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IT CLASSE Chimie.

Flore Parisienne occupe assez de chaînons de la méthode naturelle pour en donner la haute idée qu'elle mérite, ses auteurs n'ont pas dû hésiter à la disposer selon le système sexuel le meilleur peut-être et le plus ingénieux qui ait jamais été connu, et qui seul a formé plus de botanistes que tous les autres ensemble, parce qu'il est plus facile à saisir par l'imagination, et qu'il se grave plus facilement dans la mé

moire.

La première des deux livraisons que nous annonçons, contient six planches avec leurs explications: 1) Hippuris vulgaris , pesse commune. 2) Blitum capitatum, blette en tête. 5) Lilac vulgaris, lilas de Marly. 8) Veronica officinalis, véronique officinale. 22) Veronica verna, véronique printanière. 23) Veronica acutifolia, véronique à feuilles de thym.

* La seconde livraison contient également six planches avec leurs explications: 4) Ligustrum vulgare, troëne commun. 10) Veronica montana, véronique de montagne, 13) Veronica scintillata, véronique à écusson. 30) Utricularia vulgaris, utriculaire commun. 48) Iris germanica, iris flambé. Eriphorium angustifolium, linaigutte à feuilles étroites.

divise son cours en trois parties. Dans la première, il comprend les corps simples et leurs combinaisons ; dans la séconde, les composés originaux ; et dans la troisième, les composés animaux.

La première partie est divisée en onze chapitres : Dans le premier, outre le calorique et la lumière, l'auteur y a compris l'électricité et le magnétisme, leur étude étant devenue nécessaire au chimiste,depuis les brillantes découvertes faites depuis peu par Volta, Colomb, Richter, etc.; il a cru aussi devoir les insérer dans le premier chapitre, vu qu'il n'est pas encore prouvé que le calorique, là lumière, l'électricité et le, magnétisme soient autant de corps distincts, puisque ces derniers ont avee eux quelques proprietés semblables. L'exigène et l'azote forment les deuxième et troisième chapitres. L'hydrogène, le carbone, le phosphore et le soufre sont rangés d'après leur attraction pour l'oxigène, et ils forment le sujet des quatre chapitres successifs. Les bases terreuses étant jusqu'à ce jour regardées comme substances simples, l'auteur a préféré les placer avant les acides, traitant des terres dans le huitième chapitre, et des alkalis dans le neuvième. Les acides à radical simple et à radical inconnu forment le sujet du dixième chapitre; ils sont disposés d'après leur attraction respective pour les bases salifiables en général. L'auteur a Cours analytique de chimie, par fait succéder à la description de chaque J. Mojon, professeur public de acide en particulier, celles de ses comchimie pharmaceutique et dé-binaisons avec les bases alkalines et monstrateur de chimie générale dans l'université impériale de Gênes, etc.; traduit de l'ita lien avec notes, par J. B. Bom pois, pharmacien en chef des hôpitaux militaires de Gênes. 2 vol. in-89. Fantin. 6 fr. 8 fr.

CHIMIE.

Le savant auteur de cet ouvrage, après avoir présenté les notions préliminaires sur les corps simples et composés, et sur les attractions chimiques,

*

terreuses, disposant les sels dans l'ordre des attractions électives de ces bases pour le même acide. Quoique les ples, ils ont été classés après les acides métaux appartiennent aux corps simet compris dans le onzième chapitre. La simple définition, comme l'observe Fourcroy, ne suffit pas pour bien connaitre ces corps; il est nécessaire auparavant d'en connaître les bases salifiables, les acides, les sels et leur action sur les métaux.

La seconde partie roule sur les composés végétaux; elle est divisée en six

chapitres. Le premier est destiné à l'explication des phénomènes chimiques qui ont lieu dans la végétation. Le second présente les propriétés chimiques des matières végétales en général. Le troisième offre la description des dixhuit matériaux immédiats des végétaux en particulier. Le quatrième embrasse les treize acides végétaux et leur combinaison saline. Le cinquième regarde l'altération spontanée à laquelle les matières végétales sont sujettes, et comprend les trois espèces de fermentations et leurs produits. Le sixième traite de la lente décomposition des végétaux dans le sein de la terre, des bois fossiles, des bitumes et des végétaux pétrifiés.

La troisième partie est consacrée aux composés auimaux, et est divisée en quatre chapitres. Le premier a pour objet l'application de la chimie à la physiologie animale. Le deuxième renferme les propriétés chimiques, en gé néral, qu'offrent les matières animales quand elles cessent de participer au mouvement vital, et la manière de se comporter par l'action des réactifs chiiniques. Le troisième comprend la description des vingt-deux matières animales en particulier. Le quatrième et dernier chapitre traite de quelques matières particulières à certaines espèces d'animaux.

Pour faciliter l'étude de la chimie, l'auteur ne s'est pas borné à conserver up ordre systématique dans la seule classification des corps; mais il a suivi la même méthode, en traitant de chaque substance en particulier Dans la description des corps, il a fait précéder en effet l'état où ils existent dans la nature,l'endroit où ils se trouvent,et les procédés employés pour les obtenit isolés. Il décrit ensuite leurs caractères physiques, et passe de-là aux propriéles chimiques, en exposant de quelle manière ils se comportent avec les réactifs, tels que le calorique, l'air, l'eau, les combustibles, les acides, les alkalis, les terrés, les sels, etc.

Tel est le plan, telle est la distribution de ce nouveau Cours de chimie,

dont la première idée appartient à Fourcroy; mais il fallait un chiniste laborieux et éclairé tel que M. Mojon'; il fallait un esprit juste et analytique comme l'est le sien, pour entreprendré et exécuter avec succès un ouvrage de cette nature. Si le plus grand nombre de nos meilleurs traités de chimie ont été accueillis avec empressement par les Italiens et traduits dans leur idiome, le traducteur de cet ouvrage déclare qu'il s'est fait gloire d'avoir, le premier, payé le tribut de reconnaissance que nous leur devons, soit ́en physique, soit en chimie, en tradujsant le Cours analytique de Chimie d'un des premiers savans de l'Italie. Cet heureux échange de talens honore, dit-il, les deux nations; et grace au génie qui nous gouverne, ajoute-t-il,

ce

commerce littéraire devient tous les jours plus facile par l'identité des deux peuples.

PHYSIOLOGIE, MÉDECINE,

CHIRURGIE.

Le Physionomiste, ou l'Observateur, de l'homme considéré sous les rapports de ses mœurs et de son caractère, d'après les traits du visage, les panties du corps, la démarche, la voix, le rire, etc., avec des rapprochemens de divers individus avec certains animaux; par J. R. Porta. Traduction libre du latin.

vol. in-8°. orné de figures.. Chaumerot, 5 fr. 50 c. 6 fr. 50°c.

La Physiognomie du célèbre Lavater a rappelé l'ouvrage de Porta qui le premier, au moins parmi les moderues, a traité ex professo ce sujet ; mais comme l'ouvrage de ce dernierest écrit en latin, peu de personnes ont eu la curiosité de l'étudier. C'est donc un service rendu à cette branche de la physiologie, de nous en avoir

6 Ire. CLASSE. Physiologie, procuré une traduction telie l'ouque vrage le comporte, c'est à-dire, une traduction libre.

Dans son introduction, l'auteur expose le plan de son ouvrage; il l'a divisé en deux livres. Le premier comprend l'examen des parties extérieures de l'homme et des signes qu'elles présentent; signes qui dépendent de la grandeur, de la forme, de la beauté, de la couleur, des mouvemens et des fonctions dont chaque partie est susceptible. Le deuxième livre renferme des descriptions physiognomoniques de l'homme considéré sous le rapport de ses facultés intellectuelles et de ses

qualités morales. Ainsi l'on voit dans cette seconde partie la réunion des signes qui sont considérés isolément dans la première.

propre,

En faisant l'examen particulier des signes extérieurs, on rencontre souvent des parties du corps qui en offrent un plus grand nombre et de plus importans; il a fait graver avec beaucoup de soin la figure de l'homme et celle de la femme; toutes ces parties y sont des sinées avec l'expression qui leur est afin qu'elles fassent plus d'impression sur l'esprit des lecteurs. Ainsi l'on ne devra pas se borner à consulter ces figures pour les articles seuls devant lesquels ils sont placés dans le volume, mais bien toutes les fois qu'on rencontrera dans l'ouvrage la description de quelques signes qui y auront rapport. Il a fait faire aussi deux gravures représentant le hibou et le chien de chasse, animaux avec lesquels les traits de bien des hommes ont de grandes analogies. L'auteur a pensé que les gens sensés ne trouveront peut-être pas mauvais qu'il ait fait ce rapprochement, la critique des autres lui est indifférente, et sa réponse, au reste, est qu'il existe dans la nature beaucoup de ressemblance entre l'homme et les animaux.

Introduction au Cours de Physiologie du cerveau ou discours prononcé par le docteur Gall, la séance d'ouverture de son

Médecine, Chirurgie. cours public le 15 janvier 1808, et précis analytique de la marche suivie par ce docteur dans ses recherches. Br. in-8°. Firmin Didot. 75.c.-90 c.α

Traité des Hémorrhagies, par J. Lordat, docteur en médecine et chirurgien du dépôt de mendicité de Montpellier. I vol. in-8°. Brunot-l'Abbé et Goujon. 5 fr. 6 fr. 50 c.

Le but que l'auteur s'est proposé dans cet ouvrage, c'est, en premier lieu, de considérer les faits relatifs à l'histoire des hémorrhagies sous toutes les faces qu'ils présentent, afin d'écarter les théories qui sont fondées sur des notions incomplètes de ces phénoclasses où tous ces faits puissent être mènes; en second lieu, d'établir des distribués sans effort; en troisième lieu, de les rapporter aux lois connues de l'économie animale,et d'en montrer les rapports avec les divers phénomènes du corps vivant; en quatrième lieu, surtout, de ranger la multitude immense des moyens curatifs employés contre les hémorrhagics, selon l'esprit thez a fait connaître, et desquelles il a des méthodes thérapeutiques que Barfait une si heureuse application au traitement de plusieurs maladies, prinl'auteur a voulu, d'un côté, substituer cipalement de la goutte. En un mot, des analogies aux hypothèses, et de l'autre faire entrer dans le domaine de la science médicale proprement dite un nombre infini de faits pathologiques et thérapeutiques qui étaient isolés, et était si peu connu, que plusieurs les dont le rapport avec les faits avérés rejetaient comme controuvés où mal observés ou les négligeaient même comme des effets de la bizarrerie de la nature..

L'auteur emploie le mot hémorrhagie dans le sens le plus étendu, c'est-àdire, pour exprimer toute extravasion lente ou prompte du sang, soit

que

ce

fluide se répande en dehors, soit qu'il s'épanche dans une cavité, soit enfin qu'il s'infiltre dans le tissu des solides. Les enthymoses et les taches scorbuti ques, ainsi que les pétéchies, sont formés par un sang extravasé, qui s'est infiltré dans le corps de la peau, comme l'ont vu Poupart, Stoll et beaucoup d'autres.

Ces phénomènes étant du même or dre que les hémorrhagies, ne doivent point, observe l'auteur, être regardés comme étrangers à son traité. Ils peuvent servir, aussi bien que les vraies effusions de sang, à fonder les divers principes qu'il établit.

I''auteura divisé son ouvrage en cinq parties, précédées d'une introduction très-lumineuse.

Dans la seconde partie, il traite des forees qui obligent le sang à sortir de ses vaisseaux.

Dans la troisième partie, il indique les agens qui provoquent ou facilitent l'action des forces d'où les hémorrhagies dépendent immédiatement.

Dans la quatrième partie, il expose une théorie générale des hémorrhagies.

Enfin, dans la cinquième, il s'occupe du traitement des hémorrhagies.

parties de l'ouvrage annoncent une saLes développemens de ces différentes vante théorie appuyée par une heureuse pratique.

Elémens de Médecine opératoire, à l'usage des élèves de chirur

Dans la première partie se trouvent des considérations anatomiques et phy-gie, 2 vol. in-8. Turin. Se trousiologiques des organes par où les hé morrhagies se font.

vent à Paris, chez Fantin, 10 fr. 13 fr.

SECONDE CLASSE.
CLASSE

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huitième année. Chaque année se vend séparément 18 fr., excepté la première année qui est de 24 fr., et qu'on ne sépare plus de la collection.

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moire sur la culture de la vigne, préLe onzième cahier contient : 1) Mésenté à la société d'agriculture du département de la Seine, pat M. J. B. Cherrier, jardinier à Wassy, département de la Haute-Marne. Plantation, - Première pousse. Première taille. Seconde année.. Seconde taille. Troisième année. Quatrième année. Taille des provins. bourgeonnement. Examen des effets de la culture en usage. Méthode de culture. - De la plantation. Première année. Seconde année. Taille des provins. Labour et ébattement. Disposition des ceps. → Ebourgeonnement. Palissage.

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De l'é

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Seconde façon donnée avec le cultivateur. Arrachis des pommes de terre. Troupeau à laine fine. Récapitulation. Note de M. Tessier. 2) Essais sur la culture de la patate douce, par M. Lelieur, de Villesur-Azre, administrateur des parcs, jardins et pépinières des palais impériaux. Culture sur couche. Culture sans couche. Note de M. Tessier. 3) Essai sur la culture de la patate douce, fait au potager de Versailles. Note de M. Tessier, relative à l'article précédent.

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8 II. CLASSE. Économie rurale, domestique,etc: Troisième année. - Taille des ceps. deux hectares (six journaux ) en pomLabour. Ebourgeonnement. 2) Ex-mes-de-terre. trait d'un rapport fait à la société d'agriculture du département de la Seine, par M. Bose, sur le Mémoire précédent. 3) Extrait du registre des délibérations de la société, du 2 septembre 1807.4) Note de M. Tessier à l'occasion de la lettre précédente sur quelques observations faites en Suisse. 5) Lettre de M. C. H. Pictet à ses collaborateurs. 6) Essai sur la culture du maïs, par M. Lelieur, de Ville-sur-Arze, administrateur des parcs, jardins et pépi nières des palais impériaux. 7) Coupe d'un grenier pour les épis de maïs, vu du côté de la porte. 8) Note de M. Tessier, relative à l'essai précédent sur le maïs. 9) Programme de deux médailles de chacune 100 fr., ou pareille somme, proposées par la société d'agriculture et d'économie rurale du département de Loire et Cher, & décerner en l'an 1809. 10) Autre programme d'une médaille de 120 fr., ou pareille somme, proposée par la même société,

à décerner en l'an 1812.

Extrait d'ouvrage. Mémoires d'agriculture, d'économie rurale et domestique, publiés par la société d'agriculture du département de la Seine, imprimés par arrêté du préfet de ce département. Extrait par M. Tessier.

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Premier extrait. Mémoire sur la culture du rocouyer. Description botanique du rocouyer. Culture. Préparation du rocou. - Tableau des prix moyens de l'hectolitre du blé-froment dans toute l'étendue de la France, en juin, juillet et août 1807.

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Le douzième cahier contient :

Agriculture. 1) Notice sur la culture du domaine de Tustal, situé dans l'entre-deur-mers, près de Bordeaux, et sur les canses qui y ont déterminé la réussite d'un troupeau de mérinos, par M. Legria-Lasalle, membre du corps législatif. De l'étendue des terres cultivées dans mon exploitation personnelle, et de leur assolement.-Suppression des jachères. Frais et produit d'un champ de pommes-de-terre. Frais de plantation et de culture de

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par

Extraits d'ouvrages. 1) Etat de nos connaissances sur les abeilles, au commencement du dix-neuvième siècle, M. Lombard. Extrait par M. Tessier. 2) Notice sur la fabrication de l'espèce de potasse appelée dans le commerce du Nord potasse fondue, par M. Léschevin. 3) Lettre de M. Chaperon membre et président de la société d'agriculture de Paris, à M. Nicolas, dacteur des annales de l'agriculture française. Observations. - Première considération: 4) Extrait d'un mémoire sur la nécessité de faire adopter, sans exception, l'usage des roues à larges jantes, pour les transports de toute espèce, par M. Savoie Rolin, préfet du département de la Seine-Inférieure. 5) Tableau des prix moyens de l'hectolitre du blé dans toute l'étendue de la France, en septembre et octobre 1807.

Journal d'économie rurale et domestique, ou Bibliothéque des propriétairės ruraux, par une société de savans et de propriétaires. n° 58. Janvier 1808. Cinquième année.

Ce journal paraît le premier de chaque mois, par cahier de six feuilles. Chaque trimestre forme avec la table un volume de 300 pages. On y joint des gravures toutes les fois que les sujets en sont susceptibles. On s'abonne

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