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Magistrats littérateurs et lettrés La Boëtie, Montaigne,
Hai du Chatelet, Bazin de Bezons, Salomon. Épigram-
me contre le premier président Portail. Lefranc de
Pompignan. Magistrats académiciens. Brillat-Sava-
rin axiomes et anecdotes tirés de la Physiologie du
goût; rapports entre la sociabilité et l'art de bien man-
ger. Charles Renouard. Dupin: son interprétation
de la Révolution de 1830, le jugement de Ponce-Pilate.
Une riposte de Berryer. Le premier président De-

vienne. MM. Durand, Gilardin. Les réceptions du

président Émerigon à Bordeaux. L'autorité morale

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Les femmes d'État. — Lady Churchill duchesse de Marl-
borough; elle aime « à jeter sa pensée dehors. >> Défauts
et qualités. Son amitié avee la princesse Anne. « La
reine Sarah, le vice-roi. » — Disgrace de la duchesse, ses
soixante ans d'arrogance, son testament. Marie de
La Trémouille, princesse de Chalais, duchesse de Brac-
ciano et princesse des Ursins; sa beauté, sa passion des
affaires, sa vie et ses réceptions à Rome. Innocent XI et
la mode du décolletage à outrance. La princesse est
désignée pour le poste de camarera-mayor auprès de
la jeune reine d'Espagne; son portrait par Saint-Simon. 123 à 136
Situation de l'Espagne à la fin du xvir siècle; nos aïeux
au XVIIe siècle plus riches, mieux gouvernés, plus heu-
reux que les Espagnols. Paresse fabuleuse de ce peu-
ple; corruption et concussion, absence de sens prati-
que, mépris de l'industrie; l'agriculture en détresse.
L'Inquisition était populaire malgré tout. Despotisme
de l'étiquette : les bas de la reine, la Golille, le Ton-
tillo. Régicide produit par ce rituel implacable. Les
deux perroquets de la reine. L'ennui espagnol. Une
envie de femme grosse : Deux soufflets à une camarera-
mayor. Distractions de la reine beaucoup crurent
qu'elle mourut empoisonnée. Qualités du peuple
espagnol énergie, fierté, héroïsme; il s'élance aux
hyperboles de l'action et de la pensée. Les reliques de
la duchesse d'Albe. L'admirateur réputé le plus galant.
Les femmes exigent l'amour comme une dette: opi-
nion de la marquise d'Alcanizas. Les fous d'amour
officiels à la Cour. Troupes de flagellants. Trait d'un
prédicateur espagnol
L'Europe proteste les armes à la main contre le testa-
ment de Charles II; succès des coalisés. Régiments de
Capucins. La princesse des Ursins, grâce à l'amitié
de la reine, gouverne pendant treize ans. Rançon de
l'ambition satisfaite. Lettre à la maréchale de Noailles.
Conseils de Louis XIV à son petit-fils. Euvre poli-
tique de la princesse. Menacée plusieurs fois dans
son pouvoir; nouvelle journée des Dupes. « Pour ma-
riés, non ! » Mme des Ursins à Versailles ; son retour en
Espagne. Mort de la reine Marie-Louise. Le roi épouse

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136 à 147

Élisabeth de Parme; scène dramatique entre celle-ci et
la princesse des Ursins; disgrâce foudroyante. Der-
nières années

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.

147 à 166

Deux puissances sociales, les salons et l'opinion pu-

blique. Au XVIIIe siècle, les salons étendent leur domi-

nation en tous sens, l'opinion publique se constitue et

s'organise. Le salon de la marquise de Lambert est

un des derniers du xvir siècle, le premier du xvi.

Traits communs avec la marquise de Rambouillet. Pré-

ciosité et marivaudage. Différences entre les deux

ruelles le souci de la modernité. Conseil de Mme de

Lambert à Mule de Launay; son cabinet est pendant

vingt ans l'antichambre de l'Académie française. Sa

famille, son mariage. Axiome du président Le Coigneux

de Bachaumont : « Un honnête homme doit vivre à la

porte de l'église et mourir dans la sacristie. » Le Mardi

et le Mercredi de la marquise, caractère de ces récep-

tions. Quatrain de Sainte-Aulaire. Sermons de ga-

lanterie platonique. Les familiers du salon; quelques

brebis galeuses. Louis de Sacy, Mongault, Choisy, Chau-

lieu, les Boivin. L'abbé Terrasson sa confession in

extremis. Un héros de roman, le marquis de Lassay,

surnommé : le Don Quichotte moderne; réplique im-

pertinente. Mme de Lambert reçoit des comédiens. . . 166 à 185

Les deux héros du salon, Fontenelle et La Motte. L'es-
prit et le talent de Fontenelle, son mot à Diderot. La
sérénité n'est point l'indifférence. Trois choses aimées
et incomprises. La Motte et la duchesse du Maine:
une affection automnale. Joute épistolaire entre la
châtelaine de Sceaux et l'Académicien. Pour l'amour
de sa bergère, celui-ci trahit la langue française.
La marquise de Lambert moraliste: elle propose un
idéal moyen qu'elle a commencé par réaliser elle-même;
correspond avec Fénelon. Éloge tempéré de la reli-
gion. Devoirs envers le prince, envers les supérieurs,
les égaux, les inférieurs. Devoirs de société proprement
dits. Pensées sur les femmes: ce qu'elles doivent
apprendre, ce qu'elles doivent faire; inconséquence
des hommes vis-à-vis d'elles. Débauches d'esprit de

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la marquise; elle a tout ensemble le désir et la terreur

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de la renommée : critiques de La Rivière. Quatrain de
Voltaire. Le Traité de la vieillesse. - Une métaphy-
sique d'amour. Les grands causeurs au xviie siècle
ont une maison qu'ils adoptent plus spécialement,
mais ne se confinent pas dans un seul cercle. Les
Pagodes. Ce qui fait l'originalité, le charme d'un salon. 185 à 207

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Politicienne consommée, grand ministre de l'intrigue,

Mme de Tencin a tous les vices de l'âme et tous les dons

de l'esprit. Opinion de l'abbé Trublet. Circonstances

atténuantes. L'autorité paternelle demeurée fort despo-

tique au XVIIIe siècle; le mariage considéré comme une

institution destinée à perpétuer le nom, à augmenter

l'éclat de la race; tristes résultats de cette conception.

La Semaine d'une Coquette. Mme d'Esparbès et Louis XV.

Le cloître, les vocations forcées violentaient l'âme

plus gravement encore. Claudine Guérin de Tencin

entre au couvent des Augustines de Montfleury, bien

décidée à ne pas observer les trois vœux de clôture,

pauvreté et chasteté. Elle est admise comme chanoi-

nesse au chapitre de Neuville; son arrivée à Paris en

1712. Prétendants heureux. Un instant distinguée par

le régent, elle devient la maîtresse reconnue de Du-

bois et domine chez lui à découvert. Sa liaison avec

Le Camus Destouches: naissance de d'Alembert. Der-

nière aventure galante: La Fresnais l'accuse de tenta-

tive d'assassinat, et se tue chez elle

Ambition, manèges du frère de la chanoinesse. Une
conversion facile et bien récompensée. Tencin part
pour Rome avec la mission de négocier pour Dubois le
chapeau de cardinal; ses intrigues au conclave. Billet
galant à la princesse Borghèse. Portraits de Tencin par
Saint-Simon et le président de Brosses. Tencin cardi-
nal, ministre d'État; ses mémoires au roi composés par
Mably. Fleury met Louis XV en garde contre le génie
cabaleur du cardinal et de sa sœur: « Les gens d'es-
prit font beaucoup de fautes en conduite, parce qu'ils
ne croient jamais le monde aussi bête qu'il l'est. » Cor-
respondance de la chanoinesse avec son frère et le duc
de Richelieu; sagacité, divination; dès 1743 elle prophé-
tise la Révolution. La politique n'est pas une œuvre de

V. La Cour sous Louis XV et Louis XVI.

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La Cour existe partout, mais elle offre des variétés infi-
Philosophie de l'étiquette.
La Cour sous

nies.

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Henri IV, Louis XIII, Louis XIV. Le code du cérémo-
nial, son rituel, sa casuistique.

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Aveu de La Fare à la duchesse de Bourgogne.
Désespoir historique d'un vieux savant. Un amuse-
ment de Monsieur le Dauphin: attitude de ce prince
devant son père, sa société; comment il choisit La
Vauguyon comme gouverneur de ses fils
Dépenses de la Cour : elle coûte très cher.
le coucher du Roi. Les releveurs.
Louis XV pour la chasse; réponse du premier piqueur.
La plaie morale de ce prince: absence de volonté, en-
nui, égoïsme; un dégénéré. · Réflexions de Dufort de
Cheverny et de Mme de Genlis. Escrocs à la Cour.
Louis XV et Darboulin. Soupers intimes dans les

Cabinets: impressions du duc de Croy. Mme de Pom-

padour; ses talents naturels et acquis; elle protège les

écrivains et les artistes qui la protègent à leur tour

devant l'opinion publique; sa mort; la véritable parole

prononcée par Louis XV le jour de son enterrement. 258 à 271

Le prestige de la Cour décline encore sous Louis XVI. –

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