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qu'il aime. On pense bien que cette générosité aura pour récompense la main de la belle veuve, d'où cette maxime aussi profonde que nouvelle

En fait d'amour, une femme a beau consulter sa raison, c'est toujours son cœur qui décide. Telle est la morale d'une pièce faite avec vingt autres pièces fort connues, et dans laquelle on a beaucoup applaudi le jeu fin et gracieux de mademoiselle Plessis.

7. Théâtre de la porte SaintMartin. 4re représentation de : L'HÉROINE DE MONTPELLIER, drame en cinq actes et en prose, par M. Le mercier. Si la vie littéraire de M. Lemercier s'honore à juste titre de plusieurs belles actions, et entre auires d'Agamemnon, de Pinto, de Frédégonde et Brunehaut, etc., elle a, en revanche, de bien gros péchés à se reprocher, et c'est malheureusement dans la catégorie des péchés, tout à côté des Filles spectres, que doit être rangée l'Héroïne de Montpellier. Cette héroïne, voulant tirer vengeance d'un misérable Anglais qui, après avoir essayé de lui faire violence, a répandu des bruits calomnieux sur sa vertu, le provoque en duel et le tue d'un coup de pistolet, parce qu'il refuse de se battre avec elle. Condamnée à mort pour ce meurtre, l'héroïne est amenée jusqu'au pied de l'échafaud, où elle reçoit sa grâce en raison des circonstances atténuantes de son crime et des services que son père, ancien général des armées de Louis XIV, a rendus à la France. Nous avons, comme on le pense bien, réduit ici ce drame à sa plus simple expression, et ce n'est pas sans doute M. Lemercier qui s'en plaindra; car ce sont précisément les incidens, ou inutiles ou grotesques, qu'il a groupés autour de son fait principal, et les développemens bizarres qu'il lui a donnés, qui ont assuré à l'Héroïne de Montpellier la chute la plus légitime, la plus incontestée qu'un ouvrage dramatique puisse éprouver.

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déjà connu par les épisodes qu'ont révélés les journaux, excite l'attention d'un nombreux auditoire. Lacenaire est vêtu d'un habit bleu fort propre, à collet de velours; des moustaches naissantes ombragent à peine sa lèvre supérieure, sa physionomie est ouverte. A son entrée dans la salle, il cause en souriant avec Me Brochant, son défenseur. Ses deux co-accusés, François et Avril, n'ont rien dans leur figure qui les distingue des individus traduits journellement devant les cours d'assises; leur maintien est calme; ils sont séparés l'un de l'autre par deux gardes municipaux, afin de prévenir les communications et d'éloigner le plus possible François de Lacenaire, dont il s'est déclaré l'ennemi mortel.

Les trois accusés déclarent se nommer :

Pierre-François Lacenaire, âgé de trente-quatre ans, ancien commis voyageur, né à Lyon;

Pierre-Victor Avril, âgé de vingteinq ans, menuisier;

Hyppolite-Martin François, âgé de vingt-quatre ans, parqueteur.

Les deux actes d'accusation ont été faits par ordonnance de M. le président. Le premier comprend les accusés Lacenaire et Avril; il est relatif à l'assassinat commis le 14 décembre 1834 dans le passage du Cheval-Rouge sur la veuve Chardon et son fils, ledit assassinat suivi de vol.

La veuve Chardon, âgée de 66 ans, inscrite au bureau de charité, occupait avec son fils un petit appartement au premier, rue Saint-Martin, passage du Cheval-Rouge. Le 14 décembre 1834, à une heure après-midi, la mère et le fils furent assassinés de la manière la plus atroce; les meurtriers s'étaient servis d'un merlin, d'un couteau et d'un carrelet; ils emportèrent 500 fr. et des couverts d'argent qui étaient dans une armoire, un manteau, un bonnet de soie noire et une petite vierge en ivoire. Lacenaire ayant été arrêté deux mois après pour plusieurs faux et pour tentatives d'assassinat sur le sieur Genevez, garçon de caisse, s'est avoué coupable de cet autre crime, de complicité avec le nommé Avril.

Le second acte d'accusation con

cerne Lacenaire et François, et il énonce une série de faits beaucoup plus compliqués. Lacenaire est accusé de faux en écritures commerciales et en écritures privées; François est accusé du vol d'une pendule de bronze. Le fait qui leur est commun, est la tentative d'assassinat sur la personne de M. Genevez, garçon de caisse de MM. Mallet, banquiers. Genevez, chargé par ses patrons de toucher le montant d'une lettre de change tirée par la maison Picard et Deloche, sur un sieur Mahossier, demeurant rue Montorgueil, no 66, se présenta au 4o étage pour recevoir 877 fr. 50 cent. Il vit le nom de Mahossier inscrit à la craie sur la porte. Il frappa, deux hommes ouvrirent et l'introduisirent dans une antichambre; le plus petit se hâta de fermer la porte. On le conduisit dans une seconde pièce assez obscure; il y avait sur une planche placée sur un panier simulant une table un sac qui paraissait rempli d'argent. La chambre était démeublée, et une grande quantité de paille était éparse dans un coin. Genevez éprouva un frémissement, et ne douta point qu'il ne fût dans un guet-apens. Il portait en effet dans sa sacoche 12 à 1300 fr. en espèces, et dans son portefeuille 10 à 12,000 fr. en billets de banque; il voulut se retirer, on lui porta un coup violent à l'épaulé droite, mais il se défendit héroïquement contre les deux malfaiteurs, et leur échappa en criant à l'assassin!

Cet événement s'était passé le 31 décembre 4834. Quelques jours aupa ravant un jeune homme s'était présenté chez MM. Mallet et avait demandé un sieur Morin qui n'y était plus employé. Il déclara qu'ayant deux effets à faire toucher, l'un de Lyon l'autre de Rouen sur un sieur Mahossier à Paris, il priait MM. Mallet de vouloir bien les encaisser pour lui en remettre le montant au mois de janvier à son retour de Rouen. On consentit à lui rendre ce service. Le même jeune homme se hâta de louer sous le nom de Mahossier le logement rue Montorgueil, et paya un terme d'avance.

Lacenaire, arrêté à Beaune le 2 février suivant, où il se cachait sous le nom de Jacob Lévy, a été reconnu

pour être le porteur des traites qui s'est présenté chez MM. Mallet, et pour avoir loué l'appartement sous le nom de Mahossier. Il a tout avoué, et s'est déclaré l'auteur de faux nonbreux en lettres de change, commis et exécutés avec une grande habileté, pour des sommes considérables. Il a dénoncé François comme son complice.

Dénoncé par Avril et François, Lacenaire les a dénoncés à son tour, et pour les perdre avec lui, il est entré dans les détails les plus circonstanciés sur les crimes qui leur étaient imputés en commun. C'est sans succès que dans le cours des débats, Avril et François se sont efforcés d'attaquer, de démentir les déclarations de Lacenaire; les dépositions des témoins se sont trouvées d'accord avec elles.

M. Partarrieu-Lafosse, avocat-général, entre dans l'exposé des faits de la cause, en commençant par l'assassinat du passage du Cheval-Rouge. II montre qu'un meurtre, pour ces hommes, n'était qu'un moyen d'en commettre un autre, et il les signale comme épiant chaque occasion avec une infatigable persévérance.

« Messieurs, continue M. l'avocatgénéral, nous prévoyons un des moyens principaux de la défense, et nous allons y répondre. On vous dira: Si vous condamnez, il faut des preuves, et les preuves ne peuvent ressortir que des débats, des déclarations des témoins, et Lacenaire, qui a fait tant de révélations, n'est pas un témoin, c'est un accusé. Oui, sans doute; mais vous vous rappellerez, messieurs les jurés, que vous, les souverains dans votre conscience, il ne vous faut qu'une conviction, et vous ne devez compte à personne des moyens qui l'ont fait naître.

»Nous ajouterons une autre considération. Sans doute Lacenaire ne s'attend pas à trouver son éloge dans notre bouche; mais enfin nous deyons reconnaître qu'il est de ces positions désespérées où l'on peut avoir un dernier mérite, celui de prendre son parti, et de se vouer à l'espérance; et Lacenaire, avec son langage franc, net, vrai, nous paraît avoir ce mérite.

» A-t-il cédé à un autre sentiment moins honorable, au désir de la vengeance? Sur ce point, messieurs, nous avons entendu sa déclaration; il l'a dit tout haut: oui, c'est la vengeance! et il a bien fait de le dire; et il a ajouté qu'un homme qui parle par vengeance peut cependant dire la vérité. D'ailleurs, dans tous les détails où il est entré, dans toutes les révélations si minutieuses qu'il a faites, s'est-il contredit un seul instant? est-il en opposition avec un seul témoin? non! non! tout a crié Lacenaire dit vrai. »

Me Brochant, avocat de Lacenaire, commence par faire remarquer à MM. les jurés que son client semble vouloir les rendre complices d'un suicide judiciaire. Il trace en quelques mots la biographie de son client. Fils d'un négociant aisé de Lyon, dont il était le treizième enfant, il fut placé dans le commerce; sa tête ardente ne lui permit pas d'y rester, il s'engagea, fit la guerre de Morée et fut libéré en 1829.

Il trouva son père ruiné, et vint à Paris pour chercher fortune: il trouva là une horrible catastrophe: parmi les jeunes gens qu'il fréquentait, se trouvait un jeune homme, neveu de Benjamin-Constant, et portant son nom; tous deux se prirent de querelle, et Lacenaire, après avoir essuyé le feu de son adversaire, eut le triste avantage de tuer celui-ci. Sa carrière fut alors brisée : il tomba dans la misère. La faim, ce terrible argument contre lequel vient se briser la morale, la faim le conduisit au vol: il fut condamné. Dès ce moment, ne pouvant plus rester au nombre des honnêtes gens, il voulut être le premier parmi les criminels, et se fit pour cet usage un horrible code de morale.

Vous aurez à examiner, messieurs, dit le défenseur, si, au lieu d'un grand criminel, vous n'avez pas devant vous un malade, un malade dangereux, qu'il faut garrotter, mais non pas tuer.

Après quelques considérations sur la peine de mort, l'avocat adresse une allocution à son client, en l'engageant, si sa vie est épargnée, à reconnaître dans la captivité à laquelle il sera condamné, l'existence du Dieu

qu'il a blasphémé, et à courber sa tête devant lui.

Les défenseurs d'Avril et de François s'attachent surtout à repousser, à combattre les déclarations de Lacenaire.

M. le président. L'audience est suspendue jusqu'à six heures et demie.

A la reprise de l'audience, M. le président demande à Lacenaire s'il a quelque chose à dire pour sa défense. Lacenaire. Si je n'avais à me justifier que comme assassin, je ne prendrais pas la parole, et je m'en rapporterais au jeune et généreux défenseur que le hasard m'a donné ; je ne puis que le remercier des efforts pleins de dévouement que son zèle a tentés, et je lui souhaite pour l'avenir de meilleures causes et de meilleurs cliens.

Lacenaire déclare qu'il veut se justifier du reproche qu'on lui a fait d'être dénonciateur; il avoue que c'est la vengeance qui l'a porté à accuser ses complices; il entre dans le récit de toutes les circonstances de l'affaire et termine ainsi : « Je ne viens pas, messieurs les jurés, vous demander grâce; que pourriez-vous faire? la vie, ce n'est pas une grâce pour moi je ne suis pas stoïque; vous m'offririez la richesse, le bonheur, je l'accepterais; mais qu'est-ce que la vie pour moi? Je ne vis plus que dans le passé, depuis huit mois la mort est à mon chevet; je ne puis espérer de commutation, de grâce; vous ne pouvez m'en faire, je n'en attends pas de vous: elle serait toutà-fait inutile.» (Profonde sensation.)

François demande la parole. Lacenaire est un orateur, dit-il, mais il a menti. Après avoir relevé les mensonges de Lacenaire, il se tourne vers lui, et l'apostrophe ainsi : « Misérable! qui as juré haine et vengeance aux hommes sur la terre, tu ne crains pas la justice humaine, mais tu viendras là-haut! la justice de ton grand juge! là-haut j'aurai le plaisir de te voir puni! ma conscience ne sera pas chargée! mais la tienne, quand tu rendras ton compte, car tu rendras ton compte, et MM. les jurés aussi ! assassin, elle te pesera ta conscience. Tu veux laver tes mains dans le sang;

l'heure de la justice va sonner! Bientôt peut-être il faudra aller à la mort; j'irai ferme et innocent! toi, tu iras en caponnant, lâche! »

Pendant cette allocution, qui impressionne vivement l'auditoire, Lacenaire reste impassible.

Avril lit une espèce de mémoire daus lequel il s'efforce de prouver son innocence.

Après le résumé de M. le président, le jury entre en délibération à 11 heu

res.

A une heure et demie le jury rend son verdict. Il est affirmatif sur toutes les questions principales à l'égard des trois accusés; il admet des circonstances atténuantes à l'égard de l'accusé François.

La cour condamne Lacenaire et Avril à la peine de mort, et François aux travaux forcés à perpétuité.

Avril. Merci, messieurs les jurés.

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16. Théâtre de l'Opéra-Comique. 1re représentation de LA GRANDEDUCHESSE, drame lyrique en quatre actes, paroles de MM. Mélesville et Merville, musique de M. Caraffa. La fille d'un riche seigneur de Florence, obligée de renoncer à l'amant qu'elle aimait pour épouser un homme qu'elle n'aimait pas, s'était évanouie au pied de l'autel nuptial, en reconnaissant parmi les spectateurs celui qu'elle n'avait pu oublier, bien qu'on l'eût accusé de l'avoir abandonnée pour une autre. L'évanouissement fut si profond qu'on la crut morte, et elle fut ensevelie dans le caveau de sa famille. Son amant voulut revoir une dernière fois les traits chéris de sa maîtresse; il souleva le marbre qui la recouvrait, et entendit un murmure sortir de cette bouche tout à l'heure immobile et glacée comme la tombe. Enivré d'amour et de joie, il emporta chez lui sa bien-aimée, qui revint bientôt tout-à-fait à la vie. Le grandduc de Florence, instruit de l'aventure, fit casser le premier mariage, et les deux amans furent unis, de l'aveu même des parens de la jeune fille, trop heureux de retrouver leur enfant à ce prix. Tel est le sujet d'une nouvelle de Florian, intitulée Valérie, qui a déjà défrayé un vaudeville de M. Ancelot, puis un conte de M. F.

Soulié, et dont MM. Mélesville et Merville viennent de faire un drame lyrique en mettant une grande-duchesse d'une principauté quelconque de l'Allemagne à la place du grandduc de Florence. A tout prendre, cette lugubre histoire était féconde en situations musicales dont M. Caraffa a souvent tiré bon parti. Ce n'est pas que cette fois plus qu'auparavant M. Caraffa ait évité le reproche de rappeler de trop près Rossini; mais enfin, parmi beaucoup de reminiscences et d'imitations, les idées originales se faisaient encore jour, et la partition, dans laquelle on peut citer comme des morceaux remarquables deux chœurs, de jolis couplets, un bon et vigoureux finale, et surtout un grand duo d'une ample facture, d'une expression passionnée et profonde, et qui est bien à l'auteur, a obtenu, de compte à demi avec la pièce de MM. Mélesville et Merville, un succès honorable.

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En 1607, le 26 octobre; 27,811 jours.
En 1682, le 14 septemb.; 27,352
En 1759, le 12 mars; 27,937

En 1835, le 7 novembre; 27,997

Ainsi, les durées des révolutions ont été ou seront, en nombres ronds: 76 ans et 2 mois, 75 ans, 76 ans et 6 mois, 76 et 8 mois.

Les révolutions ne sont donc pas, comme on le croyait, de 76 et de 75 ans alternativement. Sans la théorie, on n'aurait pas pu prédire le prochain retour avec exactitude.

Personne n'avait eu la hardiesse d'annoncer quel jour la comète redeviendrait visible en 1835. L'état du ciel, l'intensité de la lumière crépusculaire, la force des instrumens, la bonté de la vue des observateurs, la possibilité que l'astre eût disséminė une portion de sa substance le long de l'orbe immense qu'il avait dû parcourir depuis 1759, étaient autant d'élémens inappréciables qui commandaient la plus grande réserve. On s'était borné à dire qu'il faudrait commencer les

recherches vers les premiers jours d'août.

Eh bien ! c'est le 5 de ce mois que, sous le beau ciel de Rome, MM. Dumouchel et Vico aperçureut, les premiers, la comète de Halley. Elle était alors d'une faiblesse extrême.

Les recherches de M. Damoiseau donnaient le 4 novembre 1835 pour l'époque du dernier passage de la comète de Halley par son périhélie. M. de Pontécoulant trouva d'abord le 7 du même mois. Ensuite un calcul plus complet de l'action de la terre, et surtout la substitution, pour la masse de Jupiter, l'amenèrent à ajouter six jours entiers à son ancienne détermination; le passage ne devait plus arriver que le 13. Postérieurement, l'observation directe a donné le 16, c'est-à-dire trois jours seulement de différence.

1/3 du fait de Vénus, et un jour par les attractions combinées de Mars et de Mercure. Le geomètre français persiste à soutenir que les actions de Vénus, en plus et en moins, se compensent entièrement; que Mars ne saurait, à cause de sa petitesse, changer d'un jour l'époque du passage de la comète au périhélie, et qu'il en est de même de Mercure.

(Extrait d'une Notice de M. Arago,)

23. Canton (Chine). Incendie. — Un incendie épouvantable a détruit la

nuit dernière la ville neuve de Canheures du soir, et à neuf heures il ton. Le feu a commencé vers huit avait déjà fait d'affreux progrès. La vue d'une ville en flammes est partout un horrible spectacle; mais c'est bien pis encore en Chine, Canton est

est entouré de murailles de 30 à 40 pieds de hauteur et d'environ 20 d'é

qu'un étage, les rues sont fort étroites et l'espace qui sépare les rues des murailles n'est pas plus large. Qu'on se figure l'état d'une nombreuse population dans une ville ainsi construite au

moment d'un incendie. Les femmes, les enfans, les vieillards fuyant de tous côtés les progrès de la flamme, et ne trouvant ni passage ni issue. craindre que le feu ne s'étendît auVers sept heures du matin on cessa de

Le plus fort dérangement de la comète provenant de Jupiter, et le rapport de la masse de cette planète à la masse du Soleil étant le principal élé-paisseur; la plupart des maisons n'ont ment du calcul, on concevra sans peine que le moindre changement dans la valeur du rapport dont il s'agit, ne peut manquer de modifier notablement le résultat final. Lorsque M. de Pontécoulant trouvait le 13 novembre pour le moment du passage de la comète au périhélie, il supposait, avec la plupart des astronomies, que 1054 globes semblables à Jupiter seraient nécessaires pour former un poids égal à celui du Soleil. Des observations ré-delà de l'enceinte, mais les décombres centes ont montré qu'il n'en faudrait fumans de la ville attestèrent combien que 1049. Eh bien! cette légère augmentation de la masse de Jupiter, porte le passage au périhélie de la comète de Halley du 13 au 16. La différence entre le calcul et l'observation ne serait plus guère que d'un demi-jour sur soixante-seize ans.

Cette admirable concordance a soulevé des doutes qui ne sont pas encore entièrement dissipés. On vient de voir que M. de Pontécoulant n'a tenu compte, en fait de perturbations, que de celles qui sont engendrées par Jupiter, Saturne, Uranus et la Terre; or, voici venir un géomètre allemand, M. Rosenberg, lequel annonce que les actions négligées comme insensibles, de Vénus, de Mercure et de Mars, peuvent produire une accélération de 6 jours 1/3; savoir, 5 jours

la destruction de la nuit avait été ra

pide et complète. On a porté à 3,000 le nombre des maisons consumées par

cet incendie.

29. Paris, Statistique des Omnibus. ·Voici quelques détails statistiques sur la circulation des Omnibus et sur leurs recettes :

D'après la définition donnée par un une nouvelle ordonnance de M. le préfet de police, les Omnibus sont des entreprises de transport en commun.

La première création des omnibus fut autorisée par M. de Belleyme, elle date de janvier 1828 et d'octobre 1829. L'inventeur des Omnibus fut un M. Baudry, qui, après avoir d'abord établi ses voitures à Nantes, les fit connaître et circuler bientôt á Paris,

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