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mage, les faits et les personnages remarquables qu'ils rappellent. " Telle est la déclaration que l'éditeur de la galerie historique a faite à la tête de cet ouvrage, et l'on peut s'assurer que dans le premier volume que nous annonçons, il tient parole. Au mérite de l'impartialité, il y joint celui de la concision. On ne peut pas dire plus de choses en si peu de mots. Les faits les plus remarquables de la vie des hommes célèbres en tout genre, les traits les plus distinctifs de leur caractère et de leurs talens, se trouvent dans ces cour

tes notices.

Le graveur paraît avoir rendu, avec autant de finesse et de vérité que le permet la gravure au simple trait l'expression de la physionomie de chacun des hommes illustres qui sont mis en scène.

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L'ouvrage entier formera 10 à 12 vol. in-12. de 72 portraits chaque et d'environ 216 pages de texte. Il en paraîtra un demi-volume tous les mois. La souscription est ouverte jusqu'au 15 messidor an XIII: passé ce tems, le prîx de l'ouvrage sera augmenté.

Manuel du Muséum français, contenant une description analytique et raisonnée, avec une gravure au trait de chaque tableau, tous classés par écoles et par ceuvres des grands maîtres, par F. E. T. M. D. L. I. N. 7. livraison. Œuvre de Vernet, de l'Ecole française. 7 fr. 50 c. -8 fr. 50 c.

A la tête de cette livraison que nous avions simplement annoncée dans notre précédent cahier, l'auteur a placé deux observations tout à-la-fois fines et profondes sur le genre du paysage. Il les a fait précéder d'une rapide esquisse des commencemens, des progrès et de la perfection de l'art en ce genre: partout elles décèlent l'amateur instruit et l'homme de goût.

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<< Vernet voyageait beaucoup; la »> nature lui parut toujours le premier livre à étudier. Dans une traversée » le bâtiment qu'il montait fut assailli » d'une tempête furieuse; Vernet n'y n vit que les tableaux dont il devait » faire tant de belles copies. Son génie » s'allumant au feu des éclairs, et

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porté sur les vagues montueuses et » blanchissantes d'écume, plane sur " ce terrible et magnifique spectacle : » je lui ai ouï dire que, prenant alors "ses tablettes et son crayon, il dessina » pendant tout le tems que dura l'orage, et sa vocation fut décidée. Il prit possession de la première place dans ce genre comme peintre de marine. Čette place était encore » vacante dans l'Ecole italienne quoique les Flamands eussent déja fait des essais en petit; et là Vernet, » comme Raphaël dans l'histoire, l'a » portée d'abord à son apogée, tantôt » par la composition des sites et par » la combinaison des effets, tantôt " par le pathétique des scènes qui les

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» animent. »

POÉSIE S.

La Navigation, poëme, par J.
Esménard. 2 vol. in-8°. fig.
Giguet et Michaud. 9 fr., et
sur papier vélin, 21 fr.

Dans ce poëme, qui décèle un beau

En même tems que la notice sur talent, M. Esménard paraît avoir em

brassé son sujet dans une trop grande étendue.

L'origine de la navigation pouvait bien être la matière d'un charmant poëme pastoral tel que celui de Gesner, mais elle n'était guère propre à enrichir un poëme héroïque tel que paraît l'être en général celui que nous an

nonçons.

M. Esménard, d'ailleurs, dans ses trois premiers chants, suit pas à pas les progrès de la navigation; et quelques beautés de détail qu'il répande dans ces trois chants, il ne peut pas attacher un intérêt bien vif à la marche lente qu'elle a tenue chez les divers peuples de l'antiquité. Il y a plus, c'est qu'il est forcé, pour remplir cette carrière, d'esquisser tous les grands événemens qui ont signalé les beaux jours de la Grèce et de Rome. Ce n'est que par des rap-. prochemens pénibles qu'il ramène son lecteur à la navigation, qui véritablement fut toujours dans une espèce d'enfance chez les anciens. Il a déployé sans doute de grandes richesses poétiques dans ses trois premiers chants: on y trouve de très-beaux tableaux; mais ces richesses, mais ces tableaux, sont presque étrangers au sujet du poëme.

C'est à la découverte de la boussole, qui, dans le quatrième chant, fournit

timement exercer contre les trois premiers chants, dont les détails même demandent grace, le poëme de M. Esménard occupera un rang trèsdistingué parmi ceux qui ont paru à la fin du dix-huitième siècle et au commencement du dix-neuvième.

Sapho, poëme en dix chants, par L. Gorsse, avec des notes historiques, critiques et littéraires. 2 vol. in-8°. papier fin d'Angoulême, ornés de deux figures. Giguet et Michaud. 9 fr.-11 fr.

50 c.

Nous rendrons compte de cet ouvrage dans le prochain cahier.

ROMAN S.

Relation de l'ile imaginaire, histoire de la princesse de Paphlagonie, par Mlle. de Montpensier. 1 vol. in-12. Renouard. Papier vélin, 6 fr. — 7 fr.

Sophie d'Arlon, ou les Aventures d'une actrice. 4 v. in-12. Marchand. 7 fr.

l'anglais. 2 vol. in-12. André. 3 fr.-4 fr.

à M. Esménard une allégorie très-Henri et Almody, traduit de ingénieuse, qu'aurait dû, ce nous semble, commencer le poëme. C'est alors que le sujet devient véritablement riche et attachant. La découverte du nouveau monde par Colomb, le doublement du Cap de Bonne-Espérance par Vasco de Gama, les expéditions nombreuses dans les Indes orientales

et dans l'Amérique, les luttes sanglantes des puissances maritimes sur les deux mers, les longs voyages autour du monde, les découvertes des terres australes, le perfectionnement qu'a reçu de ce concours de grandes circonstances l'art de la navigation, fournissent une matière abondante au poète, et l'on peut dire qu'il l'a ornée des plus riches couleurs de la poésie.

Malgré la critique qu'on peut légi

Meliosa, ou l'Harmonie de la reconnaissance, par Marie Courchamps. 2 vol. in-12. Maradan, 3 fr. 4 fr.

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Les Arabesques, ou Pélerinage à la fontaine de Jouvence. 2 v. in-12. Gide. 3 fr. - 4 fr.

Lina, ou les Enfans du ministre Albert, par Joseph Droz. 3 v. in-12. Fain et Cie, 5 fr.6 fr. 50 c.

Ce roman réconciliera les lecteurs

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DE LA

LITTÉRATURE DE FRANCE.

DEUXIÈME CAHIER. 1805. - XIII.

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cotlés aux articles

Les doubles prix, separés par un tiret annonces dans ce journal, designent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'etranger, vu les frais ulterieurs, en raison de la distance des lieux.

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CLASS E.

reconnues jusqu'à présent dans la tortue. Cet animal a la respiration, le baillement, les sécrétions propres à la plus grande partie des animaux.

Après avoir établi à sa manière ce l'auteur relève la dignité de l'espèce qu'il appelle l'animalité de la terre humaine, en observant que l'homme rassemble en lui les trois règnes, et que ce rassemblement, qu'il appelle néologiquement ressemblance, perce jusques dans les variétés et les désordres apparens.

De la hauteur de son systême, l'auteur foudroie l'attraction. C'est la vie, dit-il, qui explique les phénomènes attribués l'attraction. Il se rapproche un peu plus des idées reçues, en soutenant que la chaleur paraît être la cause du mouvement, qu'il n'y a que dans les corps vivans qu'on trouve à la fois mouvement et chaleur. En examinant celle-ci dans l'homme, il observe

Journal général, huitième année. No. 2.

E

qu'elle survit au mouvement du pouls, qu'il n'y a point de sang sans chaleur, que c'est elle qui fait naître le desir et le besoin, que c'est véritablement une substance, tandis que le mouvement n'en est pas une. L'auteur n'éprouvera pas non plus de contradiction dans son assertion, que l'eau ne suffit pas pour nourrir les plantes, et que l'eau de la mer est trop acre pour nourrir l'animal et le végétal. Mais tous les physiciens ne lui accorderont pas que les eaux de la mer diminuent, puisqu'il est assez généralement reconnu que si la mer se retire d'une plage, elle fait irruption sur une autre plage. On s'accordera également avec lui dans sa réfutation des atômes d'Epicure. Mais son systême sur la cause des marées n'aura peutêtre pas un sort plus heureux que celui

de M. Bernardin de Saint-Pierre. C'est la vie animale et mouvante de la terre

qu'il regarde comme la cause du flux et du reflux. L'autorité de Newton, celle des plus grands physiciens qui sont venus après lui, ne l'effrayent pas. Des faits, qu'il interprête à sa manière, lui paraissent des fondemens solides de son opinion. Comme elle est à quelques égards spécieuse, elle mérite d'être combattue par les nombreux et habiles partisans de l'attraction lunaire.

Annales du Muséum national d'histoire nature:le. 29. cahier. Levrault, Schoell et Compagnie. Prix de la souscription, 33 fr. pour six mois, 60 fr. pour l'année, franc de port.

Ce cahier contient : 1) l'analyse de l'ictyophtalmite, par MM. Fourcroy et Vauquelin; 2) la classification des produits volcaniques, par Faujas SaintFond; 3) suite des mémoires sur les fossiles des environs de Paris, par Lamarck; 4) mémoire sur le melagenix, animal de la famille des paresseux, mais de la taille du boeuf, dont les ossemens ont été découverts en Virginic, par Cuvier; 5) mémoire sur le megatherium, autre animal de la fa

mille des paresseux, mais de la taille du rhinocéros, dont un squelette fossil presque complet est conservé au cabinet royal d'histoire naturelle à Madrid, par Cuvier; 6) description des os du megatherium faite en moulant le squelette, par D. Jean-Baptiste Bru, traduite par M. Bonpland et abrégée; 7) description d'une nouvelle espèce de thouinia, par Turpin; 8) correspondance, géologie, par Faujas SaintFond.

BOTANIQUE.

Novae - Hollandiae plantarum Specimen, auctore J. J. la Billardiere, Instituti nationalis socio; (en français: Description des plantes de la NouvelleHollande, par J. J. la Billardière, membre de l'Institut national.) Fascicules à 4. De l'imprimerie de M. Huzard. Le prix de chaque fascicule, avec dix planches gravées en taille-douce, est de 8 fr.

Ces quatre fascicules comprennent quarante planches, avec leurs explica

tions.

Dans sa préface latine, M. de la Billardière, si avantageusement connu par la rédaction du voyage à la recherche de Lapeyrouse, dans lequel il fut l'un des principaux coopérateurs à cette héroïque et savante excursion, annonce que des nombreuses collections de plantes qu'il a faites dans ce mémorable voyage, dans le cours duquel l'escadre de découverte s'était arrêtée à Ténériffe et au Cap de BonneEspérance, pour s'élever de-là aux terres australes, il va s'occuper d'abord de décrire les plantes recueillies dans la Nouvelle-Hollande, savoir dans la terre de Van-Leuwin et au Cap de Van-Diemen, compris sous la dénomination générale de Nouvelle-Hollande, quoique séparée par un détroit.

Les quatre fasciscules dont est com

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