Conseil du Journal: Me LACOIN, avocat à la Cour impériale de Paris. Le JOURNAL DE CHIMIE MÉDICALE, DE PHARMACIE ET DE TOXICOLOGIE paraît une fois par mois, par cahiers de quatre feuilles d'impression, de manière à former par an un volume de près de 800 pages. On y joint des planches toutes les fois que le sujet l'exige. Le prix de l'abonnement est fixé, pour l'année, à 12 fr. 50 c. pour toute la France, et pour l'étranger suivant les conventions postales. Toute demande d'abonnement doit être accompagnée d'un mandat sur la poste, au nom de M. P. AssELIN, éditeur du Journal. On peut également, et sans augmentation de prix, s'abonner : 1° par l'intermédiaire de tous les libraires de France et de l'étranger, qui en transmettent l'ordre à leur correspondant de Paris; 2° par l'intermédiaire des droguistes; 3o dans toutes les villes, aux bureaux des Chemins de Fer et des Messageries. Le prix de chaque année écoulée est de 11 fr. 50 c. On est prié d'affranchir les lettres et l'argent, ainsi que les Mémoires et notes destinés à être insérés dans le Journal. Les Mémoires doivent être adressés, francs de port, à M. CHEVALLIER, chimiste, membre du Conseil de salubrité, rue du Faubourg-Saint-Denis, no 188. DE CHIMIE MÉDICALE, DE PHARMACIE, DE TOXICOLOGIE, ET REVUE DES NOUVELLES SCIENTIFIQUES NATIONALES ET ÉTRANGÈRES; PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE M. A. CHEVALLIER, TOME VII.4me SÉRIE. PARIS P. ASSELIN, GENDRE ET SUCCESSEUR DE LABÉ, LIBRAIRE DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE, PLACE DE L'ÉCOLE DE MÉDecine. 1861 DE CHIMIE MÉDICALE, DE PHARMACIE ET DE TOXICOLOGIE. 4me Série; Tome VII; N° 1. Janvier 1861. CHIMIE. DE LA DÉSINFECTION ET DES SUBSTANCES EMPLOYÉES (Suite.) (1) Bard, médecin adjoint de l'hôpital de Beaune, employa les fumigations de chlore avec succès en 1805 (2) : 1° Pour arrêter les progrès de la fièvre adynamique (3); (1) Voir notre numéro de décembre 1860, p. 705-717. (2) Époque du passage des prisonniers russes et autrichiens dans cette ville. (3) Roux, dans son Traité des fièvres adynamiques, établit que les vapeurs de chlore ne sont nuisibles que lorsqu'on les dégage en trop grande quantité et sans prendre des précautions convenables. Dans son ouvrage, il cite l'opinion de Vaidy sur ces fumigations; voici cette opinion: « Je suis, dit Vaidy, d'une constitution faible et je « souffre habituellement de la poitrine; cependant je fais dégager « du gaz acide muriatique oxygéné dans mes salles presque tous les « jours, une demi-heure avant ma visite, et je ne suis jamais incom« modé; seulement je fais employer moins d'oxyde de manganèse « que n'en prescrit M. Guyton, quand je fais faire les fumigations « dans les salles occupées par les malades. C'est un moyen auquel « je dois la conservation de plusieurs d'entre eux, et probablement «< celle de ma propre vie. » |