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du travail instituée en 1886); Japon (analyse de la loi sur les marques de fabrique); Roumanie (analyse des dispositions du nouveau Code de commerce relatives aux Sociétés étrangères, inspirées par un esprit singulièrement autoritaire et restrictif).

Janvier.

La Propriété industrielle.

Propositions de la Commission d'enquête allemande relatives à la délivrance de brevets aux étrangers. (Elles tendent à subordonner la concession de brevets pour les ressortissants d'Etats non allemands à la condition que le pays auquel appartient le demandeur, accorde aussi des brevets aux sujets allemands et que ceux-ci y ont les droits de la nation la plus favorisée). -Décrets espagnols sur les brevets d'invention. Statistique de la propriété industrielle dans la Grande-Bretagne pour 1886.

Le Droit d'auteur.

(Organe officiel du Bureau de l'Union internationale pour la protection

Janvier.

des œuvres littéraires et artistiques.)

Organisation du bureau international de l'Union. La constitution de l'Union (étude historique). Texte du traité d'Union et des actes qui s'y rattachent.

7 janvier.

Le Mémorial diplomatique.

Le Jubilé sacerdotal du Pape Léon XIII.

14. Le Pape Leon XIII et l'opinion du jour.

21.

L'incident franco-italien. Le Portugal et le Dahomey.

28. Un propos de paix. Encyclique du Pape aux évêques de Bavière. - Le Canal de Pauama (Lettres diverses).

L'Économiste français.

7 janvier. Le réseau des chemins de fer d'Europe et les constructions récentes, par P. Leroy-Beaulieu. - La Chine et les étrangers: la civilisation et le commerce dans l'Occident, par J. Chailley. (Renseignements statistiques récents, considérations intéressantes sur le danger que la Chine peut, un jour ou l'autre, faire courir à l'Europe qui n'a pas gagné grand'chose à aller « réveiller le Jaune »). Les provinces de la République Argentine, par E. Daireaux (province de Santa Fe).

14. Les quinze projets de budget pour l'exercice 1888, par P. LeroyBeaulieu. Le mouvement économique aux Etats-Unis, par J. Chailley (revenus et dépenses de l'Etat en 1887, service de l'immigration). Les traités de commerce de l'Autriche-Hongrie avec l'Italie, la Roumanie, la Suisse et l'Allemagne. Le système financier de la Cochinchine.

--

21. Le commerce extérieur de la France en 1887. (Les importations se sont élevées à 4,270,772,000 fr. et les exportations à 3,329,774,000 fr.; sur les deux points, il y a une légère augmentation par rapport à 1886.) L'avenir de nos finances, par René Stourn. Les finances de la Russie: le budget de prévision pour 1888, par A. Raffalovich. La Perse d'aujourd'hui, par J. Chailley. L'entreprise de Panama: la durée et le coût d'exécution d'un Canal à écluses, par P. Leroy-Beaulieu. Le mouvement économique aux EtatsUnis, par J. Chailley (résultats généraux de l'année 1887). Les conversions et la dette en Prusse, par P. Muller. Statistique monétaire universelle (d'après l'ouvrage de M. Ó. Haupt).

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Bulletin de statistique et de législation comparée.

Janvier. France: Les ministres des finances depuis cent ans (environ 90);

-

les variations de la livre tournois sous l'ancien régime; commerce extérieur de la France en 1887; monnaies fabriquées en France en 1887; les postes et télégraphes de 1860 à 1886. Le taux de l'escompte en Europe.

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Angleterre : Le commerce extérieur; le commerce des sucres et la Conférence de Londres; le rapport du Postmaster général. - Belgique : Le budget pour 1888. — Allemagne: La mesure du bien-être (analyse d'un mémoire présenté à la Société d'économie politique de Berlin). Russie: Les recettes et les dépenses en 1886; le budget pour 1888.

Essais sur l'Allemagne impériale, par Ernest Lavisse. Un vol. in-12, Paris, 1888, Hachette et Cie.

L'auteur est un des maîtres préférés de la jeunesse studieuse; il mérite cette sympathie par son patriotisme ardent et éclairé, par son dévouement absolu à la cause de l'enseignement. Depuis longtemps son attention se porte sur l'Allemagne, sur son histoire, sur son développement économique et social. Dans le présent volume, il nous donne une série d'études faites à différentes époques et qui sont également dignes d'une attention particulière. Il a résumé lui-même très bien dans sa préface les sujets traités par lui.

«La guerre de France étudiée dans un département, le Parlement d'Alle"magne dans une de ses séances, les élections de 1874, les partis socialistes, << l'émigration, des notes prises en 1886 au cours d'une excursion en Allemagne, « enfin une appréciation de l'état politique de ce pays en 1887 telle est la « table des matières de ce volume.

« Le premier de ces Essais montre l'Allemagne militaire en fonction d'in

<< vasion.

« Les autres chapitres énumèrent les embarras de la vie politique en Alle« magne.

« L'Allemagne n'est pas dans un état normal. Elle souffre d'une équivoque. <«< Elle a voulu être une grande nation, mais elle n'a pas accompli elle-même « sa destinée. Sa croissance a été trop rapide et factice. Une intrigue diploma«tique, le chef-d'œuvre du genre, qui commence en 1864 pour finir par la « guerre civile de 1866, l'a mise à la discrétion de la Prusse, c'est-à-dire d'un « Elat d'une nature toute particulière et qui est devenu le maitre en Allemagne, « parce qu'il ne ressemblait pas au reste de l'Allemagne.

« A peine la première ébauche de l'unité était-elle dessinée dans la consti«tution du Nordbund en 1866 que le pays en sentit l'imperfection. La France, << en déclarant la guerre au roi Guillaume et en se laissant vaincre par lui, a sauvé cette œuvre malvenue, mais pour un temps seulement, car la constitution de 1871 n'a fait qu'étendre aux Etats du Sud le pacte de 1866 avec « tous ses défauts.

«Il faut bien que nous connaissions ces défauts, pour ne point nous imaginer, avec notre promptitude aux extrêmes, que tout soit pour le mieux « chez nos adversaires, mais il faut savoir aussi que la force de l'Allemagne se « défendra longtemps contre la destruction. Certes, s'il est une chose certaine au monde, c'est que la forme rigide où sont aujourd'hui détenus comme dans « une geôle militaire les sentiments et les passions qui animent et divisent les << âmes allemandes sera déchirée dans quelque tempête. Mais qui pourrait dire « la date et l'occasion? »>

Les adversaires naturels de l'Allemagne : Russie et France, par un diplomate russe. Un vol. in-12, Paris, 1887, Ghio, éditeur.

L'auteur, que sa position oblige à garder l'anonyme, fait l'historique des rapports de la France et de la Russie, depuis Pierre-le-Grand jusqu'à nos jours. Il s'attache à combattre les préjugés qui s'opposent, tant à Paris qu'à SaintPétersbourg, à ce que les deux nations, également menacées par l'ambition

allemande, s'entendent pour réduire à l'impuissance lear commun adversaire et se débarrasser à jamais de ses éternels complots.

La politique de l'Allemagne est de désorganiser la France, tandis que le but de l'action diplomatique de la Russie est, depuis Pierre-le-Grand jusqu'à nos jours, de s'en faire une intime alliée et de défendre son existence comme grande nation. Il donne à ce sujet une multitude de détails très importants et de la plus grande actualité. Il fait voir que, tout en ayant à compter en cas de besoin l'une sur l'autre de la façon la plus complète, ni la France ni la Russie n'ont rien à craindre l'une de l'autre dans aucune hypothèse. En effet, si la Russie a été défendue contre la Erance par le général Hiver, la France serait protégée avec non moins d'efficacité contre la Russie par le maréchal Etė. Enfin, il fait remarquer que si l'ambition patriotique des Russes est d'être les sujets d'un émule de Marc-Aurèle et des Antonins, celle des Français peut être de servir un gouvernement démocratique basé sur la libre expression de la volonté de tous.

Napoléon et la campagne de Russie, par le comte Léon Tolstoï, trad. du Russe, par Michel Delines, Paris, 1888, Louis Westhausser, éditeur. Quelle est, dans les grands événements de la guerre, la part qui revient aux combinaisons des chefs militaires? Quelle est celle qu'il convient de faire à l'imprévu et à l'infinité des incidents qui déterminent, en dehors de toute prévision, le gain et la perte des batailles et le résultat d'une campagne ? C'est à l'examen de ce problème qu'est consacrée la très curieuse étude de Léon Tolstoi intitulée : Napoléon et la campagne de Russie, dont M. Michel Delines vient de nous donner une traduction.

La donnée maîtresse du livre du célèbre écrivain russe est que, à la guerre, comme dans tous les grands remuements politiques, l'action individuelle des chefs n'est que secondaire, et que les hommes auxquels on attribue tout le mérite ou le démérite des batailles gagnées ou perdues et de la conduite d'une campagne ne sont que des instruments inconscients des fatalités historiques. Presque toujours, les plans conçus par les généraux en chef se trouvent déjoués par un enchainement de faits qui n'avaient pas été prévus par eux. Plus tard, les historiens accommodent leurs écrits aux événements et cherchent à établir que les choses se sont passées conformément à des plans préconçus. C'est une erreur absolue. Ainsi, pour la campagne de Russie, les auteurs français ont presque tous affirmé que Napoléon avait pressenti le danger qu'offrait l'extension de sa ligne, qu'il avait recherché la bataille par tous les moyens, et que les maréchaux lui avaient tous conseillé de s'arrêter à Smolensk. D'un autre côté, les historiens russes se sont attachés à faire croire que, dès le commencement de la campagne, leurs généraux avaient conçu le plan de cette guerre scythique, lequel consistait à attirer Bonaparte tout au fond de la Russie. Ce sont là autant de suppositions faites après coup. « Les historiens, dit Leon Tolstoi, ne peuvent donner à Napoléon cette clairvoyance et aux commandants russes ces plans stratégiques qu'en forçant les faits. En réalité, durant toute la campagne, les Russes n'ont jamais songé à attirer les Français au fond de leur pays. Au contraire, ils firent tous leurs efforts pour arrêter la marche de l'ennemi dès ses premiers pas sur le territoire moscovite. D'autre part, Napoléon, loin de redouter l'extension de sa ligne, accueillait avec joie, comme un triomphe, chaque pas en avant; contrairement à sa tactique habituelle, il a recherché mollement la bataille dans cette campagne, et c'est malgré lui qu'il a livré bataille à Borodino, qui lui a dévoré un quart de son armée et l'a mis dans la nécessité d'étendre toujours plus sa ligne. »

Plusieurs historiens ont assuré que cette bataille de Borodino n'a pas été gagnée par les Français. On sait que ceux-ci sont restés maîtres du champ de bataille, mais au prix de pertes cruelles, et les Russes ont toujours nié avoir été battus dans cette journée. C'est que Napoléon avait un rhume de cerveau. Sans ce rhume, ses dispositions avant et pendant la bataille auraient manifesté

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encore plus de génie; la Russie eût été perdue et la face du monde aurait été changée. M. Tolstoi n'admet nullement cette manière de voir. « Les historiens, dit-il, qui admettent que la Russie s'est formée par la volonté d'un seul homme, Pierre le Grand, qui croient que la France a passé de la République à l'Empire et qu'elle a envoyé ses armées en Russie par la volonté d'un seul homme, celle de Napoléon, n'hésiteront pas à reconnaître que la Russie est restée puissante après la bataille de Borodino, parce que Napoléon avait un très grand rhume de cerveau le 7 septembre, et ils seront très conséquents. Mais pour tous ceux qui refusent d'admettre que la Russie ait été formée par la volonté d'un seul homme et que la campagne de Russie ait été entreprise par la seule volonté de Napoléon, ce raisonnement paraîtra non-seulement faux et déraisonnable, mais contraire à l'essence des actions humaines. Pour eux, la réponse à cette question quelle est la cause des événements historiques? est tout autre. Ils croient que la marche des événements est fatale, qu'elle résulte de la convergence des volontés des hommes qui participent à ces événements, et pensent que l'influence des Napoléons sur la marche de ces événements n'est qu'extérieure et fictive. >>

Léon Tolstoi se refuse à attribuer, comme l'ont fait quelques historiens, l'issue déplorable pour les Français, de la campagne de Russie à un affaiblissement des facultés intellectuelles du grand capitaine. « Napoléon, dit-il, a employé à Moscou toute sa puissance intellectuelle et toute sa science pour défendre de son mieux ses intérêts et ceux de son armée, comme il le fit depuis en 1813. L'action de Bonaparte, à cette époque de sa vie, n'est pas moins remarquable qu'elle ne l'a été en Italie, en Egyple, en Autriche et en Prusse. Depuis son entrée dans la capitale russe, il n'a cessé de donner ordre sur ordre, de faire plan après plan. L'absence des habitants et députations, même l'incendie de la ville, ne le troublaient point. Il n'oublie rien ni l'intérêt de son armée, ni les actes de l'ennemi, ni le bien du peuple russe, ni J'administration des affaires de Paris, ni les combinaisons diplomatiques dans l'éventualité d'une paix possible. Mais, chose étrange, toutes ces dispositions, toutes ces mesures et tous ces plans, qui n'étaient en rien inférieurs à ceux qu'on prend d'ordinaire dans des cas analogues, pareils aux aiguilles d'un cadran isolées d'un mécanisme de l'horloge, marchaient à l'aventure, sans but et sans faire mouvoir les roues. « D'ailleurs, ajoute-t-il, aucune circonstance ni personne n'aurait eu le pouvoir de sauver l'armée française, car elle portait en elle-même les causes inévitables de sa destruction. » Ces causes, Léon Tolstoi les énumère succesivement, comme il indique avec une très grande hauteur de vues les raisons qui ont donné la victoire aux Russes. Il y a là une série d'aperçus qui ne pourront manquer de frapper tous ceux qui s'intéressent à la philosophie de l'histoire.

Déclin du prestige britannique dans les pays d'Orient, par Sélim Farès, directeur des journaux arabes el Djewaib et el Cahira el Horra à Stamboul et au Caire.

Nous empruntons au journal des Débats, du 14 janvier dernier, l'intéressant compte-rendu de cet ouvrage :

Selim Farès Effendi vient de publier, sous ce titre, un ouvrage appelé à faire sensation dans le milieu qui s'occupe des questions orientales, qui suit attentivement les progrès de la lutte entamée par la Russie contre l'Angleterre et la politique de celle dernière puissance en pays musulman. Selim Farès est un publiciste ottoman des plus distingués. Il s'est créé une position presque exceptionnelle parmi les Arabes au moyen de l'immense vogue dont a joui son journal el Djewaïb dont les abonnés s'étendaient du Maroc à Bornéo. Arabe d'origine, très lettré, Selim s'est trouvé en relation avec tous les chefs religieux qui se trouvent aussi bien en Egypte, en Asie Mineure, que dans l'Asie Centrale. Les grands chefs indigènes des Indes lui ont confié maints manuscrits et l'ont

chargé de prendre leur défense dans des moments critiques. Aujourd'hui il dirige au Caire le journal arabe el Kahira, qui combat la politique anglaise. C'est donc un publiciste musulman d'une valeur incontestable et dont les ouvrages méritent une mention spéciale, car ils sont fort instructifs. Je me permets, avant qu'il soit traduit en langue française, d'analyser rapidement le dernier ouvrage que Selim Farès vient de faire paraitre et dont les extraits ne porront qu'intéresser les nombreux lecteurs du Journal des Débats, surtout au moment où celle question égyptienne attend encore une solution.

Le Déclin du prestige britannique dans les pays d'Orient est divisé en six chapitres le premier est intitulé la Question égyptienne et la Domination anglaise en Egypte; le deuxième: Politique de M. de Bismarck dans la question égyptienne; le troisième: Rivalité de l'Angleterre et de la Russie en pays d'Orient; le quatrième : Pélerinage de la Mecque, son aspect politique et social; le cinquième la Convention égyptienne et pourquoi elle a échoué; le sixième : Débats récents au Parlement anglais sur la convention égyptienne. Puis, la conclusion.

Je ne parlerai que des quatre premiers chapitres qui me paraissent les plus intéressants, les deux derniers renfermant des faits connus sur lesquels il est inutile de revenir.

Dans son Introduction, l'auteur, après avoir exposé l'intérêt qu'a l'Angleterre à gagner l'amitié de la Turquie, constate que dans ces derniers temps elle a tout fait pour s'aliéner les sympathies de cette puissance et que, par contre, la France s'est efforcée d'améliorer ses relations avec le gouvernement de S. M. le Sultan et a conquis la position que sa rivale y occupait pendant de longues années. Constantinople ne ressemble à aucune autre capitale. Les ambassadeurs y ont une tout autre tâche à remplir qu'à Vienne, Berlin, Londres, par exemple. Stamboul sera toujours un centre d'intrigues politiques, et T'homme d'Etat de ce pays est obligé d'agir envers ses amis, s'il en a, aussi bien que vis-à-vis ses ennemis, qu'il a toujours conservés, avec une réserve et un tact extrêmes. S'il fait plaisir à l'Angleterre, il aura certainement la Russie contre ui; s'il plait à la Russie, il perdra la bienveillance des Anglais; si la Russie et l'Allemagne sont en mauvais termes, la Turquie doit s'efforcer de les ménager toutes les deux, afin qu'elles ne règlent point leurs différends et ne se réconcilient pas à ses propres dépens.

Et l'auteur termine son introduction en affirmant que rarement l'Augleterre a eu, à Constantinople aussi bien qu'au Caire, un bon diplomate pouvant lutter de finesse et de tact avec les Russes à Stamboul et les Français sur les bords du Nil.

Dans le premier chapitre, Selim Farès commence par constater que l'élément musulman est profondément mécontent et ne comprend pas pourquoi les Anglais sont venus en Egypte. La principale source de cette irritation provient de ce que le gouvernement de ce pays est entre les mains d'étrangers que les Egyptiens musulmans considèrent, à tort ou à raison, comme leurs ennemis; circonstance aggravante, le chef de ce gouvernement est un Arménien; NubarPacha, né à Smyrne, débarqué à Alexandrie, il y a quelque vingt ans, sans ressource, sans fortune, est aujourd'hui plusieurs fois millionnaire. Il a composé un ministère où ne sont entrées que ses créatures et qui ne comporte qu'un seul Musulman égyptien. Nubar a pris pour lui la présidence du Conseil, le ministère des affaires étrangères et celui de la justice. Il a donné à Zeki Pacha, un Algérien, les finances; à Mustapha Fehmi Pacha, autre Algérien, l'intérieur, la guerre et la marine; à Abd-el-Rhaman, qui est né de père et mère maltais, les travaux publics et l'instruction publique; il a supprimé le ministère des vakoufs et l'a remplacé par une direction générale. Les sous-secrétaires d'Etat sont, à la justice, un cophie, Boutrous Pacha Gali, âme damnée de Nubar; aux travaux publics, un Anglais, le colonel Moncrieff; aux finances, Blum Pacha, un Hongrois; à l'instruction publique, Yacoub Pacha Artin, un Arménien; enfin, à la guerre, un Anglais. Un seul sous-secrétaire d'Elat est un Egyptien, c'est Mahmoud Pacha, parent de Riaz Pacha. Le directeur des chemins de fer est un

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