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1er octobre.

P. Leroy-Beaulieu.

L'Économiste français.

Le remaniement de la dette publique française, par Le Congrès international des chemins de fer par Joseph Chailley. (Exposé des travaux de ce Congrès qui s'est tenu à Milan au mois de septembre.) - Le mouvement de la population de la France en 1886. Le commerce au Toukin et en Annam en is$6.

8. La répartition de l'or dans le monde par P. Leroy-Beaulieu. — Une ambassade française au Maroc, par Bérard-Varagnac (à propos de la brillante relation de M Gabriel Charmes).

15. - Le drainage de l'or français, par P. Leroy-Beaulieu.

Le Congrès de l'association britannique pour l'avancement des sciences, par J. Chailley. (Session tenue à Manchester). Lettre de Russie sur la campagne allemande contre les fonds russes et la situation monétaire.

22. La question des pêcheries: Difficultés entre l'Angleterre, les EtatsUnis et le Canada, par J. Chailley. Des Congrès coopératifs en 1887, par E. Brelay. (Il s'en est tenu en Angleterre, en France et en Italie). Le traité de commerce franco-italien, par P. Leroy-Beaulieu. Congrès des Trade-Unions anglaises, par Joseph Chailley. Stock-Exchange de New-York.

29.

Le

L'organisation du

5 novembre. La baisse du taux de l'intérêt et les conversions de dettes publiques, par P. Leroy-Beaulieu. Le mouvement ouvrier, par Georges Michel. Le mouvement économique aux Etats-Unis, par J. Chailley. (Crise monétaire à New-York, emploi des excédents de recettes, etc.)

12. Les éventualites europiennes et les apprehensions politiques, par P. Leroy-Beaulieu. — Les socialistes allemands, par A. Raffalovich. (Compterendu du Congrès tenu par eux à Saint-Gall au commencement d'octobre.) L'agriculture en Egypte, par J. Chailley. - Discussion à la Société d'économie politique sur les tarifs coloniaux en général et en particulier sur le régime commercial de l'Indo-Chine française. (Observatious importantes de M. Joseph Chailley.)

19. Les éventualités politiques intérieures et extérieures.

Le mouve

ment économique et social aux Etats-Unis, par J. Chailley. (Le progrès dans les Etats du Centre et du Far-West.) La nouvelle métamorphose de l'entreprise de Panama.

26. La question présidentielle et la question constitutionnelle, par P. Leroy-Beaulieu. Les relations économiques de l'Allemagne et de la Russie, Les iles Philippines et Carolines, par J. Chailley. 3 décembre. La situation intérieure et les intérêts publics. Le mouvement social aur Etats-Unis, par J. Chailley. (Exécution des anarchistes de Chicago, les élections dans les Etats et les taxes imposées aux candidats, les préjugés de couleur.) — Les marines marchandes internationales en 1886 et 1887, par G. Michel.

10.

-

Les dépenses des localités en France, en Angleterre et en Italie, par P. Leroy-Beaulieu. La Chine le pays, les habitants, les institutions, par J. Chailley (premier article). Le traité franco-italien, par P. Fontaine. Le mouvement économique aux Etats-Unis, par J. Chailley (le message présidentiel, la question du protectionnisme). Le traité de commerce franco-italien. Le développement des téléphones en Europe. Il n'y a encore qu'une ligne internationale, celle de Paris à Bruxelles,)

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24. La Chine et les étrangers, la religion et les richesses, par J. Chailley. - La question du blé en Allemagne.

31. La préparation et le vole du budget en France et à l'étranger, par H. de Beaumont. Le mouvement économique aux Etats-Unis, par Joseph Chailley (questions relatives aux chemins de fer). Lettre de Tunisie sur la situation générale, le mouvement de la colonisation. L'accroissement des dépenses publiques en Angleterre.

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Bulletin de statistique et de législation comparée.

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Novembre. France documents relatifs à la conversion du 4 1/2 et du 400; le monopole des poudres à feu (historique à propos d'un projet de loi les supprimant); le commerce extérieur de l'Algérie depuis 1830 commerce, navigation, régime douanier (tableaux détaillés). Tunisie: décret sur les lignes télégraphiques; règlement du budget de 1885-1886 et budget de 18861887. — Belgique: Lois établissant des Conseils de l'industrie et du travail et reglementant le paiement des salaires aux ouvriers. Autriche-Hongrie : le projet de budget commun et le projet de budget hongrois pour 1888. Italie la situation financière des communes (1863-1883). Norvège les marines marchandes en 1886 (statistique internationale). Décembre. -- France: diverses lois financières; le commerce extérieur en 1886 (résultats définitifs); les dégrèvements en Tunisie. Allemagne le message im périal et le projet de budget de l'Empire; la révision du tarif douanier (céréales); statistique monétaire universelle (analyse d'articles de M. Sotber). -Italie: les budgets de 1886 et 1887 et le projet de budget pour 1888. Russie le tarif douanier (règlement du 7 novembre 1887). Etats-Unis: le message présidentiel (principaux passages) et le rapport du secrétaire du Trésor analyse).

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La fondation de l'Etat indépendant du Congo au point de vue juridique, par Gustave Moynier, docteur en droit, correspondant de l'Institut de France, br. in-8°, Paris, 1887.

Nous croyons que peu d'hommes ont, de nos jours, rendu autant de services au droit international que l'auteur de cet opuscule. L'honorable M. Moynier n'est pas un jurisconsulte de profession, c'est un apôtre et un apôtre qui ne se laisse pas entrainer en dehors de la réalité par ses sentiments généreux; son cœur ne l'emporte pas dans le domaine des abstractions et des chimères, mais Jui donne seulement l'énergie et la persévérance nécessaires pour réaliser les réformes possibles. Il a pris une part prépondéraute à l'élaboration de la célèbre convention de Genève, à l'extention de son application. Il l'a commentée dans des livres excellents qu'on ne saurait trop répandre. Il préside le Comité international qui sert de lien aux diverses Sociétés de la Croix-Rouge; il est vraiment l'incarnation de la justice et de la charité dans ce domaine où il règne avec une discrétion et une réserve qu'on ne saurait trop louer. Nous sommes heureux de cette occasion qui nous est offerte de dire toute l'admiration et toute l'estime que nous inspire cet éminent homme de bien.

Depuis longtemps, il se préoccupe de l'Afrique et des questions que son exploration devait soulever. Dès 1878, il invitait l'Institut de droit international à s'en occuper; il renouvelait sa demande en 1883. Il dirige une revue des plus intéressantes consacrée à ce pays encore mystérieux en tant de points: l'Afrique explorée. Dans la présente brochure, il se livre à une étude toute nouvelle dans la littérature juridique. Il recherche les circonstances dans lesquelles s'est fondé Etat indépendant du Congo, fait ressortir les caractères particuliers qu'elles présentent au point de vue du droit. Sans doute, le Congo a donné lieu à un grand nombre de publications, quelques-unes très volumineuses; mais on n'avait pas songé encore à dégager ce que la naissance de cet Etat présentait d'intéressant pour des jurisconsultes. L'exposition est d'une nettclé fort élégante. L'auteur a ainsi payé sa bienvenue à l'Institut de France qui l'a honoré et qui s'est honoré en le nommant récemment membre correspondant. L. R.

La Révolution de 1848 et ses détracteurs, par J. Stuart Mill; traduction et préface par M. Sadi Carnot, deuxième édition, 1 vol. in-12, Paris, 1888, librairie Félix Alcan.

Ce petit ouvrage est la défense du Gouvernement Provisoire et de la Révo

lution, écrite par un anglais en réponse à un pamphlet d'un de ses compatriotes; l'intérêt de ce livre se trouve aujourd'hui augmenté par le fait qu'il a été traduit de l'anglais en 1875 par M. Sadi Carnot, alors membre de l'Assemblée nationale. Dans une longue introduction, le futur président de la République française a formulé son appréciation sur l'objet du débat; il a démontré, en outre, que « La République ou la souveraineté nationale organisée, est le seul port où la Société française peut désormais défier les orages » et que « le grand événement de 1848 nous a rapprochés de ce port de refuge ».

Argument on the question of the Validity of the Treaty of limits between Costa Rica and Nicaragua and other Supplementary points connected With it, filed on behalf of the Government of Costa Rica by Pedro Perez Zeleden, Washington, 1887.

Un litige sur diverses questions de limites s'est élevé entre les Républiques de Costa Rica et de Nicaragua; il a été soumis à l'arbitrage du président des Etats-Unis. La publication, dont le titre est rapporté ci dessus, est le mémoire rédigé à l'appui des prétentions de Costa Rica par son envoyé extraordinaire à Washington. Elle contient un exposé historique, une discussion des questions de droit et de fait, et une série de documents annexés.

Recueil des traités de la France, publié sous les auspices da Ministère des affaires étrangères, par M. de Clercq, ministre plénipotentiaire et M. Jules de Clercq, consul de France, tome XV, supplément, 1713-1885, un très fort volume, Paris, 1888, Pedone-Lauriel, éditeur.

Ce volume complète la précieuse collection qu'a longtemps dirigée M. de Clercq, qui a rendu de grands services à son pays à la fois comme diplomale et comme écrivain, et que continue son digne fils. On a ainsi, dans ces quinze volumes, l'ensemble du droit international conventionnel de la France de 1713 à la fin de 1885. Les attaches des auteurs avec le Département des affaires étrangères garantissent l'exactitude et l'authenticité des textes, ce qui n'est pas un mince avantage en pareille matière. On trouvera dans le présent volume une foule de documents précieux au point de vue historique ou pratique, se référant au xvio ou au xixe siècle, qui pour des raisons diverses n'avaient pas été insérés dans la collection. Pour que ce recueil eût toute l'utilité dont il est susceptible, il faudrait une table méthodique permettant de retrouver facilement l'ensemble des traités relatifs à un objet déterminé. Ce serait un grand service que M. de Clercq rendrait à ses collègues de la carrière diplomatique ou consulaire et à tous ceux qui ont à appliquer ou à étudier théoriquement le droit conventionnel de la France. L. R.

Almanach de Gotha: Annuaire généalogique, diplomatique et statistique, 1888, Gotha, Jusus Perthes.

C'est la 125 année de cette publication dont il n'y a plus à faire l'éloge et dont les éditeurs tiennent à conserver leur réputation de grande exactitude. Pour peu qu'on ait à s'occuper des relations internationales, il est commode d'avoir sous la main un livre qui fournit d'amples renseignements sur tout le personnel politique et administratif de chaque gouvernement, ainsi que sur sa situation économique et financière. Une chronique succincte rappelle les principaux événements survenus dans chaque pays.

Le Gérant: FÉCHOZ.

Arcis-sur-Aubo.

Imprimerie Léon FREMONT.

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Considérant que leurs Majestés l'empereur d'Autriche et roi de Hongrie et l'empereur d'Allemagne et roi de Prusse doivent estimer comme leur devoir inéluctable de souverains de veiller en toutes circonstances à la sécurité de leurs empires et à la tranquillité de leurs peuples;

Considérant que les deux monarques seront à même, par une alliance solide des deux empires, dans le genre de celle qui existait précédemment, d'accomplir plus facilement et plus efficacement ce devoir;

Considérant, enfin, qu'un accord intime entre l'Autriche-Hongrie et l'Allemagne ne peut menacer personne, mais est plutôt de nature à consolider la paix européenne créée par les stipulations du traité de Berlin;

Leurs Majestés l'empereur d'Autriche et roi de Hongrie, et l'empereur

(1) Ce traité a été publié simultanément à Berlin (Reichsanzeiger) et à Vienne (Abendpost) le 3 février 1888. Le texte était accompagné, dans les deux journaux, de la note suivante : Les gouvernements de la monarchie austro-hongroise et de l'Allemagne ont trouvé bon de publier le traité d'alliance conclu entre eux le 7 octobre 1879, pour faire cesser les doutes qu'on élevait de divers côtés sur le but absolument défensif de cet accord, doutes qu'on a exploités sous l'influence de mobiles divers.

Les deux gouvernements aliiés sont guidés dans leur politique par le désir du maintien de la paix, et ils travaillent, dans la mesure du possible, à ce qu'elle ne soit point troubléc. Ils sont convaincus que la connaissance du texte de leur traité d'alliance fera disparaître tous les doutes existant à ce sujet et ils ont résolu pour cette raison de le publier.

ARCII. DIPL. 1888.

2e SÉRIE, T. XXV (87)

9

d'Allemagne, se promettant solennellement de ne jamais donner une tendance agressive quelconque à leur accord purement défensif, ont résolu de conclure une alliance de paix et de protection réciproque.

Dans ce but, LL. MM. ont nommé comme leurs plénipotentiaires : Pour S. M. l'empereur d'Autriche et roi de Hongrie, son conseiller intime réel le ministre de la maison impériale et des affaires étrangères, le feld-maréchal lieutenant Julius, comte Andrassy, etc...

Pour S. M. l'empereur d'Allemagne, son ambassadeur et plénipotentiaire extraordinaire, le lieutenant-général prince Henri VII, Reuss, etc.,

etc...

Qui tous deux se sont mis en rapport, aujourd'hui, à Vienne, et après échange de leurs pouvoirs dûment reconnus bons et suffisants ont arrêté ce qui suit :

Art. 1er. Si contrairement à ce qu'il y a lieu d'espérer, et contrairement au sincère désir des deux hautes parties contractantes, l'un des deux empires venait à être attaqué par la Russie, les deux hautes parties contractantes sont tenues de se prêter réciproquement secours avec la totalité de la puissance militaire de leur empire, et par suite, de ne conclure la paix que conjointement et d'accord.

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Art. 2. Si l'une des deux hautes parties contractantes venait à être attaquée par une autre puissance, l'autre haute partie contractante s'engage par le présent acte, non-seulement à ne pas soutenir l'agresseur contre son haut allié, mais, tout au moins, d'observer une neutralité bienveillante à l'égard de la partie contractante. Si toutefois, dans le cas précité, la puissance attaquante était soutenue par la Russie, soit sous forme de coopération active, soit par des mesures militaires qui menaceraient la puissance attaquée, alors l'obligation d'assistance réciproque avec toutes les forces militaires, obligation stipulée dans l'article 1er de ce traité, entrerait immédiatement en vigueur, et les opérations de guerre des deux hautes parties contractantes seraient aussi, dans cette circonstance, conduites conjointement jusqu'à la conclusion de la paix.

Art. 3. Ce traité, en conformité de son caractère pacifique, et pour éviter toute fausse interprétation, sera tenu secret par les deux hautes parties contractantes. Il ne pourrait être communiqué à une troisième puissance qu'à la connaissance des deux parties, et après entente spéciale entre elles.

Vu les dispositions exprimées par l'empereur Alexandre à l'entrevue d'Alexandrowo, les deux parties contractantes nourrissent l'espoir que les préparatifs de la Russie ne deviendront pas, en réalité, menaçants pour eux; pour cette raison, il n'y a actuellement aucun motif à communication.

Mais si, contre toute attente, cet espoir était rendu vain, les deux parties contractantes reconnaitraient comme un devoir de loyauté d'informer au moins confidentiellement l'empereur Alexandre qu'elles devront considérer comme dirigée contre elles deux, toute attaque dirigée contre l'une d'entre elles.

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