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roulans et suspendus, tournans et fixes. Dans la troisième, on traite de la construction des ponts fixes de différentes grandeurs, depuis leur origine; des ponts tournans, ponts roulans, ponts de bateaux, ponts-levis, ponts bascule, etc...; machines à épuisement, pilotis, caissons de plusieurs genres de sonnettes, gruës et cabestans, vindas, ete... La quatrième embrasse les travaux maritimes et navigations intérieures; les écluses de toutes grandeurs, vadiers, vannes, caissons pour la construction des vaisseaux, docks, clairevoies, jettées, digues et murs de quais, portes d'écluses, machines pour couper les herbes dans les canaux; machines pour nettoyer les canaux.

Dans un prochain cahier, nous don nerons une idée de l'exécution de cet important ouvrage.

Manière de corriger les fautes d'impression, contenant l'indication des fautes, le texte à corriger, les signes des corrections; gravée par Baublé fils, graveur de géographie et d'écriture. Feuille in-folio. Baublé fils, rue des Anglais, no. 8.

60 c.

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Louis, connétable de l'Empire, par M. Guy de Vernon, officier du génie, professeur de fortification à l'Ecole polytechnique. 2 vol. in-8°. ornés de 39 planches très-grandes et de beaucoup de tableaux. Allais, 24 fr. - 30 fr.

Cet ouvrage est divisé en trois parties. Dans la première, l'auteur traite de la guerre et de toutes les connaissances qu'il faut se procurer pour étudier avec fruit la fortification. Dans la seconde, il s'occupe spécialement de la fortification passagère appliquée à toutes les opérations militaires, dans lesquelles les armes de l'artillerie et du génie ont une influence prépondérante, et dont la conduite et l'exécution doivent être dirigées par les officiers de ces deux armes. Dans la troisième partie, il expose la théorie de la fortification permanente,

celle de l'attaque et de la défense des places, etc.

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Les militaires de toutes les armes trouveront aussi dans ce traité des connaissances générales qui, en donnant de l'étendue à leur instruction les rendront plus propres à servir leur pays, et à acquérir la gloire qui est attachée aux actions conduites avec intelligence et avec bravoure. L'auteur a puisé dans le vaste dépôt des faits militaires qui illustrent la nation française, ceux qui lui ont paru les plus convenables aux différens sujets qu'il avait à traiter, et les plus propres à éclaircir les préceptes généraux et à fixer l'attention des jeunes officiers.

bleaux dont l'ouvrage est enrichi, Les planches et les nombreux tafacilitent singulièrement l'intelligence des préceptes tracés par l'auteur.

TROISIÈME CLASS E.

GÉOGRAPHIE.

Géographie universelle, suivie d'un traité de la sphère, par le P. Buffier, revue, corrigée, augmentée et assortie à l'état géographique et politique actuel du globe terrestre, enrichie de 23 cartes; édition conforme à celle de 1786, avec un supplément contenant les divers changemens qui ont eu lieu depuis cette époque, par M. l'abbé D***. S***. 1 vol. in-12. A Liége, Lemarié; Paris, Ch. Villé. 3 fr. 60 c. 4 fr. 90 c.

en

Supplément à la Géographie du P. Buffier, contenant les divers changemens arrivés tant France, en Allemagne et en Italie, que dans le reste de l'Europe et les autres parties du globe terrestre, avec la

carte de la France divisée en départemens, et la carte de l'Italie septentrionale selon ses nouvelles divisions et dénominations, par le même. 1 vol. in- 12. Chez les memes. 1 fr. 20 C. I fr. 40 c.

C'est le supplément annoncé dans l'article précédent, et qui se vend séparément.

Carte de l'Empire français, avec ses établissemens politiques, militaires, civils et religieux,

dressée au Dépôt général de la guerre par ordre de son excelfence le ministre de la guerre et maréchal de l'Empire, Alexandre Berthier. Sur pap. grand aigle. Treuttel et Würtz.

La surveillance du ministre éclairé

qui a ordonné de dresser cette carte garantit l'exactitude de l'exécution, à laquelle la beauté de la gravure répond. Carte de la France, divisée en départemens et sous-divisée en arrondissemens

communaux

avec les sièges des principales autorités administratives, judiciaires, militaires et ecclésiastiques, dessinée par Herisson, et gravée par Chamouin sous la direction de J. B. Sarret. gr. in-fol. Chez Chamouin, rue de la Harpe, no. 20 et 242. 6 fr.

Carte synthétique des accroissemens successifs de la puissance des Francs dans la Gaule sous les Rois des première et deuxième races, par Boucher et Piquet. 2 grandes feuilles. 6 fr.

TOPOGRAPHIE.

Plan routier de la ville de Paris et de ses faubourgs, publié sous les auspices de S. A. S. le prince Murat, grand - amiral, maréchal de l'Empire et gouverneur de Paris, par Charles

Piquet, géographe-graveur. En deux feuilles et demie grandaigle. Chez l'Auteur, quai Malaquais, , petit hôtel de Bouillon.

Papier Hollande. En feuilles et en noir, 12 fr.; idem, lavé en plein par arrondissemens municipaux et divisions, 14 fr.; idem, lavé topographi quement, 24 fr.; collé sur toile en noir, avec étui, 18 fr.; collé sur toile et lavé en plein par arrondissemens et divisions, 20 fr.; collé sur mousseline et lavé topographiquement, avec étui, 33 fr.; collé sur toile et lavé topographiquement, avec gorge et rouleau (or et noir), 39 fr.

Papier ordinaire. En feuilles et en noir, 9 fr.; idem, enluminé par arrondissemens principaux et divisions, 10 fr.; collé sur toile et en noir, avec étui, 15 fr.; idem, idem, enluminé, 16 fr.; idem, idem, avec gorge et rouleau en noir, 19 fr.; idem, idem, enluminé, 20 fr.

Table alphabétique, en forme d'itinéraire, des rues, ruelles, culs-de-sac, passages, places, etc. qui se trouvent dans le Plan routier de la ville de Paris, par Charles Piquet, ingénieur-géographe. 1 vol. in-8°. Chez l'Auteur. Broché, 3 fr.

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Justin réduisent à huit cents le nombre de ces infortunés, et que le silence d'Arrien pourrait même faire révoquer

en doute cet excès de barbarie.

Quinte Curce, suivant le savant critique, n'est pas moins exagéré relativement à l'embrâsement de Perincendie, il ajoute qu'on ne trouverait sépolis, lorsqu'après avoir décrit cet aucun vestige de Persépolis, si l'Araxe ne servait de renseignement. Il est évident que cet historien a donné une signification trop étendue aux termes de l'auteur que Diodore et lui ont ment, comme le texte de Diodore le copiés; car cet auteur disait simpleprouve, que les environs du palais furent brûlés. Quant au palais même, l'embrâsement n'en fut pas entier, puisqu'indépendamment de ce qu'Alexandre, revenu de son délire bachique, ordonna, comme tout le monde en convient, qu'on éteignit le feu, c'est que ce palais, construit en pierres d'une grosseur énorme et d'une dureté à toute épreuve, devait résister au feu, c'est que véritablement il en subsiste encore, après tant de siècles, des parties considérables. A l'égard de la ville même, M. de Sainte-Croix établit victorieusement qu'elle fut si peu détruite par Alexandre, que sous nombre des villes principales de la Marc-Aurèle, Ptolomée la range au Perse, et qu'Ammien Marcellin parle de Persépolis comme existante encore avec éclat sous le règne de Julien.

Sur le supplice de Bessus, M. de Sainte-Croix combat l'assertion de Plutarque, qui fait écarteler ce satrape par l'ordre direct d'Alexandre. dore, que ce prince le livra aux Perses, pense, avec Quinte-Curce et Dio

Il

et que ceux-ci le remirent au frère de Darius, qui assouvit sur lui sa juste vengeance par les plus cruels supplices.

Quelque défiance que montre M. de Sainte-Croix sur les récits exagérés de Quinte-Curce, il défend, du moins quant au fond, l'authenticité du discours que cet historien prête aux ambassadeurs des Scythes, parce qu'il le

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trouve conforme, pour le langage figuré et la hardiesse des métaphores, au caractère d'éloquence propre à des peuples sauvages tels que l'étaient les Scythes.

que

Quelque authenticité veuille donner Plutarque à la visite que, suivant lui, une Talestris, reine des Amazones, fit à Alexandre; quoiqu'il cite et nomme même, à l'appui de cet événement, un assez grand nombre d'historiens, M. de Sainte-Croix, d'après l'autorité d'un plus grand nombre d'auteurs, et sur-tout d'après celle d'Arrien, rejette cette visite comme une fable, avec d'autant plus de confiance, que l'existence même des Amazones est regardée par les plus judicieux écrivains comme un problême.

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M. de Sainte-Croix discute, avec une grande sagacité, les narrations diverses du procès de Philotas et de l'assassinat de Paménion. Il reproche avec justice à Arrien d'avoir, en quelque sorte, excusé ce dernier forfait d'Alexandre. Dans le récit que fait Quinte-Curce du meurtre de Clitus, cet historien l'a embelli d'une circonstance démentie par le silence de Plutarque et d'Arrien ; c'est l'ordre donné par Alexandre de lui apporter le cadavre de Clitus. Quinte Curce paraît avoir imaginé cette circonstance pour faire briller son talent de rhéteur. Les propos serviles qu'on tint à Alexandre pour adoucir les regrets que lui causait l'assassinat de son ami, sont un objet de controverse pour les historiens de ce prince. Il en est de même des circonstances de la mort de Callisthène, plus ou moins cruelle suivant le récit des historiens, qui tous néanmoins s'accordent à la regarder comme une des plus grandes taches qui aient souillé la vie d'Alexandre. Les basses adulations des courtisans, et particulièrement du prétendu philosophe Ananarque, qui n'était qu'un vil flatteur, opérèrent, suivant le récit de la foule des historiens, un fâcheux changement dans les mœurs d'Alexandre. Arrien est le seul qui soutient que ce prince prit le costume des Perses, et intro

duisit dans sa garde des soldats de cette nation, pour les mettre à l'abri des outrages et des violences de ceux de sa nation. Cette fausse politique, suivant M. de Sainte-Croix, ne le justifierait pas.

Ce judicieux critique fait l'éloge le mieux mérité de la relation que nous a donnée Arrien des exploits d'Alexandre dans l'Inde, et relève les absurdités, les contradictions qu'offre souvent la narration de Quinte-Curce.

D'après la réunion de tous les témoignages, il fait voir qu'Alexandre recouvra ses anciens sentimens d'un véritable héroïsme après sa victoire sur Porus; mais il jette des doutes très-judicieux sur les fondations nombreuses de villes, les établissemens très-multipliés de colonies dans l'Inde qu'on attribue à ce prince. Il révoque également en doute la guérison presque miraculeuse de la blessure de Ptolomée par l'application d'une herbe qu'Alexandre avait vue en songe. Le silence d'Arrien sur cette anecdote lui paraît suffisant pour faire regarder cette vision comme une fable.

Il adopte, au reste, ce que rapporte Quinte - Curce touchant l'effroi dont furent saisies les troupes d'Alexandre à la vue des phénomènes de la marée. La vraisemblance de leur épouvante lui paraît appuyée sur l'impression que ce même phénomène fit sur les soldats de César, lors de son expédition en Angleterre.

M. de Sainte-Croix discute, avec le secours d'une saine critique, les narrations diverses des historiens concernant les préparatifs et l'exécution du supplice auquel se condamna lui-même le gymnosophiste Calanus, en se faisant brûler vif.

C'est au récit d'Arrien qu'il donne la préférence sur la manière dont Alexandre s'y prit pour appaiser le soulèvement qu'avait excité parmi les troupes le dessein qu'avait annoncé ce prince de licencier ou les invalides, ou ceux qui n'avaient pas bonne volonté.

Dans le dissentiment d'opinions des

historiens sur les témoignages de douleur qu'Alexandre manifesta avec tant d'éclat lors de la mort d'Ephestion, M. de Sainte-Croix paraît s'attacher au récit d'Arrien, qui n'admet pour véritables que deux faits: l'un est la durée de trois jours dans lesquels Alexandre s'abstint de toute nourriture et ne prit aucun soin de luimême; l'autre est l'ordre qu'il donna de préparer à Babylone, pour Ephestion, des obsèques dont rien n'avait jamais égalé la magnificence, comme on peut en juger d'après la description de son bûcher que nous a transmise Diodore, et que M. de Sainte-Croix a fait graver.

nèbres qui seront donnés après moi. » Quinte-Curce a adopté l'une et l'autre de ces deux leçons. Diodore paraît y ajouter foi; mais Arrien ne rapporte ces dernières paroles d'Alexandre que comme des bruits vagues et incertains; et Plutarque a dédaigné d'en parler. Justin, qui avait puisé son récit dans les mêmes sources que Diodore et Quinte-Curce, y ajoute quelques circonstances tout aussi invraisemblables, telles que la remise de son anneau, sixième jour de sa maladie, à Perdiccas. M. de Sainte-Croix, au surplus, estime que le fond de cette narration repose sur de faux bruits imaginés par les principaux capitaines d'Alexandre, sur-tout par Perdiccas, qui voulait montrer que ce prince, loin de le haïr, comme on en était persuadé, avait eu en lui, jusqu'au dernier soupir, la plus grande confiance.

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Relativement aux projets qu'avait formés Alexandre avant, sa mort M. de Sainte-Croix observe qu'Arrien assure qu'on ne pouvait rien dire de certain, ni même former aucunes conjectures sur de semblables projets. Il ne paraît pas douter, au reste, des présages qui semblaient annoncer la mort d'Alexandre, s'il continuait d'habiter Babylone; mais il les regarde comme l'ouvrage des gouverneurs de province, qui étaient épouvantés du châtiment de ceux qui avaient malversé, et qui, par cet artifice, cherchaient à éloigner Alexandre du siège de son nouvel empire, et à l'engager dans de nouvelles entreprises qui l'exposeraient à de nouveaux périls. C'est à un précieux fragment des Ephémérides conservé par Plutarque et par Arrien, qu'on doit, suivant M. de Sainte-Croix, s'attacher pour les circonstances de la maladie et de la mort d'Alexandre. Il ne dissimule pas néanmoins que, suivant Arrien lui-même, Ptolomée et Aristobule s'écartaient un peu de ces éphémérides dans leur récit sur la mort d'Alexandre, particulièrement sur le fait important de la disposition que fit verbalement Alexandre de sa vaste succession. Les uns, dit-il, ont écrit que ce prince, interrogé par ses amis qui il laissait ses états, répondit au plus puissant. D'autres affirment qu'il ajouta: Je prévois les grands jeux fu

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