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24 III. CLASSE. Philosophie, Économie politique.

et à Paris, chez Brunot- les opinions de plusieurs économistes

Labbé.

Recherches sur la nature et l'origine de la richesse publique, et sur les moyens et les causes qui concourent à son accroisse ment; par le comte de Lauder dale, ministre-plénipotentiaire de S. M. Britannique près de la cour de France en 1807: traduit de l'anglais par M. La Gentil de Lavaïsse. i vol, in-8°. Dentu. 5 fr. - 6 fr.

Jusqu'à Smith, on avait confondu tant en Angleterre qu'en France, l'économie politique dont l'objet est de montrer comment la richesse naît, se répand, se détruit, avec la statistique qui n'est que l'exposition de l'état des productions et des consommations d'une contrée à telles époques, et avec la politique dont l'office est de désigner les rapports qui entre le gouvernement et le peuple, et ceux des gouvernemens

entre eux.

Smith a circonscrit l'économie politique dans ses véritables limites, et il a singulièrement éclairé cette science, qu'avaient obscurcie les théories, à quelques égards néanmoins estimables, des économistes en France, et que n'avaient fait qu'ébaucher quelques écrits des économistes anglais, tels que Dave. nant, Stewart et d'autres.

Dans son traité d'économie politique, M. Say a rassemblé, avec une lumineuse méthode, tout ce que les meilleurs écrivains, et particulièrement Smith, avaient écrit de plus satisfaisant sur l'économie politique; mais il a rarement discuté les principes qu'avaient posés ses prédécesseurs, et il paraît avoir considéré ceux de Smith comme inattaquables.

Lord Lauderdale, qui paraît avoir fait une profonde étude des matières d'économie politique, n'a pas été si réservé. Il a attaqué vigoureusement et réfuté, ce nous semble, avec succès,

sur plusieurs points relatifs à la nature des richesses; il a relevé les méprises où ils sont tombés dans la manière de

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les apprécier et de fixer les différentes valeurs qui les composent, Tout en rendant hommage à Smith, tout en reconnaissant les obligations que lui a la science de l'économie politique lord Lauderdale a combattu l'idée que cet économiste s'était faite de ce qu'il faut entendre par valeur, et qui l'avait fait uniquement dépendre de la qualité des choses. Lord Lauderdale a posé pour principe que cette qualité intricsèque des choses ne suffit pas pour constituer leur valeur ; qu'elles n'acquèrent véritablement cette valeur, qu'autant qu'elles joignent à un certain degré de rareté des qualités qui en font l'objet de nos désirs; que, pour toute espèce de marchandises le degré de valeur dépend de la proportion entre la demande et la quantité de la marchandise; qu'il ne peut y avoir de valeur fixe, intrinsèque et constante dans les choses puisque cette valeur tient à des circonstances indépendantes de la qualité même de la chose.

Entrant ensuite en matière, lord Lauderdale s'attache à établir contre l'opinion généralement accréditée, et même contre Smith, qu'il est faux que la richesse publique, la richesse nationale, soit la somme ou l'ensemble des fortunes particulières et des richesses individuelles. Car, d'après le principe qui ne peut pas être contesté, que la valeur dépend de son degré de rareté respectivement aux demandes qu'on en fait, il suffirait, pour augmenter la richesse d'un état, en la supposant, comme le font les économistes, la somme des fortunes particulières, de rendre rare dans tel pays un objet utile et commun, parce qu'alors ceux qui le posséderaient devenant riches, la nation le serait nécessairement. Ainsi le gouvernement, par exemple, aurait intérêt à rendre les subsistances rares, les objets de nécessité rares, afin que les richesses particulières

particulières qui, dans l'hypothèse, forment la richesse publique, en fussent d'autant augmentées. C'est en partant de ce dangereux principe, que certains économistes, en France sur tout, voulaient que les produits de la culture fussent chers, le prix du blé surtout extrêmement haut, attendu, disaient-ils, que toute richesse venant. de la terre, plus les propriétaires seraient riches par le surhaussement du prix des denrées, plus le gouvernement pourrait en tirer d'impôts..

Lord Lauderdale fait voir les conséquences fâcheuses d'une pareille doc trine par une suite de raisonnemens qu'une analyse rendrait très-imparfaitement, et qu'il faut lire dans l'ouvrage même.

Après avoir combattu ce système

lord Lauderdale examine, avec une grande sagacité, en quoi consistent les sources de la fortune publique ; il démontre qu'elles ne sont pas le résultat d'une seule cause toujours agissante, mais de plusieurs à la fois, de la terre, du travail et du revenu des capitaux. Telles sont les trois branches qui, suivant l'auteur, embrassent tous les moyens qui, dans un état bien ordonné, entretiennent l'aisance et produisent la richesse nationale.

Après avoir ainsi indiqué les sources de cette richesse, il examine d'abord s'il est possible d'accroître la richesse publique par d'autres moyens que ceux qui la produisent; il traite ensuite des inoyens d'augmenter la richesse et indique enfin les causes qui en règlent l'accroissement.

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QUATRIÈME

BEAUX-ARTS.

Cours historique et élémentaire de Peinture, ou Galerie complète du Musée Napoléon; par Filhol. Cinquante-septième et cinquante-huitième livraisons, Chez l'Auteur, rue de l'Odéon, n°. 35, et Freuttel et Würtz. Le prix de chaque livraison est de 8 fr. sur papier fin nom de jésus; de 12 fr. sur papier vélin ; et in 4. papier vélin, figure avant la lettre, 24 fr. On paie chaque livraison en la rece

vant.

La cinquante-septième livraison renferme: 1) Le Christ au tombeau d'Annibal Carraché, gravé à l'eau-forte par Lorouge, terminé par Dambrun. 2) Apollon et Daphné, par l'Albane,

Journal général, 1808. No. 1.

CLASS E.

gravé à l'eau forte par Châtaigner terminé par Niquet. 3) La Bénédiction de Jacob, par Coning, gravée par OortPeau-forte par Desaule, man. 4) Paysage de P. Bril, gravé à terminé par Bovinet. 5) Portrait d'un Militaire, présumé l'ouvrage de Van-Tol, élève de Gérard Dow, gravé par Boutreis. 6) Cupidon antique, dessiné par Vauthier, gravé par Bourgeois.

2

La cinquante-huitième livraison renferme: 1) Saint Bruno recevant l'habit de son ordre, de Lesueur, gravé à l'eau-forte par Quéverdo, terminé par Niquet. 2) Le Maréchal et sa famille par Lenain, gravé à l'eau forte par Quéverdo, terminé par Massard père. 3) Un Militaire faisant servir des rafraîchissemens, de G. Metzu, gravé à l'eau-forte par Châtaigner, terminé par Villerey. 4) Paysage par J. Vanhuysum, gravé à l'eau-forte et terminé par Pillement. 5) Portrait d'Arnaud d'Andilly, par Philippe de Champaigns,

D

V. CLASSE. Estampes.

26
graré à l'eau-forie par Boutrois, ter-
miné par Dague. 6) Minerve et Serapis,
antiques dessinés par Vauthier, gravés
par Héna,

dre Delaborde. in-8°. Lenormant et Delance.

«rément sans cette considération. » Nous sommes loin de souscrire à

cette modeste déclaration.

A la tête de ce discours, l'auteur a fait placer l'avis suivant : « L'auteur Galerie de Saint-Bruno, peinte l'a fait réimprimer, afin de mieux faire connaître le plan de cette enpar Lesueur et exposée au palais treprise et l'intérêt qu'elle peut prédu Sénat, soigneusement gra-senter; il n'aurait pas cru que cet vée au trait, avec une des- « écrit valût la peine de paraître sépacription analytique et raisonnée de chaque tableau et une notice sur la vie de ce grand peintre, par M. L. R. F. 1 vol. in-8°. avec 26 gravures, dont 2 doubles. Prix 9 fr. pour Paris, et 10 fr. frane de port; sur papier vélin et d'Hollande, 18 fr. pour Paris, et 19 fr. franc de port. A Paris, chez Treuttel et Würtz, libraires, rue de Lille, no. 17; et à Strasbourg, méme Maison de commerce,

Les amateurs des arts verront avec intérêt ce volume consacré à la Galerie de Saint-Bruno, qui n'a pas encore été publiée dans son ensemble; il forme le dixième du Manuel du Muséum français, et peut servir de complément aux autres collections relatives au Musée Napoléon.

Le prix des to volumes du Manuel du Muséuin français, contenant l'œuvre de Poussin, Dominiquin, Rubens Raphaël, Lebrun, Van Ostade, Gérard Dow et Van Dyk, Vernet, Titien, Paul Véronèse, Lesueur, est de 70 fr. 50 c. pour Paris, et de 82 fr. franc de port. Sur pap. vélin et d'Hol lande 141 fr. pour Paris, et 152 fr, 50 c. franc de port.

Discours sur la vie de la campagne et la composition des jardins, tiré de l'ouvrage intitulé: Description des nouveaux jardins de la France et de ses anciens châteaux par Alexan

Ce discours renferme un tableau très-bien fait des charmes qu'offre la campagne à ceux qui ne sont point gâtés par les plaisirs factices des villes; des recherches très curieuses et toujours appuyées d'autorités sur les maisons de campagne des Romains, sur aïeux; des anecdotes intéressantes et les habitations champêtres de nos neuves sur les créations fastueuses de Versailles et de Marly; enfin une critique judicieuse et sans amertume des petits jardins appelés si improprement jardins anglais. La pureté du style de l'auteur répond à la pureté de son goût dans les divers jugemens qu'il porte.

ESTAMPE S.

Le Matin, le Soir et la Nuit,
trois estampes gravées par feu
M. Regnault, d'après ses ta
bleaux. Chez Ponce, enclos des
Feuillans, n°. 1o. 4 fr. chaque.

Bétail s'abreuvant et Bétail en
repos, peints par Knip; les ani-
Bosquet
naux gravés à l'eau-forte par
Bosquet, et le paysage par
Fortier. Prix de chaque es
tampe, 12 fr. En couleur 24 fr.

C'est pour vous que je la cultivé,
estampe dessinée par Bergeret,
gravée par Benoist. a fr.

Ayez pitié de moi, estampe

d'après le tableau de Maillet, gravée par Benoist. a fr.

La Paix appuyée sur la Victoire qui remet dans le foureau le glaive des combats, féconde la corne d'abondance épuisée par la guerre, et que lui présente un génie. Estampe d'après le tableau de Mailles, gravée par Cozenave.

Un Génie tutélaire rallume de son flambeau les feux éteints de la Religion, et rend à la Justice sa balance. Estampe d'après le tableau de Maillet gravée par Piot.

Le Matin, le Soir, estampes d'après Carle Dujardin; les animaux gravés à l'eau-forte par Bosquet, et le paysage par Fortier. 2 fr. la feuille en noir.

Ces estampes se trouvent chez Os terwald l'aîné, rue du Petit-LionSaint-Sulpice, n. 20,

Le sommeil de Jésus enfant & entouré de Chérubins en adoration; estampe d'après Raphaël, dessinée par Auguste Desnoyers, gravée par Cautel Chez Noël jeune, graveur rue des Prétres-Saint-Germain-l'Auxerrois,

no, 22, 6 fr.

POÉSIE 8.

Essais poétiques sur la théorie newtoniène de l'Atlantide, póëme inédit, par Nepomucène Louis Lemercier. in-8°. Léopold Collin. 2 fr. 50 c. - 3 fr.

Recueil de poesies extraites des

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Fables lyriques, ou fables chantantes à l'usage de l'enfance et de la jeunesse. 2 vol. in-8°. Hubert et compagnie.

Les Loisirs de Polymnie et d'Euterpe, ou choix de poésies diverses de M. S. J. Bridel, recueillies et publiées par le baron de Bilderbeck. 1 vol. in-8°. De l'imprimerie de Didot aîné. Marudan. 5 fr. 6 fr.

Essais sur les Cynégétiques (Chasses) françaises, suivis de poésies fugitives. 1 vol. in-18. Giguet et Michaud, 2 fr. — 2 fr. 75 c.

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$8
présentée sur le théâtre du
Vaudeville, le 23 février 1808.
Br. in-8°. Barba. 1 fr. 25 c. -
I fr. 50 c..

IV. CLASSE. Theatre, Romans et Nouvelles.

Marcus Brutus, tragédie en trois
actes et en vers, par Davineau.
Br. in-8°. Frechet. 1 fr. 20 c.
i fr. 50 c.

La Cranomanie, comédie en un
acte, mêlée de vaudevilles. Br.
in-8°. Mad. Masson. I fr. 20 c.
- I fr. 50 c.

Menzikof et Fador, ou le Fou de
Bérézof, opéra en trois actes
par Lamartellière. Broch. in-8°.
Barba, 1 fr. 50 c. I fr. 70 c.

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in 12. Nicolle. 4 fr. - 4 fr. 75 c.

On retrouve dans ce roman tout le talent qui distingue celui d'Adèle de généré dans les deux romans qu'elle Senanges. L'auteur avait un peu dépublia après Adèle; mais elle s'est re

levée dans celui-ci.

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roman

Vilvoll de Sottembourg, ou le
prétendu sans future
comique; par M. Devillert,
Vermont. 2 vol. in-12. Fréchet.
3 fr. 4 fr.

La Maison isolée, ou les doubles
clefs. 4 vol. in-12, Gérard. 7 fr.
50 c.
fr. 50 c.

9

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Elma, ou le retour à la vertu par mad. S. H. D***, auteur de miss Below et le lord Rurendon. 4 vol. in-12. Chaumerot. 5 fr. - 6 fr. 50 c..

Le Fantôme de Nembrod-Castle, par mad. de Saint-Venant. 2 v. in-12. Fréchet. 3 fr. - 4 fr.

Le fils banni, où la retraite des brigands, par madame Regina Maria Roche, auteur des Enfans de l'abbaye. 4 vol. in-12. Chaumerot, 7 fr. 50 c. 10 fr.

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