J.B. Xours En l'honorant dans les âpres discours, reau. Assurez-vous aussi de son secours;
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Et fans chercher une amitié solide Dans un méritę indulgent et timide, Attachez-vous, jaloux d'être honorés, Aux seuls drapeaux du Pubic révérés.
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„Mon fils, difoit un Maréchal illustre, Vous achevez votre troisieme lustre Mais pour pouvoir noblement figurer Dans la carriére où vous allez entrer, Souvenez-vous, quoi que le coeur vous dise, „De ne jamais former nulle hantile „Qu'avec des gens dans le monde approuvés „Chez des amis lages et cultivés „ Appliquez-vous sur-tout, c'est le grand livre „A vous former dans l'art de savoir vivre. „Dans ce qu'enseigne un commerce épuré, „L'esprit toujours trouve un fond afluré. „Quant au surplus, suivez votre génie: Mais ne marchez qu'en bonne compagnie, Souvenez-vous que de toute action L'autorité fait l'estimation. » J'aime mieux voir en compagnie exquise „Mon fils au bat, qu'en mauvaise à l Eglise. „ Je ne veux point d'un jeune homme occupé „Faire un Pédant, un Docte anticipé „Afin qu'un jour l'epée ou bien la caroffe
Trouvent un sot dans un Caton précoce: „Mais je prétens qu'un Cavalier bien-né ,,En fache affés, pour n être point berné „Par l'impudence, et l'air de dictature
Des charlatans de la Littérature. „Si quelque goût par bonheur vous à lui ,,Pour la lecture, etudiez celui „D’un Ami fage, et qui puisse vous dire,
Quand et comment, et quoi vous devez lire. Mille Savans jeunes ne savoient rien: , Mais qui fait mal, n'apprendra jamais bien. „Que vos devoirs soient votre grande étude. Tel, pour tout fruit de la follicitude,
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, Ternit fon lustre en voulant trop briller, Et se desseche à force de s'enfler.
Touté science, enfin toute industrie „Qui ne tend point au bien de la patrie, ,,Ne fauroit rendre un mortel orgueilleux Que ridicule au lieu de merveilleux. „Avec raison le sens commun rejette L'homme d'Etat qui veut être Poëte, Et plus encor le Financier badin, » Qui pour Rameau f'erige en Paladin, Et malgré lui confus de la misére
De se sentir ignorant dans sa fphére, ,Ne longe pas que c'est encor l'outrer, , Que de savoir ce qu'il doit ignorer. „Fuyez sur-tout ces elprits téméraires, ,,Ces écumeurs de dogmes arbitraires, Qu'on voit, tout fiers de leur corruption, „ Alambiquer toute Religion; „Du Pyrronisme applanissant les routes,
En argumens habiller tous leurs doutes, » Et convertir, subtils Sophistiqueurs, „Leur ignorance en principes vainqueurs. » Il ne vous faut que des Sages dociles, , Aimés du Ciel, et sur la Terre utiles, „Qui de l'honneur louablement jaloux,
Puissent répondre, et pour eux et pour vous. „ Quand vous aurez pour vous la voix des Sages, , Les fous bientôt y joindront leurs souffrages.“ De ces leçons que le bon sens dieta, Qu'arriva-t-il! Le fils en profita. De ses talens la beauté soutenue D'un choix d'amis de vertu reconnue, Lui fit braver de ses jours les plus verds Tous les dangers à la jeunesse offerts: Le preserva de ces haines qu'attire La dedaigneuse et mordante satyre; Toujours affable, et jamais refrogné, Et, quant aux moeurs, sagement éloigné, Dans tous les tems, même en sont plus jeune âge, Du cagotisme et du libertinage.
7.B. Mous: Aussi bientôt d'un foin officieux reau.
La Renommée ouvrant fur lui les yeux Prit la trompette; et de fa voix féconde Fit tout-a-coup fur la scéne du Monde A fes vertus prendre un air de hauteur, Qui l'y plaça comme premieur acteur, Et vit enfin tous les rayons du Pere Illuminer une tête si chere, Image simple,, emblême familier, Qui concluant pour le particulier, Peut pour le Prince également conclure; Et lui montrer tout au moins en figure, D'un grand renom quel est le vrai chemin: Qu'un Guide rage y conduit; et qu'enfin De la Vertu, 'par l'exemple formée, Naît la solide et stable renommée.
Guillaume Anfrie de Chaulieu, geb. 1639, gest. 1720, behauptet noch immer einen vorzüglichen, klassischen Rang unter den leichtenir gefälligen und scherzhaften Dich: tern. Noch in seineiu spåten Alter suchte er sich durch dichs trische Phantasie und fröhliche Laune die Beschwerden des Lebens zu erleichtern; und wie sehr ihm das gelang, sieht man auch aus folgender Epistel, worin er seinem Geiste die heiterfte Aussicht jenseits dieses Lebens Sffnet, und, wie er am Schluß derselben sagt, den kurzen Weg, den er noch zu wandeln hat, wenigsteus noch mit einigen Blumen zu übers freuen sucht.
A M. LE CHEVALIER DE BOUILLON.
Eleve que j'ai fait dans la loi d'Epicure, Dilciple, qui suis pas à pas
à D'une Doctrine saine et pure, Et les leçons et les appas; Philosophe formé des mains de la Nature, Qui sans rien emprunter de tes reflexions,
Prens pour guides tes passions, Et tous les plaisirs sans mesure,
Qui ne fis jamais de projets, Que pour l'instant present, qui coule à l'avanture, Et sâchant au plaisir borner tous tes souhaits, Foule aux pieds la fortunę, et ris de son Empire:
Heureux libertin, qui ne fais Jamais que ce que tu desires, Et desires ce que tu fais;
Chevalier, c'est peu qu'au Temple Je t'aïe appris comment dans la belle saison,
Avec le talent de plaire,
Un homme sage doit faire D'Amours et de plaisirs une douce moiffon:
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Mais il faut que mon Exemple, Mieux qu'une Stoîque leçon, T'aprenne à supporter le faix de la vieillesse
A braver l'injure des ans; Te montre comme il faut par des amusemens
Arrêter pour quelques momens La Volupté qui fuit, le plaisir qui nous laille.
En vain la nature epuisée
Tâche à prolonger lagement Par le secours d'un vif et fort'tempérament, La trame de mes jours que les ans ont usée; Je m'aperçois à tout moment
છે Que cette mere bien-faisante, Ne fait plus d'une main tremblante, Qu'étaïer le vieux Bâtiment D'une machine chancelante.
Tantôt un deluge d'humeur, De fucs empoisonnez inonde ma paupiere Mais ce n'est pas assez d'en perdre la lumiere,
son aigreur Dans des
yeux
inutile's me forme une douleur, Qui serve à ma vertu de plus ample matiere.
La Goutte d'un autre coté Me fait depuis vingt ans un tissu de souffrance!
Que fais-je en cette extrêmité! J'oppose encor plus de constance A cette longue adversité, Qu'elle n'a de perseverance: Et m'accoutumant à souffrir
J'aprends que la patience Rend plus legers les maux que l'on ne peut guérir. Au milieu cependant de ces peines cruelles, De nôtre triste hiver, Compagnes trop fidéles Je suis tranquille et gai: Quel bien plus précieux Puis-je espérer jamais de la Bonté des Dieux?
Tel qu'un rocher, dont la tête Egale le mont Athos, Voit à ses piés la Tempête Troubler le calme des flots. La Mer autour bruit et gronde; Malgré ses emotions,
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