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rence,

usieurs personnes célèbres de Flosont préférables à tous les tableaux de Cimabué que l'auteur a pu réunir, de ce Cimabué qu'on s'est accoutumé à considérer comme le restaurateur de la peinture chez les modernes. Entre ces deux peintres, on en trouve deux qui sont dignes de quelques éloges Tafi Florentin et Margheritone d'Arezzo. Fra Filippo Lippi, peintre du quinzième siècle, a peint, sous le nom de caissons, d'énormes tableaux sur bois où l'on voit les arabesques, qu'on prétend que Raphaël n'avait vus nulle part, où l'on trouve une grande fraicheur de coloris, une assurance de pinceau qui n'est accompagnée d'aucun repentir, des draperies raisonnées des morceaux d'architecture éclaircis du jour convenable, et même assez d'érudition pour prouver que le peintre a sû connaître les vêtemeus respectifs des nations, les usages, les animaux, et les plantes du climat où la scène se passe.

Pendant que Guido de Sienne tra vaillait en Toscane, Venise avait une école, qu'on nomme ancienne école Vénitienne. Cette école à produit très

peu de tableaux; des adorations de mages et de pasteurs, quelques madonnes.

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Après André Picco, Barnaba, les deux Bizzamano Guido de Sienne, l'école ancienne de Venise, Tafi, Mar gheritone, Cimabué, qui fleurirent jusqu'à la fin du treizième siècle, se présentent Spinello d'Arezzo Buffal macco et Giotto élève de Cimabué, qui peignaient dans le quatorzième siècle. Ce Giotto paraît à l'auteur de la brochure, mériter une attention particulière. On remarque que ses ouvrages religieux, quoique supérieurs à ceux de Guido de Sienne et de Cimabué, sont inférieurs à d'autres ouvrages, il a traité des sujets profanes, ou des scènes politiques dont il était témoin. L'auteur de la brochure s'est attaché à rechercher ceux de ses tableaux qui sont dans ce dernier genre, et il a eu le bonheur d'acquérir un tableau qui

représente des guerriers florentins prê tant serment devant une statue de la justice. Ce tableau porte les armes de Médicis, auxquels il a appartenu.

A la tête des peintres du quinzième siècle, on trouve Masanio, auteur très-aimé de Raphaël, qui dessinait d'après lui; Fra Lippi, dont il a été précédemment parlé, ensuite SandroBotticelli, Pesello Peselli, David et Dominique Ghirlandajo son frère, enfin Pierre Perugin, qui ferme la chaîne des peintres qui ont fleuri en Italie avant Raphaël.

Les ouvrages de ces peintres, et d'un assez grand nombre d'autres qui ont fleuri dans les quatre siècles en question, forment une collection de iro tableaux, qu'avec une rare persévérance l'auteur de la brochure a recueillis, et qui sont tous réunis à Paris, dans un même local. L'auteur en donne la description, siècle par siècle, et les jugemens qu'il porte sur ces tableaux, annoncent une grande connaissance de l'art..

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POESIE S..

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Les trois règnes de la nature = poëme en huit chants, par J. Delille avec des notes › par M. Cuvier, et autres savans. 2 vol. ornés de figures. Nicolle et Giguet et Michaud, in- 18, pa pier fin grand-raisin. 2 fig. 7 fr. Le même, vélin superfin; br. en cart. 4 fig. 16 fr. Le même ; satin et cart 4 fig, avant la lettre. 20 fr.; in-8°. pap, fin grandraisin, 2 fig. 12 fr. Le même vélin superfin br. en cart. 2 fig. 28 fr. Le même sat. et cart. avant la lettre, 36 fr. ( L'in-4o. paraîtra incessamment).

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220

IV. CLASSE. Poésies.

réunis sous un même titre, qui ne peut régulièrement s'appliquer qu'aux quatre derniers chants. Dans les quatre pre miers, le poéte chante les quatre élémens: ce n'est que dans les quatre autres qu'il célèbre les trois âges de la

uature.

Dans sa préface, M. Delille a voulu justifier cette violation manifeste du grand principe de l'unité, dont sa couscience poétique l'avait à l'avance averti, il rappelle, à cet effet, le raisonnement qu'employait feu M. Darcet, pour lever ses scrupules à cet égard. Mais ne peut-on pas reprocher à M. Delille le s'en être rapporté, pour la plus importante partie de son poëme, la composition, au jugement d'un savant très recommandable sans doute, mais qui probablement ne réunissait pas, commie Aristote, avec des connaissances profondes en histoire naturelle, en physique, en chimie, la théorie de la poétique. Nous diviserons en deux articles, l'examen très rapide que nous allons faire du poëme de M. Delille. Le premier roulera sur les quatre chants des élémens. Le second, sur les quatre chants du règne de la nature proprement dit..

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qu'offrent les quatre élémens, on retrouve fréquemment ce talent éminent qui distingue toutes les productions de M. Delille. Une coupe heureuse du vers, l'art de combiner des mots en ap¬ parence insociables, de la précision dans l'expression, de l'harmonie dans le tour: mais toutes ces beautés, et beaucoup d'autres, ne peuvent pas sauver l'aridité des détails auxquels se livre le poète. La chimie, dans ses savantes analyses, la haute physique, dans l'explication de divers phénomènes, né figurent pas avantageusement dans la poćsie. On est étonné sans doute de ces tours de force par lesquels le poète soumet au joug de la rime, et resserre dans les bornes du rithme, ce qu'il n'est pas même facile d'exposer en prose; mais on n'est qu'étonné, l'on n'est point charmé; et l'on veut toujours l'être dans la lecture d'un poëme. Il faut néanmoins excepter de cette critique la description des phénomènes de l'électricité: M. Delille a sú la parer des plus riantes couleurs.

Divers épisodes embellissent les quatre premiers chants. Le poète n'a jamais développé plus de talent que dans le sublime tableau qu'il a tracé de l'armée entière de Cambyse ensevelie par les vents dans les sables de l'Asie. Celui du feu, considéré dans nos foyers, est plein de charmes il semble que M. Delille ait emprunté la palette de Lafontaine, L'épisode de Musidore surprise au bain par son amant, n'est pas d'une invention bien neuve ; mais le poète a sû rajeunir ce sujet par une peinture animée des charmes de cette baigneuse, où l'on retrouve la magie du peintre d'Armide. On regrette que dans la description de la peste et de ses ravages, il soit resté inférieur à Lucrèce, à Virgile, à Lafontaine même. Mais le touchant épisode du bucheron qui périt engourdi de froid et enseveli dans la neige, tandis que sa prévoyante compagne préparait du feu pour le réchauffer, et des alimens pour le restaurer, prouve que M. Delille sait trouver la route du coeur 2 comme il a l'art de charmer l'oreille.

Les loisirs, ou contes et poésies diverses, de M. Pons de Verdun, -nouvelle édition, 1 vol. in-12. Capelle et Renand, 3 fr.

Le jeu de mains, poëme inédit en trois chants, par C. C. Rulhères, suivi de son discours sur les disputes, et de plusieurs pièces du même auteur, également inédites, 1 vol. in- 18. Desenne et Nicolle, 4 fr.-4 fr. 55 c.

THEATRES.

L'étourdie, ou la Coquette sans le savoir. Comédie en un acte par L. J. Le Maire. Br. in-8°. Hénée, fr. 50 c.

Les amours de Bayard, ou le Chevalier sans peur et sans reproche. Comédie héroïque en quatre actes, par J. N. Monvel, de l'institut. Br. in-8° Même adresse. 1 fr 80 c. - 2 fr.

Le bon naturel et vérité, ou la petite école des femmes. Comédie en un acte et en vers, par M. F. Dumolard. Br. in - 89.

Martinet, I fr. 20 c.1 fr. 50 c.

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Aventures parisiennes, avant et depuis la révolution ; etc. 3 vol· in-12. Maugeret fils, 6 fr. — 7 fr

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Marie de Brabant
reine de
France, roman historique, par.
F. P. A. Maugeret, 2 vol. in-12.
Mtme adresse, 3 fr. 4 fr.

Tancrède, ou la conquête de l'épée de Roland; 2 vol. in-12. Mlle. Pillot, 3 fr. - 4 fr.

Le monastère de Jully, ou la cour de Philippe-le-Bel, roman historique et anecdotique. 2 vol. in-12. madame Déniarets ; 3 fr. -4 fr.

Léontine de Blondheim, par Auguste de Kotzebue, traduit de l'allemand, par H. L. G. 3 vol. in-12. Buisson. 6 fr. 8 fr.

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222 IV. CLASSE. Musique, Littérature, Antiquités.

arrangés et variés, andante, rondeaux, walts, etc. Troisième livraison. On souscrit au bureau dudit journal, rue Traver. sière St.-Honore, no. 37, pour douze livraisons, 15 1.16 l. 50 s.

Journal de violon, par P. et J. J. Leduc composé d'ouvertures d'opéra, opéra-comique français et italiens, airs arrangés et variés, andante, rondeaux et waltz etc. Troisieme livraison. Même

adresse, et mêmes prix que le précédent.

Journal de lyre, ou guittare, par les meilleurs auteurs publiques, par P. et J. J.Leduc.Ce journal

contient 48 numéros de chacun 2

pages d'impression on douze livraisons. La même adresse que les deux précédens. Prix de l'abonnement, 9 l. — 9 l. 10 S.

Journal d'airs, romances et duos de divers auteurs, avec accompagnement de harpe, publié par P. et J. J. Leduc. Sixième livraison. Ce journal contient 48 numéros ou douze livraisons. Même adresse que pour les 3 précédens. Prix 16 l. 10 s.

LITTERATURE.

Idylles de Théocrite, traduites en français, par J. B. Gail professeur de littérature au collége de France. Nouvelle édition, ornée de figures gravées d'après les dessins de Barbier et Beauchet, 3 vol. Petit in-4°. Chez l'auteur, au collège de France. Papier vélin, 24 fr. Plus

grand papier vélin, 30 fr. Le même, figures avant la lettre 40 fr. in-8°. grec, latin, français, 13 fr. ; in-12, français seulement, 5 fr.

Les siècles de la littérature française, ou recueil d'extraits et de fragmens. depuis le huitième siècle jusqu'au dix-huitième, par G. N. P. H***., I vol. in-8°. de 350 pages. Dufour, 5 fr. 6 fr. 50 c.

De la littérature des nègres, ou

recherches sur leur facultés in-
tellectuelles, leur qualités mo-
rales et leur littérature, suivies

de notices sur la vie et les ou-
vrages des nègres qui se sont
distingués dans les sciences. par
S. Grégoire, membre du Sénat-
conservateur et de l'Institut
I vol. in-8°. Maradan, 4 fr.
- 5 fr.

Hymnes de Callimaqué, lé Cyré-
néen, traduits du grec, en vers
latins de même mesure que ceux
de l'original, avec la version
française, le texte et des notes,
par M. Petit- Radel, docteur-
médecin, professeur de l'école
de Paris. Chez les libraires du
Tribunat, 3 fr. — 4 fr.

ANTIQUITÉ S.

Mémoires de l'académie celtique, ou recherches sur les antiquités celtiques, gauloises et françai ses, publiés par l'académie cel tique. 1., 2., 3. et 4°. cahiers. Il paraît chaque mois un cahier de ces mémoires, d'environ 150

pages, in-8°, orné de gravures, ce qui formera par an 3 vol. de 500 pages chacun, terminés par

une table des matières. On souscrit à Paris chez Dubray, imprimeur, rue de Vantadour, n°. 5. Prix de la souscription des 12 cahiers, 25 fr. 32 fr.

Recueil d'antiquités romaines et gauloises trouvées dan la Flandre proprement dite, avec désignation des lieux où elles. ont été découvertes, par M. J. de Bast, chanoine de la cathédrale, et curé de Saint-Nicolas, à Gand, membre de plusieurs académies. Nouvelle édition, augmentée de deux tiers par l'auteur, avec trois cents gravures et enrichie de remarques historiques et critiques sur plusieurs points intéressans de la période romaine et du moyen âge. I vol. in-4°. Gand, A. B. Steven, Paris, Treuttel et Würtz. 25 fr. 26 fr.

,

Cet ouvrage forme un supplément d'autant plus intéressant aux antiquités égyptiennes, étrusques, grecques, romaines et gauloises du comte de Caylus, et au recueil d'antiquités dans les Gaules de la Sauvagère, que ces deux écri

vains n'ont point étendu leurs recherches dans la Belgique où il y avait une maines, surtout d'après le long séjour moisson si ample à faire d'antiquités roque les romains sion de Jules César jusqu'à celle des y ont fait depuis l'inva Francs. C'est principalement de ces antiquités, dont la plus grande partie consiste en medailles, que M. Bast s'est occupé.

Dans l'introduction, il a rassemblé quelques notices qui lui ont paru propres à éclaircir les difficultés que pouvaient présenter les passages des char tes et la description des médailles citées dans son recueil. 1 a jugé, avec raison que ces explications n'étaient pas inuti les, puisque dans le nombre même des personnes les plus instrnites dans l'histoire de la patrie, il en est plusieurs qui ne se sont pas appliquées particu hèrement à l'étude de la diplomatique, et de la numismatique.

Dans le cours de son ouvrage,

M.

Bast ne se borne pas, en parcourant la Belgique, et même le Boulonais, à y tions, précieux restes de la domination recueillir les médailles et les inscripromaine, il étend ses recherches aux monumens du moyen âge; et les char tes qu'il cite à l'appui de ces découvertes, jettent un grand jour sur l'histoire de ces monumens. Son ouvrage est ter miné par un tableau des empereurs, des impératrices, des Césars et des usurpa teurs, dont les médailles, découvertes dans la Flandre proprement dite, sont citées dans son recueil.

CINQUIÈME CLASSE.

MÉLANGES.

Quvres complettes de madame la marquise de Lambert, suivies

de ses lettres à plusieurs personnes célèbres. Seule édition complète, I vol. in-8°. Léopold Collin. 5 fr. 6 fr.

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