: remplir pour les combattre, avec les réponses aux questions suivantes existe-t-il une humeur considérée comme cause de maladie, à laquelle la dénomination de glaires appartienne depuis longtems? cette humeur n'est-elle point identique avec la matière que sécrètent les membranes dites musqueuses, et n'est-elle pas, par cela même, utile aux fonctions de la vie? par J. L. DoussinDubreuil, docteur - médecin, membre de la Société centrale et du Comité de vaccine près le ministre de l'intérieur, et de plusieurs sociétés savantes. Sixième édition, corrigée et augmentée. I vol. in-8°. Chez l'Auteur, rue du Jardinet, no. 3. 2 fr. 50 c. 3 fr. 50 c. Les glaires portent un tel désordre dans l'économie animale, et, la cure propre à les détruire était enveloppée de ténèbres si épaisses, qu'un ouvrage où les causes des glaires sont nettement indiquées, les symptômes des maladies dont ils sont le principe, lumineusement exposés, le traitement qu'on doit employer pour en extirper le germe, sa.. vamment développé, a dû nécessairement avoir un grand succès.... Une sixième édition le confirme, et elle a le mérite de plusieurs corrections et de quelques augmentations. Thérapeutique chirurgicale générale, par A. F. Haller, docteur-médecin, professeur public et ordinaire, et accesseur de la faculté de médecine d'Erfort, etc.; ouvrage traduit de l'allemand, avec des notes, par E. H. Roché, médecin de l'Ecole de Strasbourg, chirurgien entretenu au département de la Recherches sur l'emploi du feu dans les maladies réputées incurables, , par le même. Broch. in-8°. Meme adresse et même prix. Traité de la fièvre jaune, par L. Moultrie, médec. d'Edimbourg, ayant pratiqué longtems la médecine à Charlestown dans la Caroline; trad. par M. Aulagnie, docteur en médecine de l'ancienne univers. de Montpellier, ancien méd. de l'armée d'Italie et des hôpitaux militaires de Marseille, et membre de plasieurs sociétés savantes. Broch. in-8°. Même adresse. 1 fr. 50 c. Traitement civil des asphyxies, ou Moyen de rendre impossible l'enterrement des personnes vivantes, par J. Luce, docteur en médecine, prof. à l'Ecole gratuite de médecine de Besançon, et membre de plusieurs sociétés savantes. Broch. in-8°. Arthus Bertrand, 1 fr. 25 c. I fr. Lucine française, ou Recueil d'observations médicales, chirurgicales, pharmaceutiques, critiques, littéraires, relatives à la science des accouchemens et aux maladies des femmes et" des enfans, par le Dr. Sacombe. Troisième année. No. XI. Ce numéro contient le premier acte et le commencement du second acte du drame en trois actes et en prose, intitulé : Henri VIII et Jeanne de Seymour, première victime de l'opération césarienne, composé par l'auteur de la Lucine, et représenté le 8 Nivôse an IX par les élèves accoucheurs et les sages - femmes de l'Ecole anticæsaro - symphysiène." MATHÉMATIQUES ET ASTRONOMIE. Tables de multiplication, à l'usage de MM. les ingénieurs employés au cadastre de la France, et de MM. les directeurs des contributions chargés de la vérification des opérations arithmétiques des ingénieurs. I v. in-4°. Rondonneau et mad. Pouzole. 15 fr. 18 fr. Euvres de Condillac. Tome 23°., contenant la langue des calculs, ouvrage posthume de cet auteur. 1 vol. in-8°. Gratiot. 4 fr.-5 fr. " Connaissance des tems ou des mouvemens célestes à l'usage des astronomes et des naviga-1 teurs, pour l'an XV de l'ère' française, publiée par le bureau des longitudes. i vol. in-8°. de. 504 pages. Courcier. 4 fr. 5 fr. La grande Période, ou le Retour de l'âge d'or, ouvrage où l'on démontre la diminution imperceptible des écarts du soleil, de la disparité des saisons, les causes périodiques du déluge et de l'âge d'or, des désastres passés et du bonheur à venir, au physique ainsi qu'au moral, et où l'on donne le plan de gouvernement le plus analogue et le l'homme; par M. Delormel mieux assorti au caractère de ancien professeur en l'Universite. Troisième édition, revue et augmentée. I vol. in-8°. avec planches et figures. Chez l'Auteur, rue Hautefeuille, no. 1, et Lenormant: 4 fr. - 5 fr. 1 Voici le plan de cet ouvrage : 1) Des notions succinctes de la sphère, de la physique, de l'astronomie, l'on multitude de siècles; 2) les grandes déduit une période astronomique d'une époques de la chronologie confirment cette révolution; 3) l'histoire et la mythologie appuient la même théorie; de l'antiquité payenne; 5) d'autres 4) les preuves sont tirées des mystères preuves sont tirées, des usages des F Paradoxes de Condillac, ou Réflexions sur la langue des calculs. Broch. in-8°. A la Librairie Journal général, huitième année, No. 2. sentimens et de la religion des différens peuples; 6) l'auteur de notre divine morale a consigné dans l'Ecriture Sainte la même théorie; 7) elle est également déposée dans les rites du christianisme; 8) du tems qu'il a fallu au genre humain pour revenir de l'état d'ignorance à l'état actuel des choses; 9) réflexions sur les siècles actuels, et pronostics des progrès que l'on peut espérer relativement aux sciences; 10) des mœurs des peuples dans les différentes époques de la grande période; 11) de la religion dans les mêmes époques. De cet ouvrage, il résulte, suivant son auteur, que la vraie chronologie de Moïse inconnue jusqu'à ce jour est appuyée sur l'astronomie de tous les siècles. Cette chronologie y est remiso à sa hauteur primitive au-dessus de celle des Chinois, des Chaldéens et des Egyptiens. Les jours de la création, selon le commencement du chapitre trois de l'ouvrage, sont les époques de la grande période solaire sommairement décrites par Moïse. On y voit naître les grandes masses de l'âge d'or après le cabos, en la manière que naissent également les plantes et les saisons après l'hiver. Voilà comme Dieu, dans les principes de Bossuet, de M. Pluche et de tant d'autres, emploie les moyens naturels, et par conséquent le soleil, qu'il a créé pour opérer les plus grandes merveilles. SECONDE CLASSE. ECONOMIE RURALE ET DOMESTIQUE. dictionnaire, dont un volume restait à faire, et dans lequel se trouvent les articles Vigne et Vin, qui peuvent Cours complet d'agriculture théo-être considérés comme le traite le plus rique, pratique, économique, et de médecine rurale et vétérinaire. Tomes XI et XII. (Voy. pour le développement de ce titre et pour l'adresse et le prix notre précédent calier.) - Le célèbre Rozier s'était engagé, dans l'avis qui est à la tête de son premier volume du Cours complet d'agriculture, de donner à la fin de son ouvrage un plan sur la manière d'étudier cette science par principes, et d'après une méthode simple; mais une mort prématurée et cruelle ne lui ayant pas permis de faire ce travail, une société d'amis de l'agriculture s'est chargée, par attachement pour sa ménoire et par amour pour les progrès de la science agricole, de remplir les engagemens qu'il avait coutractés avec le public. Les uns ont terminé son complet de l'ænologie. D'autres se sont réunis pour compléter le travail de ce savant, en composant les articles oubliés dans le dictionnaire, et en ajoutant les connaissances acquises en économie rurale depuis 1781, époque où fut publié le premier volume de ce grand ouvrage. Cette partie compose les deux volumes que nous annonçons, et à la tête desquels on a placé le plan d'étude que l'auteur avait annoncé. Dans ce plan d'études, Rozier ne se proposait de traiter que de l'agriculture; cependant, cet art n'est qu'une branche de l'économie rurale; et dans le cours de son dictionnaire, cet homme célèbre a placé un très-grand nombre d'articles qui dépendent de l'art vétérinaire, de l'architecture rurale, des arts agricoles, et enfin du commerce des produits de l'agriculture qui ont un rapport immédiat aux autres branches de cette même science. D'après cela, l'on a cru devoir étendre le cadre de l'auteur, et embrasser l'économie rurale dans son ensemble, pour que tous les articles qui composent cet ouvrage puissent se rapporter, d'une manière convenable, aux différentes branches auxquelles ils appartiennent. Pour remplir ce but, on a exposé, dans un premier tableau synoptique, les diverses parties qui composent l'économie rurale, ses branches, ses classes, ses sections, ses genres et ses espèces, afin d'en faire connaître l'ensemble, les limites, et les différentes parties qui en dépendent et qui la constituent. Le second tableau offre le plan d'études promis par Rozier. Il est divisé en deux parties distinctes : l'une a pour objet la théorie de la science, et l'autre la pratique, deux choses sans la réunion desquelles on ne peut pas espérer d'acquérir des connaissances exactes en agriculture et se flatter d'en accélérer les progrès. Pour l'exposition de ce plan, les rédacteurs de la continuation du cours d'agriculture ont choisi la forme de tableaux, parce qu'il leur a semblé que la série des idées présentées sous un même point de vue, et d'une mánière pour ainsi dire mécanique, était plus facile à saisir, et se gravait mieux dans la mémoire qu'une longue suite Ide raisonnemens. Mais pour remédier à la concision inséparable de ces sortes de tableaux, on les a fait précéder d'un mémoire analytique qui explique ce qu'ils ne peuvent qu'indiquer. On pressentira tout le mérite de ce moire, lorsqu'on saura que son auteur est M. Theuin. mé Il y donne la division de l'économie rurale en cinq branches principales, qui sont : 1) l'agriculture; 2) l'éducation des bestiaux, et celle des insectes et autres animaux utiles dans les usages domestiques; 3) les arts économiques; 4) l'architecture rurale; 5) et enfin le commerce des produits agricoles. En développant l'exposé de ces di verses branches, it les suit dans leurs divisions principales, qui forment au tant de classes, qu'il sous-divise ellesmêmes en sections. telles et Il expose ensuite, de la manière la plus lumineuse, les causes agissantes sur l'économie rurale, que la qualité du sol, la situation, le gissement des terreins, les localités, enfin l'influence des systêmes du gouvernement sur l'économie rurale des peuples. Il appuie la force de cette influence sur des exemples qu'il tire, soit de la déplorable décadence qu'a éprouvée l'agriculture dans la Campagne de Rome sous le gouvernement papal, soit de la régénération qu'avait opérée en Toscane l'administration de Léopold. Après avoir tracé le tableau des connaissances utiles à l'exercice et aux progrès de l'économie rurale, dans lesquelles il fait d'abord entrer colle des agens de la végétation, et auxquelles il associe l'histoire de l'agriculture, la géologie ou la physique du globe, la géographie, l'étude des mathématiques et des sciences qui traitent de l'économie politique, et enfin la théorie de la botanique, il passe à la pratique de l'agriculture, sans laquelle la plus savante théorie est insuffisante, et qui se compose de deux sortes de connaissances, les unes qu'on acquiert par les yeux, et les autres qu'on se procure par l'exercice. Il termine cet excellent mémoire par le développement des moyens de répandre les connaissances agricoles et de les perfectionner. A la tête de ces moyens, il place un catéchisme rural et des almanachs agricoles, comme des sources d'instruction qui conviennent singulièrement aux journaliers et aux petits cultivateurs des campagnes, qui forment la dernière classe des agriculteurs. Pour ceux de la seconde classe, il prescrit des livres de pratique basés sur la théorie la plus exacte. Enfin, pour ceux de la troisième classe, il indique des ouvrages théoriques fondés sur un très-grand nombre de faits puisés dans la pratique de l'agriculture de toutes les parties du monde, dans la physiológi`végé- tale, dans la chymie pneumatique et dans la physique générale. Il a ajouté ces connaissances, pour les savans agronomes qui voudront posséder toutes les branches de l'économie rurale, des notions de botanique, de mathématiques, de géologie, de législation rurale et d'économie politique. Enfin, pour faire marcher d'un pas égal la théorie et la pratique, il propose d'établir autant de fermes expérimentales qu'il existe de bassins naturels sur le sol de la France, ou tout au moins quatre principales, qui seraient placées vers le centre de chacun des quatre climats qui divisent le territoire de la République, et qu'il a précédemment désignés. A cet établissement, il ajoute qu'il conviendrait d'ajouter un bureau central d'économie rurale, dont il détaille l'organisation, et dont il indique la destination. Tel est le très-rapide aperçu auquel la forme de notre journal nous a forcés de nous borner. Les principaux articles qui sont entrés dans les deux volumes de supplément que nous annonçons, sont les suivans: Agriculture. On y observe d'abord que dans les articles agriculture et culture du dictionnaire, leur estimable auteur ne parait pas avoir rempli le but qu'il devait particulièrement se proposer, celui de faire connaître l'état actuel de l'agriculture française, ainsi que les institutions qui ont contribué à son amélioration. Les continuateurs du dictionnaire essayent de remplir cette tâche, et de démontrer que si l'agriculture anglaise, à laquelle l'auteur donne la préférence sur celle de toutes les autres nations, a été perfectionnée pendant la durée du siècle dernier, l'agriculture française n'est pas restée en arrière, et que son amélioration n'a été ni moins rapide, ni moins intelligente pendant le même à bras d'homme, à la pompe et au tonneau. Le mode, de ces derniers arrosemens, le tems favorable pour les faire, ceux qui conviennent dans telle ou telle saison sont nettement expliqués. , Bled. En traitant de nouveau cet article, on s'y attache principalement à démontrer la supériorité du bled planté sur le bled semné. Aménagement des bois. Cet article a pour objet de redresser d'abord quelques erreurs qui s'étaient glissées dans l'article de ce nom au premier volume de l'ouvrage, et à exposer la théorie de ce qu'on doit véritablement entendre par aménagement des bois. Cheminées. Tout ce qu'ont imaginé dans les derniers tems d'habiles artistes, et particulièrement le comte de Rumfort, pour rendre la chaleur des cheminées plus active et en même tems pour économiser les combustibles, est développé avec une grande précision et beaucoup de clarté dans cet article. est Constructions rurales. Cet article, rédigé avec beaucoup de soin, absolument neuf, et manquait au cours complet d'agriculture Dessèchemens (grands). Cet article donne une solution satisfaisante des trois questions suivantes : le dessèchement est-il utile ? doit-il être total ou ne comprendre qu'une partie du terrein? est-il de l'intérêt du propriétaire de faire un demi-dessèchement ou de dessécher complettement? Forêts (restauration des). La disette du bois s'étant annoncée d'une manière alarmante depuis que Rozier a écrit, on doit savoir gré aux continuateurs de son ouvrage d'avoir traité avec une certaine étendue cet article. Dans la première partie, on traite de toutes les améliorations dont l'administration des bois est susceptible; dans la seconde sont exposés les principes de leur conservation. Grêle. Dans cet article véritablement précieux, on indique les moyens de remédier, autant qu'il est possible, aux ravages de ce terrible fléau. Lessive. Les nouveaux procédés chy |