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Madame Veuve Hocquart. 4 fr. 50 c. 5 fr.

Nouveau manuel des banquiers,

notaires et gens d'affaires, rece, veurs des ventes etc. 1 vol. in-8°, Laurent jeune. 10 fr. 12 fr.

TROISIÈME CLASSE.

HISTOIRE.

Histoire des deux derniers rois de la maison de Stuart. Par C. James Fox, suivie de pièces originales et justificatives; ouvrage traduit de l'anglais, au quel on a joint une notice sur la vie de l'auteur. 2 vol. in-8°. Nicolle. 9 fr. 11 fr.

Quelques fragmens de cet ouvrage ont deja paru dans le Mercure de France. La notice sur la vie de Fox a été tirée de différente. Biographies qui ont paru en Angleterre, depuis la mort de

l'auteur.

jugés et les fausses opinions dont on avait défiguré ce grand événement, d'in. struire en même temps ses concitoyens du véritable esprit de leur constitution, leçons applicables à tous les temps, et et de présenter à tous les hommes des qui sortent naturellement des circonstances de cet événement mémorable.

Sa premiere idée fut de ne commencer cette histoire qu'à l'époque même de la révolution; mais la lecture du dernier volume de l'histoire d'Angleterre de Hume, le fit changer d'avis. Il craignit les fausses impressions que la partialité de cet auteur célèbre pouvait avoir laissées dans l'esprit de ses lecteurs, et cette crainte le porta non seulement à faire remonter son travail jusqu'à l'avéL'original anglais et la traduction nement du roi Jacques, mais encore à que nous annonçons est précédé d'un aver le faire précéder d'une introduction sur tissement de lord Holland, neveu de le caractère et les événemens principaux M. Fox, dans lequel il rend compte du des temps qui précédèrent immédiateque l'auteur s'était proposé en comment cette époque. Ce travail d'un autre mençant cette histoire, du plan qu'il côté ne devait s'étendre plus loin qu'à avait adopté, et de l'état dins lequel l'acte constitutionnel établi par la révo s'est trouvé le manuscrit à l'époque de lution. Ses amis cependant se flattaient que les différens points de vue qui se présenteraient à lui dans le cours de ses recherches, l'entraîneroient peut-être plus loin, et que l'habitude de la composition pourrait l'engager dans d'autres entreprises littéraires;c'est ce qui arriva.

but

sa mort.

M.Fox s'étant retiré des affaires publiques en 1797, se proposa de consacrer la plus grande partie de ses loisirs à l'étude. La grande connaissance qu'il avait de la constitution anglaise, le conduisit naturellement à préférer l'histoire de sa patrie et à choisir une époque fa vorable au développement des principes sar lesquels repose cette constitution. Son choix se fixa sur la révolution de 1688. Il se proposa de rectifier les pré

Tout en s'occupant de cette histoire, il parla positivement de divers projets littéraires, tels qu'une édition de Dryden une apologie de Racine et du théâtre français; un Essai sur les beaués d'Euripide; un traité sur les trois

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arts, poétique, historique et oratoire,

etc. etc.

Son ouvrage avançait lentement; il pouvait d'ailleurs prévoir que les évènemens politiques venant à changer, ses amis le solliciteroient de reparaitre sur la scène, et qu'alors il serait plus ou moins distrait du travail dans lequel il se trouvait engagé. Mais la plus grande difficulté pour lui était de resister à son propre penchant, qui, sans cesse l'arrachait à ses recherches historiques, pour le ramener aux recherches critiques, à l'étude des auteurs classiques, à la poé sie et aux ouvrages d'imagination. Il existe des preuves multipliées de l'effet que produisaient dans ses travaux et sur son esprit, ces interruptions, en raison de leurs différentes causes. I luttait si peu contre ces penchans, qu'il écrivit à un de ses amis: Je n'ai jamais eu la pensée de jetter n par la fenêtre mes livres grecs; je laisserais là mon histoire, si elle de«vait m'empêcher de leur donner un « peu de mon temps.

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transcrire ceux de ces papiers qui lui paraitraient importans pour son objet. Il fut secondé dans ces recherches par trois de ses amis, Lord Saint John, MM. Adair et Trotter.

La correspondance des deux minis. tres français, Barillɔn et d'Avaux, avec leur cour forme les principaux matériaux que M. Fox emporta de France, A son retour à Londres il s'occupa d'abord d'insérer dans son ouvrage les connaissances nouvelles qu'il avait puisées dans les sources que Paris avait ouvert à ses recherches, et si aussitôt après son retour en Angleterre, des circonstances imprévues ne fussent pas

venues retarder la marche de son ouvrage, on ne peut douter qu'il n'eût plus avancé sa composition dans cette seule année, qu'il n'avait été en état de le faire pendant tout le temps écou lé depuis qu'il l'avait entrepris. Mais sa rentrée au ministère, sa maladie sa mort interrompirent et mirent fin à tous ces projets; l'ouvrage resta incomplet et non terminé.

et

Le manuscrit sur lequel cet ouvrage a été imprimé est presque tout entier de la main de Madame Fox, qui écrivait sous la dictée de son mari. De temps en temps il offre des corrections de sa propre main. Souvent en dictant ce qu'il avait écrit, il changeait l'expression ou même la construction de sa pensée.

A toutes ces causes de distraction se joignit encore sa manière de travailler extrêmement lente et scrupuleuse. Son exactitude sur toutes les circonstances d'un fait qu'il était obligé de rapporter, le retardait par la diversité et la multiplicité des recherches qu'il occasionnait. Enfin, il se sentait arrété par la difficulté de découvrir les sources premières où les historiens avaient L'ouvrage tel qu'il est contient l'hispuisé leurs documens. Lord Lauderdale toire des deux derniers rois de la maiet M. Laing, auteur de l'histoire d'E- son de Stuart, divisée en trois chapicosse lui en fournirent un grand tres. Le premier servant d'introduction, nombre. Il consulta également les mé offre une analyse du règne de Charles moires publiés par Macpherson et sir 11, terminée par des observations sur John Dalrymple; mais pour détermi-son caractère et sur les conséquences ner le degré de confiance que méri- probables de son règne et de sa mort. tent les extraits de Macpherson jugeait nécessaire de faire une revue de tous les manuscrits qui étaient au collége écossais de Paris. Il s'y rendit en 1801, Le gouvernement français lui ouvrit sans reserve les archives des af faires étrangères, et lui donna toutes les facilités possibles pour consulter et

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il

Le second chapitre présente l'histoire des commencemens du règne de Jacques II, depuis son avènement au trône en 1684 jusqu'à l'ajournement du parle ment. Ce chapitre est accompagné d'ob. servations sur le caractère des Torys, et la situation des Wighs à cette époque,

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, par suite

Dans le troisième l'auteur continue tion de la ville de Thèbes l'histoire de ce règne, depuis les en- de la bataille de Leuctres. treprises du comte d'Argyle en Ecosse Les chapitres XXXVI à XL rapet du duc de Monmouth en Angleter- portent les affaires de la Grèce depuis re jusqu'à l'exécution de ce dernier cette dernière bataille jusqu'à celle de en juillet 1685. Mantinée. Le XLI chapitre offre un coup d'oeil sur la situation générale de la Grèce après la journée de Mantinée, et sur les séditions et révolutions dans plusieurs de ces états; suivi d'un tableau des progrès des sciences, des arts et du commerce; de celui de la prospérité d'Athènes, et d'une notice sur Xénophon.

On a ajouté à ces trois chapitres, qui remplissent le premier volume, quelques fragmens détachés, apparem ment destinés à faire partie du quatrième chapitre.

On a recueilli dans le second volume les pièces justificatives suivantes; 1) correspondance entre Louis XIV et son ambassadeur en Angleterre, M. de Barillon, depuis le mois de Décembre 1684 jusqu'à la fin de l'année 1685; 2) correspondance du comte de Sunderland avec l'évêque d'Oxford, au sujet de John Locke ; 3) Bill du parlement pour la garantie de la personne et de la famille royale; 4) relation au sujet du colonel Richard Rumbold, tirée des mémoires manuscrits de lord Fountainhall; 5) vers composés par le comte d'Argyle la veille de son exécution, et 6) vers composés par Dryden pour le duc de Monmouth.

Bibliothèque historique à l'usage des jeunes gens, ou Précis des histoires générales et particulières de tous les peuples anciens et modernes. Extrait de différens auteurs, et traduit de diverses langues par M. Breton. Cinquième livraison contenant fes tomes 9 et 10 de l'histoire de la Grece par W. Mitford, trad. de l'anglais. 2 vol. in-18. Schöll, Haussmann et D'hautel.

Ces deux volumes contiennent les chapitres XXXIV à XLI. de l'ouvrage de William Mitford, savoir la reJation des affaires de l'isle de Rhodes; la mort de Thrasybule et de Conon, et la suite de la guerre jusqu'à la paix d'Antalcidas, et jusqu'à l'éléva

On sait que l'histoire de la Grèce, de W. Mitford, n'a été continuée que jusqu'aux événemens qui suivirent la bataille de Mantinée, à une époque voisine de l'avènement de Philippe au trône de Macédoine. Les éditeurs de cette Bibliothéque ont donc consulté, pour la continuation de cette histoire, l'ouvrage de Gillies, autre écrivain anglais' très-estimé, et dont la manière se rapproche de celle de Mitford.

Cet ouvrage se publie par livraisons de deux volumes in-18, ornée de fig., cartes, etc., qui paraissent tous les deux mois. Le prix de l'abonnement pour l'année, ou 12 volumes, est de 18 fr. pour Paris et 22 fr. franc de port. Histoire des premiers temps de la Grèce, depuis Inachus jusqu'à la chute des Pisistratides, pour servir d'iutroduction à tous les ouvrages qui ont paru à ce sujet, avec des tableaux généalogiques des principales familles

de la Grèce

par M. Clavier 2 gros vol. in-8. Paris. Léopold Collin. 8 fr. IO fr.

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L'auteur avait destiné cet ouvrage à servir d'introduction aux descriptions que Pausanias donne des différens états de la Grèce, dont il a terminé la traduction, et dont les circonstances ont rétardé jusqu'ici la publication. Voici comme il s'explique lui-même sur son travail.

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Je dois prévenir le reproche qu'on « pourrait me faire, de m'être livré à « des recherches longues et pénibles pour éclaircir une histoire qu'on re« garde assez généralement comme fa«buleuse. Ce jugement parait fondé, puisque Varron avait désigné, par le "nom de mythologique, les temps qui s'étaient écoulés depuis le premier déluge et le commencement des olym. piades, et que l'on voit, par le préam. bule de Thucydide, que les Grecs n'avaient eux-mêmes que des notions très-vagues sur l'histoire de toute cette période. I parait donc sur prenant que, privé de la plus grande « partie des sources où les anciens « pouvaient puiser, j'òse entreprendre « d'éclaircir ce qui leur paraissait d'une « obscurité presque impénétrable. Mais «<en recherchant les causes de cette obscurité, je ferai voir d'abord « qu'elle tenait beaucoup moins à la « disette des monumens, qu'au peu d'in, « térêt que les Grecs prenaient à l'his«toire de ces premiers temps, et surtout « au défaut de critique de la plupart a des écrivains anciens, et en second <«< lieu, que, bien que nous ayons a perdu un grand nombre d'ouvrages « originaux, nous avons conservé la plupart des traditions qu'ils conte« naient, et qu'il ne s'agit que de savoir les démêler au milieu des fables « avec lesquelles elles sont confon« dnes.

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L'auteur ne présente cet ouvrage que comme un Essai, parce que ayant entrepris le premier, de réunir et de discuter les traditions éparses de côté et d'autre sur l'histoire ancienne de la Grèce, il ne peut se flatter d'avoir tout éclairci. Il y a des choses dit-il, que nous ne saurons jamais, « faute de monumens; de nouvelles « études et de nouvelles réflexions donneront peut-être des lumières sur d'autres; enfin il y en a sur lesquels le temps seul peut faire acquérir « des connaissances. Nous touchons à

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<< une époque, où il sera beaucoup

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plus facile que par le passé, de « voyager dans la Grèce et d'y faire « des recherches. «

Il aurait été impossible de joindre à cet ouvrage un canon chronologique exact, parce qu'on ne peut onner que des dates vagues à la plupart des événemens qui ont précédé le commencement des Olympiades. On se trompera cependant peu en prenant trois générations pour cent ans. Les objections qu'on a faites contre cette méthode ont été refutées par Freret dans sa défense de la chronologie contre Newton, et dans un mémoire inséré dans l'histoire de l'académie des inscriptions (tome XIV pag. 19). D’ailleurs l'auteur a eu soin de rapporter presque tous les événemens antérieurs aux Olympiades, aux règnes des rois d'Argos, et ensuite à ceux des rois de Sparte, tous descendans d'Inachus; il sera donc facile, en consultant le premier tableau généalogique, de déterminer à dix ans près, les dates des faits qu'il rapporte.

Cet Essai pourra en même temps servir d'introduction à toutes les histoires de la Grèce qui ont paru jusqu'à présent; il est mêine indispensable à ceux qui voudront les lire avec fruit, parce qu'il renferme beaucoup de choses, dont les anciens n'ont dit qu'un mot parce qu'ils ont supposé que tout le monde connaissait les traditions auxquelles ils faisaient allusion.

L'ouvrage est accompagné de onze tableaux généalogiques.

Recherches historiques sur le Temple; notice dans laquelle on traite de l'origine de cet enclos, maison chef-d'ordre du ci-devant grand prieuré de France. de son état à l'époque de la révolution et de son état actuel, par JJ.Barillet. volume in-8°. avec quatre planches. Gabriel D four et comp. 5 fr.— 6 fr.

1

Le Temple vient d'être en partie démoli, cependant il n'est pas moins intéressant de connaitre la position, l'etendue, les usages, les priviléges, etc. d'un enclos qui rappelle tant de grands souvenirs et qui peut-être va disparaitre entiérement.

M. Barillet a consulté les différentes descriptions de Paris; le recueil des édits et lettres patentes de nos rois, les registres civils de la paroisse, ainsi que quelques manuscrits. Il a de même consulté plusieurs personnes qui, par leur ancienneté dans le Temple, ou par la place qu'elles y ont occupée, ont pu lui donner quelques éclaircissemens sur les objets desquels lá tradition seule pouvait l'instruire.

Il a accompagné cette notice de trois plans du Temple, dont le premier représente ce lieu tel qu'il était vers l'an 1600. Le second tracé d'après le plan de M. Verniquet représente le Temple tel qu'il était en 1789 et le troisième le représente tel qu'il est maintenant. La planche du frontispice représente la vue de l'élévation des tours, qui ont été démolies vers la fin de 1808.

L'ouvrage est accompagné de la liste des auteurs cités, et d'une table analytique des matières.

GEOGRAPHIE ET TOPOGRAPHIE.

Géographie abrégée par demandes et par réponses, divisée par leçons pour l'instruction de la jeunesse, avec un abrégé de la sphère et un précis de l'ancienne géographie et des systèmes du monde. Par l'abbé Lenglet du Fresnoy. Douzième édition revue corrigée et augmentée des changemens survenus en Europe jusqu'en 1809, par B. L. vol. in-12. Angers Mame. Paris. Arthus Bertrand, fr. 50 c. 2 fr.

La géographie de l'abbé Lenglet du Fresnoy a eu cinq éditions du vivant de l'auteur. M. Barbeau de la Bruyère l'a retouchée en 1756 et bientôt après M. Drouet en donna une nouvelle édition, augmentée d'un Traité de la Sphère. En 1801 on fit paraitre une nouvelle élition augmentée des nombreux changemens survenus à cette époque en Europe. Depuis 1801 l'Europe avait tellement changé de face, qu'il n'était plus possible de faire usage de cette géographie. On l'a donc entiérement refondue, en y faisant entrer tous les changemens survenus jusqu'en 1809. On a retouché le Traité de la Sphère, on a ajouté un Précis de la géographie ancienne fondé sur les divisions les plus générales et qui ont un rapport direct avec l'histoire ancienne.

Description du Pachalick de Bagdad, suivie d'une notice historique sur les Wahabis, et de quelques autres pieces relatives à l'histoire et à la littérature de l'Orient. Par M. *** in-8°. Paris Treuttel et Würtz. 4 fr. 50 c. 5 fr.

Un extrait assez étendu de cet ouvrage a été inséré dans le 4 cahier de ce journal, Il nous reste à indiquer les autres pièces jointes à cette description.

La première est une notice sur les wahabis

secte obscure dans son ori

gine, qui après s'être assujetti par des conquêtes rapides presque toutes les tribus arabes du désert, est parvenue enfin à ce degré de préponderance et de célébrité, qui a répandu avec son renom l'effroi et la consternation, depuis les bords du golfe Persique jusqu'aux confias de la Syrie et du

Gézirèh.

cendent directement des anciens Kar. Il est probable que les wahabis desmates, peuple intrépide et guerrier

qui,

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