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Frankreich,

No. 565. qui lui étaient adressées, et nos dernières informations de Lisbonne doivent nous 21. Dec. faire considérer son refus comme définitif. Je ne suis pas encore en mesure de

1862.

pressentir le résultat des nouveaux pourparlers que cet incident va provoquer. ¶ Ainsi que vous l'avez déjà appris par le bruit public, le Gouvernement de Sa Majesté Britannique a résolu de renoncer au protectorat des Iles Ioniennes au profit de la Grèce. Deux conditions seront mises par l'Angleterre à cette cession: d'abord l'assentiment des Puissances qui ont pris part, en 1815, aux actes diplomatiques qui règlent le sort des Sept-Iles; ensuite la conservation en Grèce de l'institution monarchique et le respect des circonscriptions territoriales, conformément aux assurances spontanément données par le Gouvernement provisoire. Nous n'hésiterons pas, pour ce qui nous regarde, à adhérer à une résolution qui, quelles que puissent être les considérations qui l'ont dictée, a l'avantage incontestable de satisfaire aux intérêts de la Grèce et de répondre aux voeux tant de fois manifestés de la population ionienne.

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No. 566.
Gross-

19. Januar

Herzogs Ernst von Coburg zum Könige von Griechenland.

--

Foreign Office, January 19, 1863.

[ I have

(Extract.) It appears from your telegram of the 13th instant that the britannien, President of the Provisional Government being at length convinced that the 1863. desire of the Greek nation to have His Royal Highness Prince Alfred for their future Sovereign cannot be realized, has expressed his hope that the British Government would recommend a candidate for the vacant throne. already informed you by telegraph that Her Majesty's Government considered that it was very desirable that de Prince elected by the Greeks for their King should be well known for his liberal opinions and not likely to violate the Constitution, and I have intimated that if the Provisional Government were disposed to accept favourably a proposal to recommend a Prince so distinguished, Her Majesty's Government might not be indisposed to do so. Among Princes proposed of these qualifications, Her Majesty's Government consider that the Duke of Coburg might well be brought under the notice of the Greek Government. I hope shortly to be able to write more fully on this important subject. Her Majesty's Government have no reason to question the correctness of the opinion formed by you soon after your arrival in Athens, that if the Greeks are not assisted in choosing their future Sovereign, anarchy and confusion are but too likely to arise in Greece.

To Mr. H. Elliot, Athens.

Russell.

No. 567.

Nochmalige

GROSSBRITANNIEN. Min. d. Ausw. an Mr. H. Elliot in Athen.
Empfehlung des Herzogs von Coburg zum Könige von Griechenland.

Foreign Office, January 22, 1863.

Gross

22. Januar

1863.

Sir, The great confidence felt by the Greeks in the constitutional No. 567. principles by which Her Majesty has always been guided, has no doubt been britannien, the main cause of the spontaneous enthusiasm which has been elicited by the mention of the name of His Royal Highness Prince Alfred as King of Greece. As, however, the three Protecting Powers have declared that the Protocol of February 1830 is still in force, you will declare to the Executive Council in Greece that His Royal Highness Prince Alfred cannot accept or wear the Crown of Greece. You will accompany this declaration with the expression of Her Majesty's full appreciation of the value of this unsolicited mark of friendship and trust on the part of the Greek people. You will at the same time state that it appears to Her Majesty's Government that the first object of the Greeks should be to elect a King who will not set aside the Constitution by violence, nor pervert it by corruption. The Princes upon whom the greatest reliance can be placed in this respect are those who have acquired a reputation in Europe by their consistent adherence to liberal principles, and those who have been accustomed to live in a free country. In the former category there is no one more entitled to regard than the Duke of Coburg. Her Majesty trusts that this suggestion on her part will be viewed by the Greek Government and nation in no other light than as proof of Her Majesty's due appreciation of the confidence shown by them in the British Royal Family, and in the principles of political freedom on which the institutions of Great Britain are founded; and as it is impossible that her son Prince Alfred can accept the Greek Crown, Her Majesty considers that she is only repaying confidence by confidence in suggesting for the consideration of the Greeks a Prince who by close and longestablished connection with England may be deemed to possess some of the main conditions which the Greeks appear to be desirous of finding in the person to be chosen as their Sovereign. I am, &c.

To Mr. H. Elliot, Athens.

P.S.

Russell.

You will read this despatch to the President of the Provisional Government, and, if he desires it, give him a copy of it.

No. 568.

GROSSBRITANNIEN.

Amtliche Zusammenstellung über die Vorschusszahlungen auf die von den Schutzmächten garantirte griechische An

leihe.

Gross

An Account of Moneys Paid out of the Consolidated Fund, under the No. 568. Acts 2 & 3 Will. 4, c. 121, and 6 & 7 Will. 4, c. 94, for Interest and Sinking britannien, Fund on that part of the Greek Loan which is guaranteed by this Country under'

11. Februar

No. 568. the Authority of the said Acts, and of the Amount Repaid by the Greek Govern

Gross

britannien, ment on account of the same.

11. Febr. 1863.

Issued out of the Consolidated Fund, in the undermentioned years, for payment of the Interest and Sinking Fund on that portion of the Greek Loan which had been guaranteed by this Country: —

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Nr. 569. Frankreich, 16. Juni 1862.

FRANKREICH.

No. 569.

Generalconsul in Belgrad a. d. kaiserl. Min. des Ausw. Bericht über den Ausbruch des Conflicts zwischen Türken und Serben in Belgrad, nebst Abschrift der vorläufigen Vereinbarung zur Wiederherstellung der Ruhe.

Monsieur le ministre,

--

Belgrade, 16 juin 1862. Comme ma correspondance le faisait prévoir

'à Votre Excellence, une succession de légères rixes et de blessures a amené un grave conflit entre les Turcs et les Serbes. A six heures du soir, un jeune Serbe, puisant de l'eau à une fontaine, a été tué par un sergent turc. Le drogman de la police serbe et un gendarme sont arrivés à son secours et ont été accueillis par une décharge du piquet de garde à la police turque. Le drogman a été tué; alors a commencé un véritable engagement; la foule s'est précipitée sur les postes ottomans qui occupent les portes de la ville, en a enlevé deux, et s'est mise à tirailler avec les Turcs enfermés dans les autres corps de garde, dans leurs maisons et dans les cafés. Les Serbes à découvert perdaient plus de monde que

leurs adversaires.

1862.

Cependant M. Garachanine, qui était revenu de la promenade Nr. 569. Frankreich, à ce bruit de la fusillade, s'était jeté seul entre les combattants, et avait réussi 16. Juni un moment à les calmer. Il avait même engagé les réguliers turcs à se retirer dans la citadelle et leur avait donné un officier et deux gendarmes pour les escorter. Il paraît que les Nizams se virent à peine hors d'atteinte qu'ils firent feu sur leur escorte et tuèrent l'officier. Depuis ce moment la confusion devint inexprimable; le ministre échappa par miracle aux balles, pour se voir accusé presque de trahison par des compatriotes. Cependant il n'en continua pas moins son active intervention. Établi à l'hôtel que j'habite et qui est situé en face des deux polices d'où les feux de tirailleurs étaient échangés, il donna successivement les ordres qui pouvaient au moins imprimer quelque unité à la surveillance. Nous fûmes rejoints dès les premiers coups de feu par MM. Longworth et Vlangaly, et successivement par le Président du Sénat, le Ministre de l'intérieur, le Ministre de la guerre, de sorte que mon salon resta jusqu'à ce matin le quartier général du Gouvernement. ¶ La nuit se passa en pourparlers avec le Gouverneur, en engagements partiels, et M. Longworth retourna trois fois à la citadelle, au milieu d'une nuit d'orage et des balles perdues, négocier avec le Gouverneur les propositions que la situation suggérait à M. Garachanine. Le résultat définitif, consigné dans l'acte dont j'ai l'honneur de joindre ici une copie, fut que les Turcs retireraient des portes et de la police leurs soldats et que M. Garachanine répondrait de la sûreté des personnes, ainsi que des demeures que les Turcs abandonneraient; mais il exigeait que cet engagement fût pris à la citadelle même par le ministre, en présence du Corps consulaire. Nous nous sommes donc rendus tous ensemble près du Gouverneur et nous avons ensuite été assez heureux pour ramener, au milieu d'une haie armée, mais silencieuse et digne, tous les postes les uns après les autres à la citadelle. Quelques fanatiques isolés ont continué pendant ce temps à tirer et à provoquer des coups de fusil. Mais, il faut le dire bien haut, sans l'énergique conduite de M. Garachanine, les longs et périlleux voyages de M. Longworth et peut-être l'appui moral que nous avons pu donner au premier Ministre en l'accompagnant partout, rien ne se serait fait, car les Turcs, laissés sans ordres et séparés de leurs autorités, recevaient à coups de fusil tous les parlementaires; et le kaïmakan, que le pacha avait mis à notre disposition, quoique très-bon et très-doux, semblait étranger à tout ce qui se passait. Je puis dire à Votre Excellence que, hors le temps de la lutte, les blessures ont été rares, et que les quelques excès inséparables de l'état de trouble peuvent être attribués en presque totalité à des étrangers.

A Mr. de Thouvenel, etc., Paris.

Tastu.

Anlage.

Uebereinkunft zur Wiederherstellung der Ruhe in Belgrad..

Entre M. Garachanine et S. Exc. le pacha gouverneur de Belgrade et en présence des membres du corps consulaire actuellement dans cette ville, M. Garachanine ayant déclaré qu'il ne pouvait répondre de la tranquillité de la ville,

No. 569. sans la mesure ci-après indiquée, il a été convenu que la question des deux portes Frankreich,

16. Juni est réservée des deux parts pour être traitéo ailleurs, et que, sous cette réserve,

1862.

No, 570. Frankreich,

1862.

les soldats turcs qui les occupent encore seront retirés, ainsi que la police turque, afin de rétablir la sécurité publique si malheureusement troublée.

Cette mesure est prise aux conditions suivantes :

1) M. Garachanine se rend responsable de la sûreté des troupes jusqu'à

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2) Les maisons et les propriétés des Turcs, résidant dans la ville, seront garanties et respectées, et ceux des habitants qui resteraient dans leurs demeures, auront toute protection;

3) M. Garachanine s'engage à donner télégraphiquement les ordres nécessaires pour prévenir toute violence contre les autres forteresses du pays ainsi que contre leurs habitants musulmans.

4) Les familles turques en se retirant ne seront pas molestécs ni insultées. Garachanine, Achir, Vlangaly, Tastu, Longworth, Meroni, Vassitch.

No. 570.

Generalconsul in Belgrad a. d. kaiserl. Min. d. Ausw.

FRANKREICH.

Das Bombardement der Stadt Belgrad betr.

Citadelle de Belgrade, le 21 juin 1862.

Monsieur le Ministre, je ne saurais peindre à Votre Excellence la stupé21. Juni faction et l'indignation de la ville, quand le bombardement a commencé inopinément après une journée passée à exécuter religieusement la convention conclue sous les auspices du corps consulaire entier, c'est-à-dire à escorter avec tous les égards possibles les musulmans militaires et civils jusqu'à la forteresse, tandis que de la citadelle et même de certaines maisons turques on ne cessait de tirer sur la ville. ¶ Les boutiques s'étaient rouvertes par ordre de l'autorité serbe; à peu près tout ce qui porte régulièrement un fusil se mettait en marche pour escorter (en tournant le dos à la citadelle) le corps de deux officiers serbes tués dans la nuit précédente. Un parlementaire turc attendait à la police, avec le consul de Prusse et moi, l'arrivée de nos autres collègues, pour aller à la citadelle sur l'invitation du pacha. La veille, M. Longworth, à ma prière, avait été deux fois voir le pacha et en avait rapporté les engagements les plus rassurants. En plein jour, lorsque la lumière permettait de discerner clairement ce qui se passait, et que l'on ne pouvait avoir d'excuse dans le trouble de la nuit ou des événements, le pacha a ordonné un acte dont l'agression la plus menaçante et la plus folle n'aurait pas même justifié l'utilité.

A Mr. de Thouvenel, etc., Paris.

Tastu.

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