OF Mrs, HAUDEBOURT-LESCOT. Hortense-Victoire Lescot, the spouse of Mr. HaudƐbourt an architect, is born at Paris. · Being a pupil of Mr. Lethière, she went to Italy with her tants of Italy. During her abode at Rome Miss Lescot exhibited in the Capitole several landscapes which deserved her a crown. Since her return to Paris, in 1810, she has placed at several exhibitions of the Louvre, a great number of small pictures justly esteemed by the public, many of which have been engraved and lithographied. Madame Handebourt-Lescot has been included in the distributions of medals, at the Museum in 1810, 1819 and. 1827. SUR Mme. HAUDEBOURT-LESCOT. Hortense-Victoire Lescot, épouse de M. Haudebourt, architecte, est née à Paris. Élève de M. Lethière, elle alla en Italie avec son maître, et résida plusieurs années à Rome; aussi fit-elle alors un grand nombre d'études, dont ses portefeuilles se trouvent remplies, ce qui lui fournit abondamment des sujets pour une foule de charmans tableaux où l'artiste sait retracer, avec une grande vérité, les scènes, les costumes, les habitudes et les expressions des habitans de l'Italie. Pendant son séjour à Rome, mademoiselle Lescot exposa au Capitole plusieurs paysages qui lui méritèrent une couronne. Depuis son retour à Paris, en 1810, elle a mis, à diverses expositions du Louvre, un grand nombre de petits tableaux justement appréciés du public, et dont plusieurs ont été gravés ou lithographiés. Madame Haudebourt-Lescot a été comprise dans les distributions de médailles, aux salons de 1810, 1819 et 1827. NOTICE OF PIERRE JULIEN. Pierre Julien was born in 1731 at Saint Paulien near Puy in Velay. The first lessons of his art were given him in this town y a wood sculptor, named Samuel. An uncle of Julien admiring his nephew's surprising dispositions, placed him at Perrache's, director of the Academy of Lyon; this celebrated architect soon perceiving that young Julien could not learn any thing more with him, carried him to Parisand entrusted him to the care of William Coustou their countryman. Ten years practising with that master enabled him to offer himself to the concourse for the great prize in sculpture in 1765 which he obtained with common consent. The bas-relief which he produced on that occasion already proved that althongh he attended to his master's lessons, he knew how to draw from the study of the antique, a perfection and a taste which the school was forsaking more and more since a long time; such dispositions soon acquired an extent by the study Julien had made at Rome. On his return to Paris in 1772, he assisted his master Coustou in the finishing of the tomb of the Dauphin, placed in the church of Sens. We are indebted to his chisel for the figure of immortality. Julien was 45 years old when he offered himself to be admitted at the Academy, of which Coustou was the rector, but he was refused, and it was thought at that time his master's jealousy had been the cause of it. He was received only in 1778 and then M. Dangivillers entrusted him with the statues of Lafontaine and Poussin; the marble of this last figure was finished but in 1804. Julien died in the same year. SUR PIERRE JULIEN. Pierre Julien naquit en 1731 à saint Paulien, près du Puy en Velay. Les premières leçons de son art lui furent données dans cette ville par un sculpteur en bois, nommé Samuel. Un oncle de Julien, frappé des dispositions remarquables qu'il montrait, le plaça chez Perrache, directeur de l'Académie de Lyon. Ce célèbre architecte vit bientôt que le jeune Julien ne pouvait plus rien apprendre auprès de lui, et il l'amena à Paris, où il le confia aux soins de Guillaume Coustou leur compatriote. Dix ans d'étude sous ce maître mirent Julien dans le cas de se présenter au concours du grand prix de sculpture en 1765, et il l'obtint à l'unanimité. Le bas-relief qu'il présenta à cette occasion faisait déjà voir que, tout en suivant les leçons de son maître, il avait su puiser dans l'étude de l'antique une perfection et un goût dont l'école s'éloignait de plus en plus depuis long-temps. De semblables dispositions acquirent bientôt du développement par les études que Julien fit à Rome. Lors de son retour à Paris en 1772, il aida Coustou son maître à terminer le tombeau du-dauphin placé dans l'église de Sens. C'est à son ciseau qu'est due la figure de l'immortalité. Julien avait 45 ans, lorsqu'il se présenta pour être agréé à l'Académie, dont Coustou était recteur, mais il fut refusé, et on a cru à cette époque que la jalousie de son maître en avait été cause. Ce n'est qu'en 1778 qu'il fut reçu, et alors M. Dangivillers lui confia les statues de La Fontaine et du Poussin; le marbre de cette dernière figure ne fut terminé qu'en 1804, et Julien mourut dans la même année. NOTICE OF JEAN-AUGUSTE-DOMINIQUE INGRES Jean-Baptiste-Dominique Ingres is born at Paris in 1781. He is a pupil of David and got the great prize of painting in 1801. One of the first pictures of M. Ingres is Virgile reading thể Eneide to Augustus and Octavia; this composition is to be seen at Rome in the Villa Miolis; one may likewise see in the church of the Trinité-du-Mont Saint-Pierre receiving the keys of the paradise. Mr. Ingres has exhibited in 1824 a picture the Vow of Louis XIII now in the cathedral of Montauban. And in 1827, the Martyrdom of St.Symphorien, placed in the church of that name at Autun. Afterwards he painted at the Louvre a ceiling exhibiting the apotheose of Homer; that composition adorns the first hall of the Egyptian Museum. Mr. Ingres received the decoration of the Legion of Honor in 1826, and that of officer in 1833. In 1826, he was nominated a member of the Institut corresponding to the Academies of Florence, Puy and Montauban. |