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porte-t-elle au profit du cessionnaire celui de demander, à téfaut de paiement, la résolution de la venté? Aff. 44. Voy. Bail.

SSION de biens. Un débiteur peut-il être considéré comme stant de mauvaise foi, et, par suite, indigne du bénéfice de cession, pour s'être livré à des opérations de contrebande? Nég. 198.

SSION de droits. Voy. Retrait successoral.
SSIONNAIRE. Voy. Action révocatoire.

oppo

AMBRE d'accusation. Lorsque le ministère public n'a pas formé opposition à une ordonnance d'élargissement rendue par la chambre du conseil, l'opposition formée à cette ordonnance par la partie civile a-t-elle l'effet de saisir la chambre d'accusation du droit de réviser l'ordonnance attaquée dans l'intérêt de l'opposant et dans celui de la vindicte publique? Aff. Dans ce cas, si la partie civile se désiste de son sition à l'ordonnance d'élargissement, avant que l'arrêt de mise en accusation ait été rendu, l'action de la justice estelle arrêtée? Nég. Une chambre d'accusation qui statue sur une opposition à la mise en liberté des prévenus prononcée par les premiers juges viole-t-elle la règle des deux degrés de juridiction; en ordonnant des poursuites contre un individu qui n'a point figuré dans l'instruction de première instance, et en mettant cet individu en accusation conjointement avec les autres prévenus? Nég. 201.

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HANGEMENT d'état. La procédure continuée avec le tuteur après la notification du mariage de la pupille, est-elle nulle? Nég. 192. La procédure continuée avec le tuteur, après la majorité du mineur, survenue dans le cours de l'instance, est-elle régulière, lorsque le changement d'état n'a pas été notifié; et, par suite, le mineur devenu majeur est-il non recevable à former tierce opposition au jugement rendu avec son tuteur? Aff. 250.

HASSE. Des prévenus du délit de chasse sans permis de port d'armes peuvent-ils être renvoyés des poursuites, sous prétexte 1° qu'ils n'ont chassé que le renard; 2° que cette chasse avait été autorisée verbalement par le maire; 3° qu'ils ignoraient les lois de la matière, et ont agi de bonne foi? Nég. 151. -Voy. Port d'armes, et Rapport.

CHEMIN. Lorsque l'autorité administrative s'est déclarée incompétente pour connaître d'une anticipation commise sur un chemin, attendu qu'il n'est point vicinal, mais qu'il sert particulièrement aux riverains, les tribunaux devant qui la contestation est ensuite portée par un ou plusieurs riverains, dans leur intérêt privé, peuvent-ils déclarer la demande non recevable, sous prétexte que les demandeurs ont fait valoir à l'appui de leurs conclusions des moyens d'un intérêt géné-.

-

ral, dont la commune seule pouvait exciper? Nég. — Dans
ce cas, l'arrêt qui déclare les demandeurs non recevables
doit-il être cassé, encore qu'il juge en fait, après avoir
précié les errements du procès, que l'action était dirigée
dans un intérêt général? Aff. 146.

ap-

CHOSE jugée. Lorsqu'il y a plusieurs parties ayant même intérêt

dans une instance, et que l'arrêt attaqué par le recours en

cassation n'a été annulé qu'à l'égard d'une seule partie citée

sur le pourvoi, cet arrêt a-t-il pu, s'agissant d'objets divisi-

bles par leur nature, acquérir l'autorité de la chose jugée an

profit des parties qui n'avaient pas été assiguées devant la

cour de cassation? Aff. 124.

CITATION. Voy. Tribunal correctionnel.

CLERC. Voy. Notaire.

COLONIES. Voy. Commerce étranger.

COLPONTAGE. Voy. Tribunal de police.

COMMERCE étranger. Lorsque l'accusation qui a servi de base à

un jugement en matière de contravention aux lois sur le com-

merce étranger dans les colonies avait en même temps pour

objet une contravention aux lois prohibitives de la traite des

nègres, ou lorsque l'on a suivi, dans l'instruction de l'affaire,

les formes correctionnelles usitées dans les colonies, est-ce à la

section criminelle de la cour de cassation, et nou à celle des

requêtes, que doit être soumis le pourvoi formé contre le ju-

gement, encore bien que la peine portée par la loi se borne à

une amende ou à la confiscation du navire? Aff. 504.

COMMIS. Voy. Enquête.

COMMISSAIRE de police Un commissaire de police, exerçant les
fonctions du ministère public près le tribunal de simple po-
lice, peut-il se pourvoir en cassation, dans l'intérêt de la loi,
contre les jugements émanés de ce tribunal? Nég. 352.

COMMISSIONNAIRE. Le commissionnaire qui a fait des avances sur

des marchandises à lui expédiées d'une autre place a-t-il pri-

vilége pour
le remboursement de ses avances, encore que le

commettant réside dans la même ville que lui ? Aff. — Le

privilége peut-il être réclamé par le commissionnaire, alors

surtout que ses avances ont été faites pour acquitter celles d'un

autre commissionnaire résidant dans un autre lieu? Aff. 521.

COMMUNE. Une sentence arbitrale qui rémtègre une commune

dans la propriété de terrains litigieux est-elle radicalement

nulle, s'il ne résulte ni des pièces produites, ni de la sentence
elle-même, que la commune a présenté un mémoire au direc-
toire du district pour avoir son avis, et au directoire du dé-
partement pour être autorisée à agir? Aff. 92. L'acquisi-
tion faite par une commune non autorisée est-elle viciée
d'une nullité purement relative, établie uniquement en faveur
de la commune? Aff. 481. — L'appel interjeté par le maire

l'une commune, qui n'a point encore obtenu l'autorisation le plaider, est-il recevable, sauf à surseoir au jugement de la cause jusqu'à ce que l'autorisation de plaider ait été accordée à la commune appelante? Aff. 544. Voy. Terres vaines. MPLAINTE possessoire, Lorsque, sur une demande en complainte, le défendeur allègue qu'il a la possession annale de couper des litières, de fagoter et de faire paître sur le terrain en litige, même que ses auteurs ont cultivé ce terrain pendant nombre d'années sans trouble ni opposition, le tribunal qui juge qu'en fait, le demandeur ne justifiant pas suffisamment de sa possession annale, il y a lieu à admettre le défendeur à la preuve de ses faits de possession, contrevient-il aux dispositions de l'art. 691 du cod. civ., d'après lequel les servitudes discontinues ne peuvent s'établir que par titres? Nég. 89.

INCILIATION. Voy. Contrainte par corps.

INCUBINAGE. L'exception de concubinage est-elle suffisante indépendamment de circonstances particulières, pour établir la suggestion et la captation? Nég. Produit-il une incapacité légale de donner et de recevoir? Nég. 34.

ONDAMNATION Solidaire. Lorsque, de deux individus condamnés par défaut à payer solidairement une certaine somme à titre de réparations civiles, l'un a obtenu, sur son opposition, la réduction de la dette en ce qui le concernait, tandis que l'autre, sur son appel, a vu confirmer à son égard le jugement par défaut, ce dernier, poursuivi, en vertu de l'arrêt, pour la totalité de la somme, est-il fondé à prétendre se prévaloir de la réduction prononcée en faveur de son coobligé?

Dans tous les cas, l'arrêt qui décide que cette réduction ne porte aucune atteinte à la condamnation principale, qu'elle n'est qu'une répartition faite par le juge, eu égard aux torts respectifs des parties condamnées, et que par conséquent le bénéfice de la réduction ne doit profiter qu'à celle qui l'a obtenue, sauf à l'autre à se pourvoir contre le jugement qui l'a prononcée, viole-t-il les principes sur la solidarité des obligations? Nég. 571.

ONDITION illicile. Voy. Legs conditionnel.

CONFLIT négatif. Y a-t-il conflit négatif de juridiction, donnant lieu à règlement de juges par la cour de cassation, lorsqu'il existe, d'une part, une ordonnance de la chambre du conseil, passée en force de chose jugée, qui considère les faits imputés à un prévenu comme un débit, et, d'autre part, un arrêt de cour royale qui considère les mêmes faits comme un crime? Aff. 546.

CONSERVATEUR des hypothèques. Un conservateur des hypothèques assigné pour voir ordonner la radiation d'une inscription est-il fondé à demander que l'instance soit in

struite par mémoire et jugée à la chambre du conseil
comme en matière d'enregistrement? Nég, 190.
CONTRAINTE par corps. Peut-elle être ordonnée entre deux
frères? Aff. 427. Dans le cours d'une instance sur la va-
lidité d'une saisie-exécution tendant à fin de paiement de
fermages échus, le créancier peut-il conclure, par forme
de demande incidente, à une condamnation par corps con-
tre le débiteur, sans recourir à la tentative de conciliation?
Aff. 465. Voy. Femme.

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CONTRAT judiciaire. Voy. Cassation.

CONTRAVENTION. Le principe que nul crime ou délit ne peut
être excusé que dans les cas et les circonstances où la loi
déclare le fait excusable est-il applicable aux contraven-
tions? Aff. 271.

CONTREBANDE. Voy. Cession de biens.
CONTREFAÇON. Voy. Brevet d'invention.

CONTRIBUTIONS indirectes. Un conducteur de boissons, som-
mé par les employés d'en représenter les expéditions, et
qui a d'abord répondu qu'il n'en avait point, est-il rece-
vable, après que les employés lui ont déclaré la saisie des
liquides, à leur offrir de leur représenter les expéditions,
s'ils veulent consentir à le suivre? Nég. Est-ce à l'admi-
nistration qu'il appartient d'apprécier les circonstances at-
ténuantes, et d'accorder en conséquence aux délinquants
des remises ou modérations des peines encourues? Aff. 212.

-

Des voyageurs qui rentrent dans leur résidence ordi-
naire, ayant encore une portion da yin que la loi leur ac-
corde, avec exemption de droits pour leur usage pendau!
leur voyage, doivent-ils acquitter, pour cette portion qui
leur reste, les droits d'entrée et d'octroi. Aff.
Tout pro-

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men

ren

cès-verbal régulier et dûment affirmé des employés des
contributions indirectes ou de l'octroi fait-il foi jusqu'à in-
scription de faux des faits constitutifs de contravention
qu'ils constatent, sans que les tribunaux puissent en mé-
connaître la vérité, sous prétexte de prétendues invraisem-
blances, d'exécutions réprouvées par la loi, ou d'autres
circonstances blâmables dans la conduite des employés.
Aff. 318. Dans les instances qui intéressent la régie des
contributions indirectes ou celle de l'enregistrement, la
partie qui succombe (que ce soit la régie ou le particulier)
n'a-t-elle d'autres frais à supporter que ceux du papier
timbré, des significations et du droit d'enregistrement des
jugements? Aff. Peut-on mettre à sa charge les honorai-
res de l'avoué dont l'autre partie a cru devoir employer le
ministère? Nég. 343. En cette matière, les jugements
doivent-ils, quoique rendus en la chambre du conseil,
être prononcés publiquement? Aff. Résulte-t-il suffisam-

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UPS, Blessures. Voy. Jury, Faux, et Violences.

UR d'assises. La qualité de Français est-elle nécessaire pour

remplir les fonctions d'interprète auprès d'une cour d'assi-

ses? Nég. T
Appartient-il au présideent d'une cour d'as-

sises de statuer seul, sans l'intervention de la cour, sur les

réquisitions du ministère public, tendant à ce qu'il soit

procédé à l'arrestation d'un témoin dont la déposition pa-

raissait fausse ? Aff. Lorsqu'un individu est mis en

accusation comme complice, pour avoir facilité l'exécu-

tion d'un crime, le président est-il autorisé à proposer aux

jurés la question de savoir si l'accusé de complicité a pro-

curé les instruments nécessaires pour commettre le crime,

sachant qu'ils devaient y servir, encore que cette question

ne résulte pas de l'acte d'accusation? Aff. 207.
Le pré-

sident des assises peut-il, en vertu de son pouvoir discré-

tionnaire et malgré l'opposition de l'accusé, ordonner la

lecture de la déclaration écrite d'un ou plusieurs témoins

non comparants, mais valablement excusés, alors qu'il

avertit les jurés que ces dépositions écrites ne doivent être

considérées que comme de simples renseignements? Aff.

210. Une erreur ou omission dans l'énonciation des noms

ou prénoms d'un témoin emporte-t-elle nullité, si ce té-

moin était généralement connu sous ces noms, et si l'ac-

cusé lui-même l'a reconnu? Nég. Le guet-apens est-il

une circonstance aggravante, sur laquelle, conséquemment,

la cour d'assises n'est pas tenue de délibérer, dans le cas

où la circonstance du guet - apens n'aurait été déclarée

qu'à la simple majorité du jury? Aff. 210. Entre-t-il

dans les attributions de la cour d'assises de poser ou de ne

pas poser, soit d'office, soit sur la demande de l'accusé, la

question de provocation? La loi lui en donne-t-elle la

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