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SUR

JEAN HOLBEIN.

On a cru long-temps que Holbein était né à Bâle en 1494 ou en 1498; quelques auteurs ont prétendu qu'il était originaire d'Augsbourg. Mais le professeur Seybold, de Tubinge, paraît avoir réussi à démontrer que Holbein est né à Grunstadt, daus le Palatinat.

Il paraît que Jean Holbein fut élève de son père, qui portait aussi le nom de Jean, et tous deux résidèrent à Bâle, où le fils débuta par des preuves signalées d'un grand talent. Ce qui le rendit surtout fort recommandable, c'est le naturel qu'il sut donner à ses portraits; les personnages y sont représentés avec une admirable simplicité, dans l'attitude la plus aisée, et celle qui leur était particulière. Jamais on n'y voit d'expression exagérée; on y remarque les traits caractéristiques de la physionomie, les vêtemens même s'accordent parfaitement avec les airs de tête, de sorte que toujours ses portraits sont d'une vérité surprenante.

La discorde continuelle dans laquelle il vivait avec sa femme ayant endommagé sa santé, il se détermina à quitter Bâle, et Erasme l'adressa à Londres à son ami Thomas Morus. Le peintre y arriva en 1526, et resta deux ans dans la maison du Chancelier; après quoi il entra au service du roi Henri VIII, et devint son peintre favori,

Holbein mourut en 1544, d'une maladie pestilentielle, qui ravagea la ville de Londres.

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OF

GEORGES HAYTER.

Georges Hayter is born at London in 1792. Having praclised painting in England, his talent was pretty well admired, his protector, his grace the duke of Bedfort ordered him to make a great picture representing a remarkable event of the life of one of his ancestors, lord Russsel. The painter has etched this picture, where may be seen the spirit and ease of bis design.

Mr. Hayter undertook afterwards different journeys. He stopped in France, spent some time in Italy, and as he eagerly sought after colouring, he went to Venice to study the skilful colorists of that country. He would in some measure pay homage to the prince of that school by engraving with a firm and vigorous point the celebrated picture of the Assumption of the Virgin Mary.

Mr. Hayter then came to Paris where he fixed his abode.

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SUR

GEORGES HAYTER.

Georges Hayter est né à Londres en 1792. Ayant étudié la peinture en Angleterre, son talent y fut assez goûté, et son protecteur, lord duc de Bedfort, lui fit faire un graud tableau représentant un événement remarquable de la vie d'un de ses ancêtres, lord Russel. Le peintre a gravé ce tableau à l'eauforte, et on peut y voir l'esprit et la facilité de son travail.

M. Hayter entreprit ensuite différens voyages. Il s'arrêta en France, passa quelque temps en Italie, et, comme la couleur était ce qu'il recherchait avec le plus d'aviditė, il alla à Venise pour étudier les habiles coloristes de ce pays. Il voulut en quelque sorte rendre hommage au prince de cette école, et grava, d'une pointe ferme et vigoureuse, le célèbre tableau de l'Assomption de la Vierge, peint par Titien, et qui est maintenant placé dans l'une des salles de l'Académie de peinture à Venise.

M. Hayter revint ensuite à Paris, et y fixa sa résidence.

NOTICE

OF

PIERRE DE HOOGUE.

The particularities of the life of Pierre de Hoogue are unknown. He is however thought to be born in Holland about the 1640, and it is to be presumed after his manner of painting, that he was a pupil of Berghem.

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The success which the works of Metzu and Miéris met with at that time doubtless had determined Pierre Hoogue to describe familiar scenes in their way, but in attempting to imitate them, he could never come up to them. His touch is larger, his coloring true, but his pencil has not that sweetness and delicate finishing of those masters.

The pictures of Pierre Hoogue are very scarce in France.

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SUR

PIERRE DE HOOGUE.

On ne connaît aucune des particularités de la vie de Pierre de Hoogue. On le croit cependant né en Hollande, vers 1640, et sa manière de peindre fait présumer qu'il a été élève de Berghem.

Les succès qu'obtinrent dès lors les ouvrages de Metzu et de Mieris, aura sans doute déterminé Pierre de Hoogue à traiter des scènes familières dans leur manière; mais, en cherchant à les imiter, il ne put parvenir à les atteindre. Sa touche est plus large, son coloris est vrai; mais son pinceau n'a pas la douceur et le fini de celui de ces maîtres..

Les tableaux de Pierre de Hoogue sont assez rares en France.

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