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VOT. E. voti ergo. VOT.P.SVSC. PRO. SAL. ET RED. vota publica suscepta pro salute et reditu.

VOT. X. MVLT. XX. votisdecennalibus multiplicatis vicennalibus. V. P. vtriusque pannoniæ, vir patricius, vir perfectissimus, vrbis præfectus, vir prudens, vivus posuit. V. POS. vivus posuit.

V. P. P. P. H. vir perfectissimus præfectus provinciæ hispaniæ.

V. P. R. veteri possessori redditum. V. PRÆ. vrbis præfectus, vir prætorius.

V. P. RED. CES. S. votum pro reditu cæsaris solvit.

V. QVÆS. vir quæstorius.

V. R. vrbs romana, vti rogas.

VR. viro.

VRB. Q. vrbanns quæstor.
VRBISAL. vrbisalia.

VRB. VIC. vrbs victrix.
VR. C. vrbe condita.

V. S. votum solvit, voto suscepto, vivens statuit.

V. S. A. L. P. voto suscepto animo libens posuit.

V. S. C. voto suscepto curavit, votum solvi curavit, voti sui compos.

V. S. DON. DEDIT. voto suscepto donum dedit.

V. S. F. vniversi sic fecerunt, voto sus cepto fecit.

V. S. I. vice sacra iudicant.

V. S. I. F. voto suscepto iussit fieri. V. S. L. M. votum solvit libens merito, vivens sibi locum monumenti, voto suscepto libens merito.

V. S. L. S. vivens sibi locum statuit.
V. S. P. vivens sibi posuit.

V. S. P. L. L. M. voto suscepto posuit libens lubentissime merito.

V. S. S. L. M. votum susceptum solvit libens merito.

V. S. P. (S.) L. S. D. EXPRIM. votum susceptum posuit (solvit) libens sacerdos deæ ex primis.

V. S. PR. S. IMP. votum solvit pro

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PALEOGRAPHIE.

Mémoire sur les manuscrits d'Herculanum ;
par M. MORGENSTERN.

M. MORGENSTERN, professeur à l'Université de "Dorpat, a

adressé à la Société royale des sciences de Goettingue un Mémoire sur les Manuscrits d'Herculanum, qui est tiré de la savante relation qu'il doit publier de son voyage en Italie. Ce Mémoire contientdes détails curieux et peu connus que nos lecteurs n'apprendront pas sans intérêt.

"Les rouleaux de papyrus, dit M. Morgenstern, que l'on a découverts le 3 Novembre 1753, sont placés dans des armoires vitrées et dans le même salon où l'on est occupé à les dérouler. Chacun des rayons sur lesquels ils sont rangés porte un numéro en bronze. Ces rouleaux, à demi-brûlés, ressemblent à des carrottes de tabac. Je vis un homme qui procédoit à leur déroulement. Il étoit assis devant l'ingénieuse machine inventée par le Père Antonio Piaggio, et dont Winckelmann a donné la description. On la trouve aussi décrite exactement, et représentée dans le Voyage de Bartel. Lorsqu'on approche de ces antiques manuscrits, on retient presque sans le vouloir son haleine, de peur d'en faire disparoître quelques parcelles. Je m'aperçus combien la ma nipulation qu'exige leur déroulement avoit d'inconvéniens et de difficultés.'

"A mesure que le rouleau se développe, un dessinateur en retrace fidèlement chaque ligne; un savant corrige ce travail, et le traduit sur le champ en latin, et on grave sur cuivre tout ce qu'on a pu lire. Lorsque je visitai l'établissement, on étoit occupé à figurer de nouveaux fragmens de Philodème: c'est le célèbre philologue Carlo ROSSINI, évêque de Pouzolles, qui est chargé de les expliquer, de les commenter et de les publier. Voici les mots qu'on cherchoit aussi à déchiffrer: Πολυστράτου περὶ ἀλόγου παραφρονήσεως οἱ δ ̓ ἐπιγραφοῦσι πρὸς τοὺς ἀλόγως καταθρασυνομένους τῶν ἐν τοῖς πολλοῖς δοξαζομένων.

"L'ancien gouvernement a fait beaucoup, mais trop peu encore, pour la recherche des Manuscrits d'Herculanum, et M. Heinse a eu raison de dire qu'il est malheureux que cette découverte n'ait pas été faite du temps des Robert, des Cosme ou des Laurent de Médicis. Quelles récompenses, en effet, ces illustres protecteurs des lettres n'auroient-ils pas décernées à un Polizione, à un Ficine, à un Lascarisse, pour de si glorieux travaux, et quelles jouissances n'auroient pas éprouvées ces savans hellénistes en y coopérant!

"On m'assura que le même salon renfermoit près de dix-sept cents

Ces difficultés sont bien expliquées dans la Correspondance de MM. Heinse, Gleim et Jean de Müller. T. II. p. 468.

manuscrits, et que trois cents environ étoient déja déroulés. Cette der nière assertion est difficile à croire, à moins qu'on ne veuille comprendre dans le nombre des Manuscrits déroulés ceux sur lesquels on a fait quelques essais. La plupart de ces ouvrages sont sans noms d'auteurs. Les seuls écrivains qu'ils ayent fait connoître jusqu'à présent sout Démétrius, Epicure, Philodème et Polystrate, un des disciples d'Epicure, que Diogène de Laerce' fait succéder immédiatement à Hermachos ou plutôt Hermarchos. C'est le même que Valère Maxime associe avec l'épicuréen Hippok leides; et il les cite comme deux modèles d'amitié, également semblables par leurs mœurs, leurs goûts, et même par l'épo que de leur naissance et de leur mort.

"Outre le quatrième Livre de Philodème sur la Musique, qui est connu, on voit encore les deux premiers Livres de son ouvrage sur la Rhétorique, sous ce titre: do πegi pyтogixñs A. B. et un autre dumême auteur: περὶ κακίων καὶ τῶν ἀντικειμένων ἀρετῶν. Je n'entendis pas faire mention du nom de Kolotès. On a mis de côté l'ouvrage connu sous le nom de Pavías, que Piaggio avoit commencé à dérouler en 1762, et qui, d'après l'opinion de l'abbé Galiani, traite de la Botanique. Il est à croire qu'il a disparu. Il seroit à désirer qu'on pût savoir ce que contenoient les dix rouleaux dont on fit présent au prince de Galles.

"Les savans peuvent se féliciter des soins que l'on prend pour hâter les résultats de tous ces travaux. J'eus l'avantage de voir, dans la dernière visite que je fis à l'établissement, le célèbre directeur de la bibliothéque, Juan Andrès, qui est originaire de Valence, et l'évêque de Pouzolles dont j'ai parlé plus haut. Ils m'apprirent que le second volume du texte des œuvres d'Epicure, qui contient sa Physique, étoit imprimé, et qu'il n'y manquoit plus que la préface. On me fit espérer qu'il seroit mis en vente avant l'impression du Commentaire. M. Juan Andrès me fit voir aussi chez lui le texte d'un poème latin, le seul que l'on ait découvert jusqu'à présent. Il est imprimé sur quatre feuilles grand-infolio oblong, avec cette indication: Gio. Batt. Malesci dis. Bart. orati inc. Le Manuscrit est figuré sur deux colonnes, dont chacune est de 8 ou 9 lignes. Les lettres onciales latines sont très-bien formées et moins angulaires qu'elles ne le sont ordinairement dans les inscriptions. Les mots sout séparés par de simples points. Ce fragment sera très-important pour la Palæographie latine, puisque les manuscrits qui nous restent en cette langue sont bien postérieurs à l'époque de la ruine d' Herculanum. Il sera facile, à la vue de ces Manuscrits, d'observer la différence de l'écriture cursive et de celle qui étoit employée dans les inscriptions monumentales. L'impression imite parfaitement l'original, et les hachures indiquent exactement l'étendue et la forme des lacunes. Les passages encore existans, mais qui n'ont pu être déchiffrés, sont marqués au pointillé. Ces vers sont malheureusement si mutilés qu'il n'est guères possible d'en saisir clairement le sens. Le poème est en vers hexamètres, et traite de la guerre d'Alexandrie. Il y a évidemment une description de la mort de la reine Cléopâtre. Sur ces quatre feuilles, dont M. Andrès voulut bien me faire présent, il y a en

VOL. VII.

I L. 10, 25.
CI. JI.

2 L. 8. Extern. 17.

NO. XIV.

E

tout soixante-un vers disposés sur huit colonnes, mais la plupart tronqués. Je pense au reste que ces feuilles ne sont pas les seules, et j'ai entendu parler d'un plus grand nombre de vers. Au second vers de la première colonne, on lit le nom de CESAR. Au troisième de la seconde colonne, PELVSIA et CÆSAR. Le huitième vers de la même colonne porte ces mots: VINDICAT. . . . MVLAM. ROMAM. COTE. . . NDEM. Une main étrangère, qui est peut-être celle de M. Andrès lui-même, a écrit en marge de ce vers, sur mon exem plaire, ce passage de l'Enéide:

Tecta videns quæ nunc Romana potentia cœlo
Æquavit.'

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«Il s'agit évidemment de la guerre Alexandrine: ces vers ont rapport au temps où Auguste arrive en Egypte. Antoine se donne la mort, et Cléopâtre, en prenant le même parti, s'arrache à la honte de l'esclavage. En consultant Plutarque et Dion, il n'est guères possible de suppléer au reste de l'action, dont ils ne rapportent que les principaux faits. Dans les premières colonnes, le Poète parle de l'arrivée d'Octave et de son armée. Il s'avance vers Alexandrie, tandis que le gros de l'armée se dirige par l'Hippodrome. Antoine attaque la cavalerie d'Octave avec succès, et fait avancer sa flotte. A la seconde charge, il est trahi, et sa flotte est dispersée. Ce fut le signal de sa perte. Il paroît que les vers suivans de la quatrième colonne y sont relatifs :

Qualis, ad instantis acies cum bella parantur,

Signa tubae classesque, simul terrestribus armis,
Est facies ea visa loci ; cum saeva coirent
Instrumenta necis, multo congesta paratu,

Vndique; sic illuc

deforme coactum

Omne vagabatur leti genus, omne timoris.

"Dans son désespoir, Antoine appelle Octave, pour le rendre témoin de sa fin déplorable. (Ut)-praeberetque suae spectacula tristia

mortis.

"Suit la description du trouble et de la confusion qui règnent parmi les courtisans de la reine. Plusieurs se privent de la vie de différentes manières.

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