture, l'économie rurale, la médecine vétérinaire, etc, etc. ; ouvrage rédigé sur le plan de celui de l'abbé Rozier, duquel on a conservé tous les articles dont la bonté a été prouvée par l'expérience; par les Membres de la section d'agriculture de l'Institut MM. Thouin, professeur d'agriculturs au Muséum d'histoire naturelle; Parmentier, inspecteur-général du service de santé; Tessier, inspecteur des établissemens ruraux appartenant au gouvernement; Huzard, inspecteur des écoles vétérinaires de France; Sylvestre, chef

du bureau d'agriculture au mi nistère de l'Intérieur; Bosc, inspecteur des pépiniaires impériales et de celles du gouvernement; tous membres de la société d'agriculture de Paris; et par MM. Chaptal, Lacroix, Perthuis, Yvart, Decandole, Du Tour.

Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis la publication des premiers volumes du cours de Rozier. Dans cet intervalle mémorable, l'agriculture et les sciences dont elle emprunte les lumières, ont fait de grands progrès. Cependant cette branche essentielle de la prospérité publique et particulière n'offre aucun ouvrage général qui retrace diguement l'état actuel de nos connaissances. Le choix des hommes qui concourent à l'entreprise que nous annonçons, présage le mérite, et doit en garantir le succès. Leurs noms, connus dans l'Europe par de nombreux travaux, la confiance qu'ils obtiennent du gouvernesciences, confirment cette espérance. went, le rang qu'ils occupent dans les Ils rempliront la tâche qu'ils s'imposent, d'une manière digne de leur réputation; et parmi leurs titres les plus honorables on pourra compter un livre important pour les premiers besoins de

la société.

en

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DE LA

LITTÉRATURE DE FRANCE.

SEPTIEME CAHIER. 1808.

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Les doubles prix, séparés par un tiret cottés aux articles annonces dans ce journal, designent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent necessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

PREMIERE CLASSE.

HISTOIRE NATURELLE.

Annales du Muséum d'Histoire naturelle. 6, cahier (LXVI. de la collection). 6. année. in-4°. Tourneisen, fils.

Ce cahier contient : 1) Mémoire sur un nouveau genre de liquéfaction ignée, qui explique la formation des laves lithoïdes, par M. de Drée. 2) Suite des plantes du corollaire de Tournefort, par M. Desfontaines. 3) Mémoire sur le grand buccin de nos côtes (buccinum undatum) Linnée ; et sur son

Journal général, 1808. No. 7.

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