Poésies Françaises, pour récitations journalières; avec des notices littéraires, et la traduction en anglais des idiomes et des mots peu communs. [With a preface by H. Campkin.] |
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Suositut otteet
Sivu 62 - Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu'à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses Se plaît à faire un affront, Et saura faner vos rosés Comme il a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits : On m'a vu ce que vous êtes, Vous serez ce que je suis. Cependant j'ai quelques charmes Qui sont assez éclatants Pour n'avoir pas trop d'alarmes De ces ravages du temps.
Sivu 62 - De ces ravages du temps, Vous en avez qu'on adore ; Mais ceux que vous méprisez Pourraient bien durer encore Quand ceux-là seront usés. Ils pourraient sauver la gloire Des yeux qui me semblent doux, Et dans mille ans faire croire Ce qu'il me plaira de vous. Chez cette race nouvelle Où j'aurai quelque crédit, Vous ne passerez pour belle Qu'autant que je l'aurai dit. Pensez-y, belle marquise : Quoiqu'un grison fasse effroi , II vaut bien qu'on le courtise, Quand il est fait comme moi.
Sivu 49 - Auprès de la maîtresse et dans un grand fauteuil , Je ne vis que des yeux toujours prêts à sourire, J'eus le droit d'y parler et parler sans rien dire.
Sivu 9 - Où leurs ombres, encore éclatantes et riches, Semblent perpétuer, malgré les lois du sort, La pompe de leur vie en celle de leur mort. De ce muet sénat, de cette cour terrible. Le silence épouvante et la face est horrible.
Sivu 62 - Comme il a ridé mon front. Le même cours des planètes Règle nos jours et nos nuits : On m'a vu ce que vous êtes. Vous serez ce que je suis. Cependant j'ai quelques charmes Qui sont assez éclatants Pour n'avoir pas trop d'alarmes De ces ravages du temps. Vous en avez qu'on adore ; Mais ceux que vous méprisez Pourraient bien durer encore Quand ceux-là seront usés. Ils pourront sauver la gloire Des yeux qui me semblent doux, Et, dans mille ans, faire croire Ce qu'il me plaira de vous. Chez...
Sivu 50 - En vain j'exalterais sa valeur, son débit; Ici l'habit fait valoir l'homme, Là, l'homme fait valoir l'habit. Mais chez nous, peuple aimable, où les grâces, l'esprit, Brillent à présent dans leur force, L'arbre n'est point jugé sur ses fleurs, sur son fruit; On le juge sur son écorce.
Sivu 39 - Non," leur répondit-elle, " Ce n'est plus Noémi : ce nom veut dire belle ; J'ai perdu ma beauté, mes fils et mon ami ; Nommez-moi malheureuse, et non pas Noémi." « Dans ce temps, de Juda les nombreuses familles Recueillaient les épis tombant sous les faucilles ; Ruth veut aller glaner. Le jour à peine luit, Qu'aux champs du vieux Booz le hasard la conduit ; De Booz dont Juda respecte la sagesse, Vertueux sans orgueil, indulgent sans faiblesse, mère.
Sivu 49 - J'entrais jadis d'un air discret ; Ensuite, suspendu sur le bord de ma chaise, J'écoutais en silence, et ne me permettais Le moindre si, le moindre mais; Avec moi tout le monde était fort à son aise, Et moi je ne l'étais jamais ; Un rien aurait pu me confondre, Un regard : tout m'était fatal ; Je ne parlais que pour répondre, Je parlais bas, je parlais mal. Un sot provincial, arrivé par le coche, Eût été moins que moi tourmenté dans sa peau ; Je me mouchais presque au bord de ma poche,...
Sivu 57 - D'un air sombre s'avance et guide Les pas tardifs de Jupiter; Et son père, le vieux Saturne, Roule à peine son char nocturne Sur les bords glacés de l'éther.
Sivu 44 - D'accord; mais la langue a des lois. Vous accusez son indigence , Sa faiblesse ; et, malgré ses torts , Des peuples la reconnaissance Adopte et répand ses trésors. Par vos témérités nouvelles Prétendez-vous de nos modèles Vieillir les vers et les leçons ? Qu'à leurs pieds tout orgueil fléchisse ; Devant eux calmez les frissons De votre fièvre créatrice...