L'histoire de la médecine au dix-neuvième siècle dira le bien qu'a fait ce journel (la Revue médicale), par la force de son opposition anssi généreuse que décente. (F. BERARD: Discours sur le génie de la médecine, p. 444 (1830). Il n'existe, en dernière analyse pour la science zoologique en général, comme pour la médecine en particulier, que deux ecoles: L'une qui considère les organes sains ou malades, comme les instruments de la vie ; les maladies, comme des réactions ou fonctions anormales de l'or ganisme,et les altérations organiques comme des effets, des produits et des résultats éventuels de ces réac tions ou fonctions anormales; c'est la nôtre, c'est l'école vitaliste ou spiritualiste. L'autre qui cherche et prétend découvrir dans les organes, dans leur contexture, dans les molécules dont ils se composent, et dans leurs altérations matérielles, la raison, le pourquoi de la vie, et de tous les phénomènes physiologiques et pathologiques par lesquels elle se manifeste; c'est l'école matérialiste, anatomique, anatomo-pathologique, organique, éclec. tique, comme il vous plaira de l'appeler; car c'est tout un. CAYOL REVUE MÉDICALE, t. IV de l'année 1842, Imp. de MOQUET, 92, rue de la Harpe. LA REVUE MÉDICALE FRANÇAISE ET ÉTRANGÈRE, JOURNAL DES PROGRÈS DE LA MÉDECINE HIPPOCRATIQUE DIRIGÉ PAR J.-B. CAYOL, CHEVALIER DE LA LÉGION-D'HONNEUR, ANCIEN PROFESSEUR DE CLINIQUE ET DE L'INFIRMERIÉ MARIE-THÉRÈSE, MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ DE MÉDECINE PRATIQUE DE MONTPELLIER, DE LA SOCIÉTÉ Publié par M. le Docteur SALES-GIRONS NOUVELLE SÉRIE. 15 Janvier 1856. on s'abonne, a paris, au bureau DE LA REVUE MÉDICALE, et chez tous les libraires. 1856 |