Iye. CLASSE. Théâtre, Romans, Musique, Littérature. 315 Racine, Molière, Regnard, Crébillon et Voltaire, avec des notes sur chaque auteur, la liste de -leurs pièces et la date des premières représentations. Tomes V, VI et VII, faisant les tomes XII, XIII et XIV de la collection entière. Nicolle et Renouard. Trois grands duos concertos pour la guitare ou lyre et violon par L. H. M. G. Gramail, pro fesseur de guitare. Même adresse, et chez l'auteur, rue des Fontaines près le Temple, n° 25. 7 fr. 50 c. Grand duo concerto pour gui- Théâtre de Favart. Nicolle. 3 vol. mêmes adresses. 3 fr. 50 c. -22 fr. Nocturnes, ou divertissement concertant pour forté-piano, a vec violon obligé, et dessus ad libitum, par G. T. Sieber, Chez l'auteur, rue de Richelieu, no 18. fr. 50 c. Lavater. Comédie en un acte, LITTERATURE Galerie dramatique, ou acteurs et Bibliotheca rhetorum, etc. c'estactrices célèbres qui se sont il-à-dire la bibliothèque des rhélustrés sur les trois grands théâ-teurs, renfermant en préceptes tres de Paris, avec 60 portraits coloriés. 2 vol, in-16. Mad. veuve Hocquartet Delaunay. 7 fr.-8f. et en exemples tout ce qui concerne la poésie et l'éloquence', par le P. Lejay, de la société de Jésus. Nouvelle édition revue et corrigée par M. J. A. Amar, conservateur de la bibliothèque mazarine, professeur suppléimpérial. 2 vol. in-8° de 1200 mentaire derhétorique au Lycée pages d'impression. Delalain. 10 fr. — 12 fr. G Principes élémentaires de versi▴ fication latine-française, avec un appendice de la versification grecque par J. B. Aubert-André instituteur, ancien professeur au collège de Colmar, avec un recueil de morceaux tirés de plusieurs écrivains français, tant poëtes que prosateurs, et pro posés comme matière de vers fatins, etc. I vol. in-12. Bachelier. 2 fr. 50 c. -- 3 fr. Le Mentor d'éloquence française, où les chef-d'œuvres des auteurs sacrés et profanes sont appliqués aux préceptes et appuyés de réflexions qui en développent les beautés, la force et la marche. Pár C. Collin, professeur. Nouvelle édition considérablement augmentée. I vol. in-12. Favre. 3 fr. 4 fr... Agildo situation des arts, sciences ét belles-lettres depuis l'an 1200 jusqu'en 1301, par Jacques de Rosny, membre de plusieurs sociétés tant nationales qu'étrangères. I vol. in 8. Désiré Hécart fils. 5 fr.6 fr.- sur papier vélin 8 fr.-in-4°. 12 fr. ➡ 18 fr. Eloge de Duplessis-Mornay. Discours qui a remporté le prix au jugement de l'académie de Niort en mai 1809, par Henri Duval. Broch. in-8°. Buisson. 1 fr. I fr. 25 c. Le trépied étymologique par A. O. (de l'Orne), médecin. Broch. in-8°. (Lettre A. première li-dérée dans ses rapports avec le vraison ). Warée oncle. 1 fr. 50c. -1 fr. 80 c. De l'exécution dramatique consi- « Le ver à soie, poëme de Jérôme Vida de Crémone, suivi du poëme des échecs et de poésies fugitives du même auteur, et d'un choix de poésies de Pierre d'Or ville. Traduit du latin par J.B. Levès, censeur des études du Lycée de Bruges, avec le texte en regard, et des remarques pour en faciliter l'intelligence, vol. in-8°. Nicolle. 5 fr. 6 fr. 50 c.. Principes d'éloquence de Marmontel, extraits de ses élémens de littérature, mis en ordre et augmentés de plusieurs articles, par M. Chapsal. vol. in-8. Même adresse. 6 fr.-7 fr. Tableau littéraire de la France pendant le treizième siècle, ou recherches historiques sur la matériel de la salle et de la scène, par le colonel Grobert, etc. I vol. in-8° avec planches. Schoëll. 6 fr. 7 fr. Nous revenons sur cet articlè, pour indiquer simplement l'intention de l'auteur et son plan; car il faut étudier 'ouvrage pour les développemens, où il montre beaucoup d'érudition et de goût. Une vérité, dit il, qui se présente «< confusément à l'esprit des spectateurs « et qui n'a pas été assez motivée, «son avis, c'est que la construction d'un théâtre est aussi importante à la perfection dramatique, que l'art des « déclamations, et tous ceux qui con<<courent à l'embellissement de la scènes Une grande portion de mon ouvrage, ajoute-t-il, est consacrée à développer cette idée. J'essaye de prouver que « la construction d'un théâtre n'est pas « un simple problême d'architecture; « que l'exécution du matériel de la « scène doit être déduite des principes qui promettent à l'art un accroisse«ment dont il est éloigné dans le système actuel. L'ouvrage est divisé en 16 chapitres: I) vues générales; 2) du théâtre et de l'exécution dramatique chez les anciens; 3) des avantages et des défauts du théâtre des anciens; 4) des théâtres modernes; 5) description des salles modernes; 6) de la peinture; 7) de la perspective; 8) suite du chapitre précédent; 9) de l'acoustique; 10) de la scène; 11) des changemens et des machines; 12) des décorations accessoires et de l'éclairage de la scène; 13) des costumes; 14) de la forme et des dispositions de la salle; 15) des accessoires de la salle; de la manière de la chauffer, de la rafraîchir et de l'éclairer; 16) résumé. CINQUIÈME MÊLANGES. Lettres d'Ovide à Julie et de Julie à Ovide, précédées d'une notice sur la vie de ce poëte, et suivies d'une épître en vers de Julie à Ovide. 1 vol. in-18. Delaunay. 1 fr. 50 c.2 fr. Le succès mérité qu'a eu la première édition de cet ouvrage, attribuée à madame Lezai-Marnesia, et qui se trouve épuisée, garantit le succès de la seconde, Romans, contes, anecdotes et mélanges, contenant entr'autres morceaux intéressans, un jour -nal du dernier roi de Pologne, Auguste Poniatowski, et des anecdotes sur la cour de Paul I, par Auguste Kotzebue. Traduits de l'allemand par M. Breton. 4 vol. in 12. Chaumerot. 12 fr. 16 fr. Voyage sans bouger de place, par A. L. C. F. Broch. in-8°. Lenormand et les marchands de nouveautés. 2 fr. - 2 fr 50 c. Blasons, poésies, etc., des 15° et 16 siècles, extraits de dif CLASS E. férens auteurs et de manuscrits par M. D. M***. Nouvelle édition augmentée d'un glossaire des mots hors d'usage. I vol. in-8°. Galland. 6 fr. 7 fr. ÉTUDE DES LANGUES. Traité des particules latines, ouvrage dans lequel on voit combien les particules servent nonseulement à lier ensemble les périodes ou les parties d'une même phrase, mais encore à orner et à varier le style, d'après des exemples choisis des auteurs de la plus pure latinité. vol. in-12, Blaise. I fr. 25, C.I fr. 65 c. Grammaire simplifiée, ou analyse des principes généraux et particuliers de la langue française, par M. F. Collin-d'Ambly, ins tituteur. Villet. I fr. NOUVELLES DES SCIENCES ET DES ARTS. La classe des beaux arts de l'institut a fait le 8 octobre, en séance publique, la distribution des grands prix. La cérémonie a été précédée d'une notice fort intéressante sur la vie et les ouvrages de M. Vien, lue par le secrétaire perpétuel M. Breton. Voici la liste des concurrens qui ont remporté les prix. Peinture, premier prix; M Langlois de Paris, âgé de trente ans, élève de M. David. Deuxième prix; M. Paillière de Bordeaux, âgé de vingt ans et demi, élève de M. Vincent. Sculpture, premier prix; M. Cortot de Paris, âgé de vingt-et-un ans et demi, élève de M. Bridan fils. Deuxième prix; M. Rude de Dijon, âgé de vingtquatre ans, élève de M. de Vosges de Dijon, et de M. Cartelier. La classe a décerné une médaille d'encouragement à M. Cailouet de Paris, âgé de dixhuit ans et demi, élève de M. Roland. Architecture, premier prix; M. Cha. tillon de Paris, âgé de vingt-huit ans, élève de MM. Famin et Percier. Deuxième prix; M. Grillon de Paris, âgé de vingt-trois ans, élève de MM. Labarre, Lebas et Debrat. Gravure en taille douce, premier prix; M. Dian de Paris, âgé de vingtét-un ans, élève de MM. Reboul et Audouin. Deuxième prix; M. Ferster de Neufchâtel, âgé de dix-huit ans et demi, élève de M. Langlois. Gravures en pierres fines. La classe a jugé qu'il n'y avait pas lieu à décerner le premier prix. Le second prix a été accordé à M. Dubois de Paris, âgé de dix-neuf ans élève de M. Simon et de MM. Houdon et Jeufroy. Gravure en médailles, premier prix; M. Gatteaux de Paris, âgé de vingt ans et demi, élève de son père, et de M. Moitié. Deuxième prix; M. Julien. Marie Jouannin de S. Brieux, élève M. Daussoigne né à Gui, et âgé de dix-neuf ans et demi, élève du conservatoire de musique et de la classe de M. Mehul. Deuxième prix, M. Braulieu de Paris, âgé de dix-huit ans et demi, élève du conservatoire et de la classe de M. Mehul. Il a été décerné un deuxième grand prix à M. Vidal de Forèze, âgé de vingt ans, élève du conservatoire et de la classe de M. Gossec L'académie ioniène,établie à Corfou, pour la restauration des sciences et des lettres, a tenu le 15 août dernier, jour de la S. Napoléon, sa seconde séance sortant de l'époque où elle prenait naissance sous l'empire des Français, les premiers de ses prix seront distribués le 15 août 1812 ce sera la première année de la 648°. olympiade. Elle recevra pour prix une médaille qui portera l'emblême de l'empereur des Français avec ces mots, Napoléon, bienfaiteur démie. Au revers il sera gravé une et protecteur : c'est le cachet de l'acaétoile avec ces mots au Génie, l'académie reconnaissante. Sur le contour de la médaille, seront écrits le nom de l'auteur et le titre de son ouvrage, avec le quantième de l'olympiade; la médaille sera de fer, c'est la monnoie de Lacédémone, c'est celle de l'honneur et de la vertu. L'académie ne jugera que les ouvrages qui seront envoyés à son secrétariat (franc de port), et elle devra les avoir reçus au 1. mai 1812, pour donner les premiers de ses prix olym piaques. Pour le premier concours, l'académie recevra les ouvrages de tous les auteurs vivans, quelque soit la date de leur publication. L'école spéciale d'arts et métiers établie à Chalons-sur-Marne, a pour but de former de bons chefs d'atteliers, et des ouvriers instruits et habiles. L'enseignement embrasse les notions générales qui s'appliquent à tout ce qu'on exécute dans les diverses professions mécaniques. Parmi ces notions, et en première ligne, se trouve la connoisComposition musicale, premier prix; sance des mathématiques, non portée de M. Chaudet. jusqu'aux objets transcendans, mais bornée à ceux dont un ouvrier, s'il a de l'intelligence, peut fréquemment se servir avec avantage, suivant la branche d'industrie à laquelle il s'attache. Viennent ensuite les notions élémentaires de physique et de chimie appliquées aux arts. L'instruction pratique en augmente la beauté et le prix, et nous fait jouir par anticipation de l'effet que produira l'ouvrage que l'on se propose de créer. L'instruction pratique et tous les travaux mécaniques qui en dépendent sont l'instruction principale de l'école de Châlons; on y organise, pour cet effet, onze atteliers, six pour les métaux, et cinq pour les bois. Les six premiers sont : un attelier de forges, un de l'ajustage, un des instrumens de mathématiques, uu de la fabrication des limes, un du modelage et ciselures de bronzes, un de fonderie, Les cinq autres sont : un attelier d'ébénisterie, un de menuiserie, un de charronnage, un de tour, un de la filature de coton, Il y a quatre sortes de places d'élèves : les élèves à pension entière payant 500 fr. par an ; les élêves à demi-pension, à quart de pension, et les élèves à titre gratuit. NECROLOGIE, M. l'abbé Sigorgne, ancien doyen de l'église de Macon, correspondant de l'académie des sciences de Paris, de l'institut national, et membre de plusieurs autres sociétés savantes et littéraires, est mort à Mâcon âgé de go ans. Ce savant à eu la gloire d'introduire, le premier, le newtonianisme dans l'enseignement public de l'université de Paris, sur les débris des tourbillons de Descartes. A peine âgé de vingt ans, il osa attaquer Privat de Molière, qui tenait alors le premier rang, soit dans l'académie des sciences, soit dans l'université. La dispute s'engagea entre ces et l'issue du combat fut la chute des petits tourbillons. Peu après il publia ses institutions new toniennes, ouvrage profond et lumineux qui acheva deux savans, la révolution dans la physique. Vers le même temps il publia divers écrits relatifs à cette même science; celui qu'il publia dans la suite, sous le titre de Monadologie, ou institutions newtoDiennes, le plaça à côté des premiers métaphysiciens de son siècle. Devenu vicaire-général de Mâcon, il montra, pendant plus de cinquante ans, une grande habileté et une prudence consommée dans la conduite d'un diocèse dont il était chargé presque lui seul; les soins de l'administration ne l'empêchèrent pas de publier quelques ouvrages relatifs à son état, une Dissertation sur le prêt à jour, des lettres de la plaine en réponse aux lettres de la montagne, le Philosophe chrétien, des oraisons funèbres du Dauphin de Louis XV, etc, Dans ses dernières années, il revint au genre polémique, et fit imprimer en 1804 un ecrit intitulé: Defense des premières vérités, qui fut très-accueilli dans le temps. La nouvelle chimie n'ayant jamais eu son assentiment, il a laissé plusieurs ouvrages posthumes où il la combat. En voici le titre : Doutes sur la nouvelle chimie; Eramen nouveau de la chimie moderne; Dissertation sur la force; La nouvelle chimie sommairement discutée ; un Essai de chimie mécanique, qui vient d'être imprimé, et qui sera incessamment publié, termine le catalogue de cet homme extraordinaire qui, dans la caducité de l'âge, avait conservé toute sa vigueur. Il a terminé sa carrière presque subitement. Nicolas Daleyrac, né à Muret en Languedoc, d'une famille noble et considérée, vient de mourir à Paris. Arrivé fort jeune dans cette capitale, il servit d'abord dans les gardes du corps; mais il avait reçu de la nature un penchant décidé pour la composition musicale appliquée à l'art dramatique. La musique du célèbre Gretry, ses conseils, ses succès électrisèrent le gé je naissant de Daleyrac, et le firent désirer de marcher un jour sur ses traces. On reconnut |