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que l'exercice nécessaire de ce droit ne devait pas être envisagé comme une imputation offensante. Quoique cette communication ait été faite par notre ministre, sans instructions et entièrement sous sa propre responsabilité, elle est devenue depuis un acte de ce gouvernement par ma complète approbation, et cette approbation a été notifiée officiellement an gouvernement francais, le 25 avril 1835. Cependant elle a manqué son effet. La loi, après cette explication amicale, a passé avec le fâchenx amendement soutenu par les ministres du roi, et elle a été définitivement approuvée par le roi.

»Le peuple des Etats-Unis est justement attaché à un système pacifique dans ses relations avec les nations étrangères : il est donc convenable qu'il sache si son gouvernement y a été fidèle. Dans la circonstance actuelle, ce système a été poussé jusqu'aux dernières limites compatibles avec un juste respect de soi-même. La note du 28 janvier, à laquelle j'ai précédemment fait allusion, n'est pas la seule que notre ministre ait pris sous sa responsabilité de présenter sur le même sujet et dans le même esprit. Trouvant qu'on avait l'intention de rendre le paiement d'une juste dette dépendant de l'accomplissement d'une condition qu'il savait ne pouvoir jamais être exécutée, il jugea de son devoir de faire une nouvelle tentative pour convaincre le gouvernement français que, si le respect de nous-mêmes et nos égards pour la dignité des autres nations nous empêcheraient toujours de nous servir d'un langage qui pourrait offenser, cependant nous ne reconnaîtrions jamais à un gouvernement étranger le droit de demander des explications sur les communications faites par une branche de nos conseils publics à l'autre, ou de s'en mêler en aucune manière; que, dans le cas actuel, aucun langage de ce genre n'avait été employé, et que ce fait avait été pleinement et spontanément énoncé dans une note précédente, avant que l'on eût eu Î'idée de faire de cette explication une condition; et, pour prévenir tout malentendu, il rappela les termes employés dans cette note, et annonça

officiellement l'approbation donnée à cette note par le président, ajoutant que, par conséquent, toute explication qui pouvait raisonnablement être demandée ou honorablement donnée avait déjà été fournie; que la mesure projetée avait été devancée par une déclaration spontanée et amicale, et était par conséquent, non seulement inutile, mais pourrait même être jugée offensante, et ne serait certaine ment pas accomplie, si elle était annexée à la loi comme condition.

» Lorsque cette dernière communication, sur laquelle j'appelle spe cialement l'attention du Congrès, me fut soumise, je conçus l'espoir que le moyen qu'elle avait évidemment pour objet de fournir d'arriver à un réglement prompt et honorable, des difficultés existant entre les deux nations, aurait été accepté, et je n'hésitai donc pas à lui donner ma sanction et mon entière approbation. Je devais cela au ministre qui s'était rendu responsable de l'acte; le peuple des Etats-Unis en a été publiquement informé, et j'en fais part en ce moment à ses représentans pour montrer jusqu'où le pouvoir exécutif à porté ses efforts pour rétablir la bonne intelfigence entre les deux pays. Mon approbation aurait été en tout temps communiquée au gouvernement français, si elle eût été officiellement rẻclamée.

» Le gouvernement français ayant reçu toutes les explications que l'honneur et les principes permettaient, et qui pouvaient raisonnablement être demandées, on espérait qu'il n'hésiterait pas plus long-temps à payer les termes échus. L'agent autorisé à recevoir l'argent fut invité à informer le gouvernement français qu'il était prêt à le toucher. En réponse à cet avis, il fut prévenu que l'argent ne pouvait alors être payé, parce que les formalités requises par l'acte des Chambres n'avaient point été accomplies.

» N'ayant reçu aucune communication officielle sur les intentions du gouvernement français, et désireux de conduire cette désagréable affaire, autant que cela serait praticable un terme avant la réunion du Congrès, afin que vous pussiez avoir toute la

question sous les yeux, j'ai fait donner à notre chargé d'affaires à Paris l'instruction de s'enquérir de la détermination finale du gouvernement français, et dans le cas où il refuserait les termes échus, sans autres explications, de revenir aux États-Unis. » Le résultat de cette dernière démarche ne nous est pas encore parvenu; mais nous l'attendons journellement. Je désire sincèrement qu'il soit favorable. Lorsque ses différens pouvoirs ont reconnu la validité de nos droits, les obligations que lui impose le traité de 1831, et lorsqu'il n'existe réellement aucune cause légitime qui puisse motiver de nouveaux délais, la France adoptera enfin, on doit l'espérer, la marche que les intérêts des deux nations n'exigent pas moins impérieusement que les principes de la justice. Une fois le traité exécuté par la France, il restera peu de motifs de désaccord entre les deux pays; il ne restera rien au fond qui ne puisse céder aux conseils d'une politique pacifique et éclairée, et à l'influence de cette bienveillance mutuelle et de ces généreux souvenirs qui, nous devons l'espérer, se ranimeront alors dans toute leur force première. Dans tous les cas cependant, la question de principe soulevée par la nouvelle face qu'a prise la discussion est d'une importance tellement vitale à l'action indépendante du gouvernement, qu'elle ne peut être de notre part l'objet d'un abandon ou d'une transaction sans déshonneur pour la nation. Je n'ai pas besoin de dire, je l'espère, que ce ne sera jamais par mon organe que se fera un pareil sacrifice. Je ne souillerai jamais l'honneur de mon pays en m'excusant d'avoir dit la vérité et d'avoir accompli mon devoir, et je ne puis donner d'autre explication de mes actes officiels que celle que commandent l'honneur et la justice, et qui peut s'accorder avec les principes sur lesquels reposent nos institutions. Cette détermination, j'en ai la confiance, aura l'approbation de mes constituans. Je connais bien mal, en effet, leur caractère, si la somme de 25 millions de francs pèse la valeur d'une plume dans l'estimation de ce qui appartient à leur indépendance

nationale; et si malheureusement une impression différente venait à prévaloir à aucune époque et en aucun lieu quelconque, ils se rallieront, j'en suis sûr, autour du gouvernement de leur choix avec empressement et unanimité, et feront taire à jamais cette imputation dégradante.

» Ayant ainsi franchement soumis au Congrès les circonstances qui, depuis la dernière session du Congrès sont survenues dans cette intéressante et importante affaire, ainsi que les vues du pouvoir exécutif y relatives, il ne nie reste en ce moment qu'à ajouter que, dès que les avis journellement attendus de la part de notre chargé d'affaires auront été reçus, ils deviendront l'objet d'une communication spéciale.

D L'état de nos finances nationales n'a jamais été plus satisfaisant qu'en ce moment.

Depuis ma dernière communication annuelle, tout ce qui restait de la dette publique a été racheté, ou l'argent a été placé en dépôt pour cet objet, jusqu'à ce que les créanciers jugent à propos de le recevoir. Tous les autres engagemens pécuniaires du gouvernement ont été honorablement et promptement remplis, et à la fin de la présente année, il y aura dans le trésor une balance de près de 19 millions de dollars. On pense qu'après avoir satisfait à toutes les dépenses votées et non encore payées, il restera près de 11 millions applicables à tout objet nouveau que le Congrès pourra indiquer, ou à l'accélération des travaux qui sont déjà en voie d'exécution. On estime que, pour remplir ce but, et pour couvrir les dépenses courantes de l'année prochaine, on recevra en outre, en 1836, 20 millions provenant de diverses sour

ces.

» Quand même le Congrès voterait des fonds pour de nouvelles dépenses, conformément aux évaluations qui lui seront soumises par chaque département, et qui s'élèvent à environ 24 millions, il y aurait encore, à la fin de l'année prochaine, déduction faite de toutes les sommes votées et non encore payées, un surplus complétement libre qui ne sera probablement pas au dessous de 6 millions.

Cette somme pourrait, à mon avis, être dès à présent utilement employée aux améliorations proposées dans nos chantiers maritimes, et à de nouveaux ouvrages nationaux qui ne sont pas mentionnés dans les évaluations actuelles, ou à l'achèvement plus rapide de ceux dont la construction est déjà commencée. L'un et l'autre seraient constitutionnels et avantageux, et rendraient inutile, dans notre situation actuelle, tout essai de partager le surplus de nos revenus ou de les réduire plus vite que cela ne doit être fait par les lois existantes. En tout cas, comme le rapport du secrétaire du trésor entrera dans des détails qui montreront la probabilité de quelque diminution dans le revenu pendant les sept années prochaines, et une très-considérable déduction en 1842, on ne recommande pas au Congrès de modifier le tarif actuel, avec la chance de porter atteinte aux principes sur lesquels l'acte de compromis a été passé. Si cependant, après avoir satisfait à toutes les exigences qui peuvent naître de ces différentes causes, la balance dans le trésor continuait, contre notre attente, à augmenter, c'est un malheur auquel il conviendrait de nous résigner, jusqu'à ce que les grands changemens que l'on a en vue dans nos lois de douanes aient été effectués, et nous pourrons alors réviser le système entier avec ce soin et cette circonspection que demande une matière si importante et si délicate.

» Parmi les preuves de la prospérité toujours croissante du pays, la moins satisfaisante n'est pas celle qui ressort des produits de la vente des terres publiques, qui se sont élevés pour la présente année à la somme inattendue de 11 millions de dollars. Cette circonstance atteste combien sont rapides les progrès de l'agriculture, cette première et la plus importante occupation de l'homme, et combien elle contribue à la richesse et à la puissance de notre immense territoire.

» La dette publique étant éteinte, il n'y a plus désormais d'emploi pour les bureaux des commissaires des emprunts et de l'amortissement; en conséquence, j'en recommande l'abolition.

» Il est du devoir du Congrès, pour la conservation des intérêts pécuniaires du pays, de faire cesser, par une loi semblable à celle qui fut passée en 1812, la réception des billets de la banque des Etats-Unis en paiement du revenu public, et de s'occuper de la désignation d'un agent dont le devoir sera de pourvoir à la liquidation du compte du gouvernement des EtatsUnis avec cette institution, après le 3 mars 1836, époque à laquelle sa Charte expire. Il sera essentiel de définir clairement et strictement les obligations et les pouvoirs du fonctionnaire chargé de cette branche du service public.

» On verra, par la correspondance que le secrétaire du Trésor vous soumettra, que, malgré la somme considérable de fonds que les Etats-Unis ont dans cette institution, aucune communication n'a été faite qui pût permettre au gouvernement de présumer quand il recevra quelques dividendes, ou quand il en tirera quelque bénéfice.

>> Dans la situation actuelle de nos finances, et dans l'état florissant de toutes les branches de l'industrie nationale, il est satisfaisant de reniarquer les avantages qui ont déjà résulté des lois récemment adoptées pour régler la valeur de l'or monnaye. Ces avantages ressortiront d'une manière plus apparente encore dans le courant de l'année prochaine, lorsque les monnaies succursales établies. dans la Caroline du Nord, la Géorgie et la Louisiane auront commencé leurs opérations. A l'aide, comme il faut l'espérer, de nouvelles réformes dans le système des banques des ÉtatsUnis, et de judicieux réglemens de la part du Congrès, en ce qui touche le dépôt des deniers publics, on peut présumer avec quelque confiance que l'usage de l'or et de l'argent, comme moyen de circulation, deviendra général dans les transactions ordinaires qui se rattachent à la production du pays. Le grand besoin des temps modernes est de limiter le pouvoir des banques de façon à prévenir les émissions excessives de papier, d'où résultent ces fluctuations dans le signe de la valeur qui rendent si incertain le prix du travail. Ceux qui ont établi

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la banque des États-Unis supposaient que, par le crédit que donnaient à cet établissement le dépôt des deniers publics, d'autres priviléges et les précautions prises pour préserver le pays des pertes que lui avait fait éprouver la ruine d'un si grand nombre de banques des états, nous devions trouver dans cette institution toutes les sûretés et tous les bénéfices d'une circulation solide, et tous les bons résultats qu'il était permis d'atteindre avec cette disposition de la Constitution qui autorise le Congrès seul à frapper la monnaie et à en régler la valeur. C'est à peine s'il est nécessaire de dire que ces prévisions n'ont point été réalisées. Après l'étendue des embarras et de la détresse dont le pays se relève maintenant, et que la banque des Etats-Unis a récemment fait naître, embarras aggravés par des prétentions au pouvoir en opposition avec l'autorité publique, et qui, si elles avaient été admises [ par le peuple, auraient changé tout le caractère de notre gouvernement, tout homme de bon sens et de bonne foi reconnaîtra que, pour obtenir le grand avantage d'une circulation bien établie, nous devons recourir à une législation radicalement différente de celle qui a créé cette institution.

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» En examinant les moyens d'atteindre un but aussi important, nous devons mettre à part tous les calculs d'une convenance temporaire et ne nous laisser influencer que par ceux qui sont en harmonie avec le vrai caractère et les intérêts permanens de la république; nous devons recourir aux principes fondamentaux et voir ce qui a empêché la législation du Congrès et des états, en ce qui touche la circulation, de répondre à l'attente publique et de réaliser des résultats correspondans à ceux qu'a produits dès long-temps l'action de notre système lorsqu'il est resté fidèle au grand principe d'égalité sur lequel il repose, à cet esprit de tolérance, de mutuelle concession, et à ce généreux patriotisme qui a été dès l'origine et doit toujours continuer à être l'élément vital de notre Union.

» A ce sujet, je suis sûr de ne pas me tromper en attribuant notre insuccès à l'encouragement illégitime donné

à l'esprit de monopole. Tous les dangers sérieux que notre système a rencontrés tiennent à l'usage des pouvoirs d'exception et aux corporations dotées de priviléges dont l'effet est de favoriser les intérêts d'un petit nombre aux dépens des intérêts de tous. Ce n'est qu'une partie de ces dangers qui nous a été révélée dans la lutte que la banque des États-Unis a osé entreprendre contre le gouvernement pendant les quatre dernières années. Heureusement, l'indignation et la résistance du peuple nous ont jusqu'à présent fait triompher de ces dangers; mais il ne faut point oublier que le principe qui en a été la source est toujours actif, qu'il ne manquera pas de renouveler ses efforts de la même manière et sous d'autres formes, aussi long-temps qu'il pourra fonder quelque espoir de succès sur l'inattention du peuple, sur la trahison de ses représentans, ou sur les subtils progrès de sa propre influence. Dans le fait, la banque n'est qu'un des fruits d'un système en guerre avec le génie de nos institutions; système fondé sur une foi politique dont la base est la défiance de la volonté populaire, considérée comme un régulateur sûr du pouvoir politique; système dont le dernier but, l'inévitable résultat, s'il vient à prévaloir, sera chez nous la consolidation de tous les pouvoirs dans un gouvernement central. La prodigalité dans les dépenses publiques et les priviléges exclusifs des corporations se substitueraient alors à la sagesse primitive et toujours puissante des restrictions et de l'équilibre de notre Constitution. Ce seraient là les nouveaux moyens par lesquels un contrôle secret et silencieux serait exercé au profit du petit nombre sur la conduite politique du plus grand nombre, en établissant d'abord ce contrôle sur le travail et les profits de la masse du peuple. Partout où cet esprit est devenu l'allié du pouvoir politique, la tyrannie et le despotisme en ont été le produit. Quand cet esprit parvient à inspirer le gouvernement, il faut qu'il soit soumis à une incessante surveillance, ou bien il corrompt les sources de la vertu publique, et agite le pays par des questions préjudiciables à la pour-,

suite constante et bien ordonnée de ses vrais intérêts.

d'être encouragée par des réglemens de la part du Congrès, pour assurer les résultats pratiques que réclame la sécurité de la circulation. Séparées du gouvernement comme instrumens politiques, et préservées de toute extension et de toute combinaison dangereuse, les banques des états ne se

» Il nous faut savoir aujourd'hui si, dans la situation favorable du pays, nous ne pouvons résister efficacement à cet esprit de monopole, et prouver par la pratique que, pour la circulation comme pour d'autres intérêts également importans, il n'y a_ront plus tentées et n'auront plus le

pas nécessité à un développement aussi étendu que celui qui, jusqu'à présent, lui a été donné. L'expérience d'une nouvelle année a démontré toute la fausseté de cette idée que la banque des États-Unis était nécessaire comme agent fiscal du gouvernement. Sans son aide, et, en dépit de tous les embarras qu'elle a pu nous créer, le revenu a été payé exactement par les citoyens; les transactions domestiques et étrangères ont été conduites convenablement, et les moyens de circulation ont éprouvé une grande amélioration. Par l'usage des banques d'état qui ne reçoivent pas leur Charte du gouvernement général et qui ne sont pas contrôlées par son autorité, il a été reconnu que les deniers des États-Unis peuvent être reçus et déboursés sans perte et sans inconvéniens, et que tous les besoins de la communauté, en ce qui touche aux échanges et à la circulation, sont satisfaits aussi bien qu'ils l'avaient été jusqu'à présent. Si, dans les circonstances les plus défavorables à la solidité de nos marchés d'argent, il a été prouvé que les considérations sur lesquelles la banque des États-Unis appuyait ses prétentions à la faveur publique étaient imaginaires et non fondées, on ne peut douter que l'expérience de l'avenir ne doive être encore plus décisive contre elle.

Nous avons vu que, sans l'agence de ce grand monopole pécuniaire, les rentrées du revenu pouvaient être assurées et convenablement et sûrement appliquées à toutes les branches de la dépense publique; nous avons reconnu qu'au lieu de contribuer à accroître les maux d'un système de papier sans limites, l'emploi du revenu pouvait servir d'auxiliaire à la réforme que les législatures de plusieurs états out déjà commencée, pour arriver à la suppression des petits billets de banque, réforme qui n'a besoin que

pouvoir, comme nous l'avons vu faire, de détourner les valeurs publiques de leur destination légitime. La perception et le dépôt du revenu, devenant, au contraire, une source de crédit pour ces établissemens, accroîtra la sécurité que les états demandent dans la fidèle exécution de leurs devoirs, en multipliant les contrôles auxquels leurs opérations et leurs comptes seront soumis. Dans cet accord de leur intérêt avec les dispositions de leur Charte, on ne peut douter que les banques n'acceptent avec satisfaction les conditions que le Congrès jugera à propos de fixer au sujet des dépôts dans ces institutions, pour amener la désuétude graduelle des petits billets de banque, et qu'enfin nous obtiendrons, en place de la banque des Etats-Unis, une réforme pratique dans tout le système de papier du pays. Si, par cette politique, nous pouvons voir un jour la suppression de tous les billets de banque au dessous de vingt dollars, il est évident que l'argent et l'or reprendront leur place et deviendront le principal moyen de circulation dans les rapports communs des fermiers et des artisans du pays. Ce résultat formera dans l'histoire de notre pays une ère qui remplira de joie tous les vrais amis de sa liberté et de son indépendance. Il rendra plus légère la taxe si lourde que notre système de papier a long-temps imposée au travail; il fera plus pour raviver et perpétuer ces habitudes d'économie et des implicité si conformes au caractère des républicains, que toutes lois qui l'ont encore essayé.

» Je ne saurais trop sérieusement appeler sur ce sujet l'attention spéciale du Congrès, sans le concours et l'autorité duquel l'occasion favorable d'accomplir un aussi grand bien public serait perdue. Pénétré de l'importance vitale de cette amélioration, le pouvoir exécutif a pris toutes les

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