avec celle-ci. La présidente Dreuilhet, son remède contre la tentation, bouts-rimés. Hénault surinten- dant de la maison de la reine. Vie intime de Marie Lec- zinska, son esprit, ses reparties. La confession de Hénault, le Chant du cygne. Portraits du premier prési- dent de Mesmes, de l'abbé Menguy et de l'abbé Pucelle. Montesquieu; ses aphorismes sur les femmes; il y a chez lui une certaine sécheresse de cœur. Opinion de la du- chesse de Chaulnes, de Maupertuis, Garat, d'Alembert, sur Montesquieu : il excelle à tirer de chacun sa sub- stance médullaire; sa conversation, riposte à une en- nuyeuse. Salons parisiens et bordelais fréquentés par Montesquieu. Simplicité de ton et de manières; par- court ses terres un bonnet de coton blanc sur la tête. Séjour à Lunéville auprès du roi Stanislas. mier président de Brosses Lettres familières écrites d'Italie. La société dijonnaise très brillante au xvir siè- cle. Fête donnée par M. Chartraire de Montigny. Amis parisiens du président de Brosses; il joue la comédie à Neuville-les-Dames. Le président Bouhier; son hôtel, sa bibliothèque à Dijon, ses 115 correspondants; lettres de Marais, de Valincourt. Relations de Bou- hier à Paris. Le président de Salaberry. La Chalo- Magistrats littérateurs et lettrés La Boëtie, Montaigne, magistrats depuis 1850 MM. Troplong, Arthur Desjar- dins. Le salon de Mme Charles Cartier. - La magistra- ture depuis deux siècles se fond de plus en plus avec - - Les femmes d'État. — Lady Churchill duchesse de Marl- - - 136 à 147 Élisabeth de Parme; scène dramatique entre celle-ci et . 147 à 166 Deux puissances sociales, les salons et l'opinion pu- blique. Au XVIIIe siècle, les salons étendent leur domi- nation en tous sens, l'opinion publique se constitue et s'organise. Le salon de la marquise de Lambert est un des derniers du xvir siècle, le premier du xvi. Traits communs avec la marquise de Rambouillet. Pré- ciosité et marivaudage. Différences entre les deux ruelles le souci de la modernité. Conseil de Mme de Lambert à Mule de Launay; son cabinet est pendant vingt ans l'antichambre de l'Académie française. Sa famille, son mariage. Axiome du président Le Coigneux de Bachaumont : « Un honnête homme doit vivre à la porte de l'église et mourir dans la sacristie. » Le Mardi et le Mercredi de la marquise, caractère de ces récep- tions. Quatrain de Sainte-Aulaire. Sermons de ga- lanterie platonique. Les familiers du salon; quelques brebis galeuses. Louis de Sacy, Mongault, Choisy, Chau- lieu, les Boivin. L'abbé Terrasson sa confession in extremis. Un héros de roman, le marquis de Lassay, surnommé : le Don Quichotte moderne; réplique im- pertinente. Mme de Lambert reçoit des comédiens. . . 166 à 185 Les deux héros du salon, Fontenelle et La Motte. L'es- - la marquise; elle a tout ensemble le désir et la terreur - - de la renommée : critiques de La Rivière. Quatrain de Politicienne consommée, grand ministre de l'intrigue, Mme de Tencin a tous les vices de l'âme et tous les dons de l'esprit. Opinion de l'abbé Trublet. Circonstances atténuantes. L'autorité paternelle demeurée fort despo- tique au XVIIIe siècle; le mariage considéré comme une institution destinée à perpétuer le nom, à augmenter l'éclat de la race; tristes résultats de cette conception. La Semaine d'une Coquette. Mme d'Esparbès et Louis XV. Le cloître, les vocations forcées violentaient l'âme plus gravement encore. Claudine Guérin de Tencin entre au couvent des Augustines de Montfleury, bien décidée à ne pas observer les trois vœux de clôture, pauvreté et chasteté. Elle est admise comme chanoi- nesse au chapitre de Neuville; son arrivée à Paris en 1712. Prétendants heureux. Un instant distinguée par le régent, elle devient la maîtresse reconnue de Du- bois et domine chez lui à découvert. Sa liaison avec Le Camus Destouches: naissance de d'Alembert. Der- nière aventure galante: La Fresnais l'accuse de tenta- tive d'assassinat, et se tue chez elle Ambition, manèges du frère de la chanoinesse. Une saints ni de philosophes. Lettres de Mme de Tencin sur Le salon de Mae de Tencin elle y fait entrer les affaires ecclésiastiques, politiques, académiques, tout en prati- quant la séparation des genres; donne deux dîners par semaine; impose ses bienfaits aux gens de lettres; son art consommé d'entrer dans leurs soucis d'affaires, de santé ou de gloire. Conseils à Mme Geoffrin, à Mar- montel. C'est un salon d'hommes: ses Bêtes, sa Ména- gerie. Les parents de la chanoinesse. Mme de Ferriol, le président de Tencin, Mme de Grolée : confession en deux lignes. Un compliment compromettant. Désir mal compris. D'Argental et Pont de Veyle. Marmontel et Marivaux sur le cercle de Mme de Tencin. Vingt salons dans un salon. Le Comte de Comminges et le Siège de V. La Cour sous Louis XV et Louis XVI. La Cour existe partout, mais elle offre des variétés infi- nies. - Henri IV, Louis XIII, Louis XIV. Le code du cérémo- - Aveu de La Fare à la duchesse de Bourgogne. Cabinets: impressions du duc de Croy. Mme de Pom- padour; ses talents naturels et acquis; elle protège les écrivains et les artistes qui la protègent à leur tour devant l'opinion publique; sa mort; la véritable parole prononcée par Louis XV le jour de son enterrement. 258 à 271 Le prestige de la Cour décline encore sous Louis XVI. – - - |