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se dissout dans un excès d'alcali; l'acide sulfurique et les sulfates en blanc (sulfate de plomb), l'hydriodate et le chromate de potasse en jaune (iodure et chromate de plomb), le sulfate de cuivre ammoniacal en vert clair mêlé de blanc (mélange d'arsénite de cuivre et de protoxyde de plomb); le nitrate d'argent y fait naître un précipité blanc qui conserve cette couleur, même en y ajoutant de la potasse.

Dissolutions concentrées. Trois volumes d'acide arsénieux et un volume d'acétate de plomb. La dissolution se trouble au bout d'un certain temps. Les divers réactifs se comportent avec ce mélange comme avec celui qui a été fait à parties égales; toutefois, le sulfate de cuivre ammoniacal donne un précipité vert moins clair.

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Dissolutions concentrées. Trois volumes d'acétate de plomb et un volume d'acide arsénieux. La liqueur conserve sa transparence et précipite par l'acide hydrosulfurique, par l'acide sulfurique et par les sulfates, par l'hydriodate et le chromate de potasse, comme les deux précédentes. Le sulfate de cuivre ammoniacal y fait naître un précipité blanc verdâtre cette dernière teinte est plus prononcée ; le nitrate d'argent y produit un précipité jaunâtre (mélange d'acétate d'argent blanc, cristallin, et d'arsénite d'argent jaune). Ce fait est d'autant plus remarquable que l'acide arsénieux précipite le nitrate d'argent en blanc: apparemment qu'ici l'acide arsénieux s'empare de l'oxyde de plomb en déplaçant l'acide acétique, et que l'arsénite de plomb réagit par voie de double décomposition sur le nitrate d'argent; toujours est-il que le précipité jaune obtenu dans ce cas est exactement semblable à celui que fait naître un arsenite soluble dans le nitrate d'argent.

Analyse. On fera bouillir le mélange pulverulent avec du

carbonate de potasse dissous, et l'on obțiendra de l'oxyde de plomb non-dissous, et une liqueur composée d'arsénite et d'acétate de potasse, que l'on reconnaîtra, comme nous le dirons à l'occasion du mélange d'acide arsénieux et de vert. de-gris. (V. page 216.) L'oxyde de plomb insoluble sera dissous par l'acide nitrique faible, et la dissolution sera áisément reconnue aux caractères qui distinguent les sels de plomb solubles.

Mélange d'acide arsénieux et d'énétique.

Dissolutions concentrées. Trois volumes d'acide arsénieux et autant d'émétique. L'acide hydrosulfurique précipite en rouge orangé, qui devient plus clair par l'addition de quelques gouttes d'acide hydrochlorique : ce précipité, composé de sulfure d'arsenic et dè sulfure d'antimoine, se dissout entièrement dans l'ammoniaque, et la liqueur est jaune-rouge, couleur de vin généreux d'Espagne. La potasse précipite ce mélange en blanc, surtout au bout de quelques secondes (oxyde d'antimoine). Le sulfate de cuivre ammoniacal fournit un précipité vert. L'infusion alcoolique de noix de galle se comporte comme avec l'émétique seul. Le nitrate d'argent donne un précipité blanc, qui passe au jaune par l'addition de la potasse, et qu'un excès d'alcali rend violet très-foncé, presque noir : le précipité blanc est composé de tartrate d'argent et d'arsénite de ce même métal, tous deux de couleur blanche; le dépòt jaune qu'y fait naître la potasse est de l'arsénite d'argent jaune (1),

(1) Il est assez remarquable, tandis que les arsénites précipitent le nitrate d'argent en jaune (arsénite d'argent) de voir l'acide arsé nieux précipiter le nitrate d'argent en blanc; ce précipité blanc, qui est peu abondant, quelle que soit la quantité d'acide arsénieux cm

mêlé de tartrate d'argent; enfin le précipité violet trèsfoncé contient de l'argent métallique, l'oxyde d'argent ayant été désoxydé pour transformer l'acide arsénieux en acide arsénique, et le protoxyde d'antimoine en peroxyde. Dissolutions concentrées. Trois volumes d'acide arsénieux et un volume d'émétique. L'acide hydrosulfurique rend la liqueur orangée, et la précipite à peine : par l'addition de quelques gouttes d'acide hydrochlorique, on obtient un précipité jaune orangé ; la potasse, le sulfate de cuivre ammoniacal, la noix de galle et le nitrate d'argent agissent comme dans la dissolution précédente.

Dissolutions concentrées. Trois volumes d'émétique et un volume d'acide arsénieux. L'acide hydrosulfurique précipite en rouge, la potasse en blanc, le sulfate ammoniacocuivreux en vert, la noix de galle en gris blanc jaunâtre, et le nitrate d'argent se comporte comme dans la dissolution faite avec parties égales.

Analyse. On fera bouillir avec du carbonate de potassé le mélange solide ou dissous, et l'on obtiendra de l'arsenite. et du tartrate de potasse solubles et de l'oxyde d'antimoine ; celui-ci sera dissous par l'acide hydrochlorique, et le sel produit jouira des caractères de l'hydrochlorate d'antimoine. Quant à la liqueur composée d'arsénite et de tartrate de potasse, on la traitera par l'acide hydrosulfurique et quelques gouttes d'acide hydrochlorique, qui en précipiteront du sulfure jaune d'arsenic. La dissolution filtrée contiendra encore de l'acide tartrique, dont on pourra

ployée, mis sur les charbons ardens, répand une vapeur blanche d'une odeur alliacée; il noircit dans l'eau bouillante, et la dissolution, aqueuse contient de l'acide arsénieux; la portion non dissout e paraît être de l'argent.

démontrer l'existence en traitant par la chaux, qui donnera un précipité de tartrate de chaux, susceptible de fournir de l'acide tartrique par l'acide sulfurique.

Mélange d'acide arsénieux et d'acétate de cuivre.

Dissolutions concentrées. Trois volumes d'acide arsénieux et autant d'acétate de cuivre. Si l'acétate de cuivre n'est pas acide, il y a décomposition et précipitation d'arşénite de cuivre; la liqueur conserve au contraire sa transparence, pour peu que l'acétate soit avec excès d'acide. L'acide hydrosulfurique précipite en noir, l'hydrocyanate ferruré de potasse en brun marron, et le nitrate d'argent en jaune (arsénite), qui paraît verdâtre avant d'être ramassé. La potasse y fait naître un précipité vert d'arsénite de cuivre, lequel se dissout dans un excès d'alcali : alors la liqueur est verte; un plus grand excès d'alcali la fait passer au bleu, sans lui enlever sa transparence; mais quelque temps après la dissolution devient opaline, et ne tarde pas à laisser déposer un précipité vert, qui, au bout de quelques heures, devient rougeâtre, et se trouve être du protoxyde de cuivre : d'où il suit qu'en définitive l'acide arsénieux a fini par absorber de l'oxygène au deutoxyde de cuivre, qu'il a réduit à l'état de protoxyde, tandis qu'il s'est transformé en acide arsénique qui reste dans la dissolution à l'état d'arséniate mêlé d'acétate de potasse. Cette liqueur est incolore.

L'ammoniaque fournit également un précipité vert d'arsénite de cuivre, soluble dans un excès d'ammoniaque, en donnant une dissolution d'un bleu-céleste. Une lame de fer en sépare du cuivre, pour peu que la liqueur soit acidulée. Dissolutions concentrées. Trois volumes d'acide arsénieux et un volume d'acétate de cuivre. Les réactifs déjà nommés agissent sur ce solutum comme sur le précédent, si ce n'est

que le précipité fourni par le nitrate d'argent tire moins

sur le vert.

Dissolutions concentrées. Trois volumes d'acétate de cuivre et un volume d'acide arsénieux. L'acide hydrosulfurique précipite en noir, l'hydrocyanate ferruré de potasse en brun marron, le nitrate d'argent en jaune, et la potasse en bleu tirant un peu sur le vert: ce dernier précipité, en grande partie formé de deutoxyde de cuivre, n'est pas entièrement soluble dans la potasse; cependant la liqueur alcaline qui le surnage est bleue. Une très-petite quantité d'ammoniaque précipite ce mélange en vert très-foncé, et un excès de cet alcali redissout le dépôt, en fournissant une liqueur bleue. Le fer en sépare du cuivre si la liqueur est acidulée.

Analyse. On fera bouillir avec de la potasse dissoute dans l'eau distillée le mélange pulvérulent ou la dissolution aqueuse de vert-de-gris et d'acide arsénieux; on obtiendra de l'acétate et de l'arsénite de potasse solubles, et du deutoxyde de cuivre insoluble on reconnaîtra facilement celui-ci en le dissolvant dans l'acide nitrique. Quant à la liqueur, on la distillera dans des vaisseaux clos, avec une petite quantité d'acide sulfurique, qui en dégagera de l'acide acétique, reconnaissable à son odeur; on cessera la distillation lorsque la liqueur sera réduite au tiers environ. Cette liqueur sera ensuite étendue d'eau, et traitée par l'acide hydrosulfurique, qui y produira un précipité de sulfure jaune d'arsenic.

Mélange d'acide arsénieux et de nitrate d'argent.

Dissolutions concentrées. Volumes égaux. Il se produit un précipité blanc peu abondant, qui tarde beaucoup à se déposer, La liqueur, notablement acide, renferme alors du ni

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