La société française du XVIe siècle, au XXe siècle

Etukansi
Perrin et cie, 1905 - 312 sivua
 

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Sivu 291 - Sophie était d'une rare laideur; je n'ai jamais vu personne avoir l'air si effarouché; elle marchait d'une vitesse extrême, et pour reconnaître, sans les regarder, les gens qui se rangeaient sur son passage, elle avait pris l'habitude de voir de côté, à la manière des lièvres. Cette princesse était d'une si grande timidité qu'il était possible de la voir tous les jours, pendant des années, sans l'entendre prononcer un seul mot.
Sivu 107 - La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent. 4 Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es.
Sivu 105 - L'astre éclatant de l'univers. Crime impuissant ! fureurs bizarres ! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
Sivu 241 - Ce ne fut point à force de leur trouver de l'esprit que j'appris à les distinguer; pourtant il eSt certain qu'ils en avaient plus que d'autres, et que je leur entendais dire d'excellentes choses, mais ils les disaient avec si peu d'effort, ils y cherchaient si peu de façon, c'était d'un ton de conversation si aisé et si uni, qu'il ne tenait qu'à moi de croire qu'ils disaient les choses les plus communes.
Sivu 149 - Dans quel emploi, bon Dieu! m'avez-vous mise : je n'ai pas le moindre repos, et je ne trouve pas même le temps de parler à mon secrétaire. Il n'est plus question de me reposer après le dîner, ni de manger quand j'ai faim; je suis trop heureuse de pouvoir faire un mauvais repas en courant, et encore est-il bien rare qu'on ne m'appelle pas dans le moment que je me mets à table. En vérité, M'1" de Maintenon rirait bien si elle savait les détails de ma charge.
Sivu 149 - Dites-lui, je vous supplie, que c'est moi qui ai l'honneur de prendre la robe de chambre du roi d'Espagne, lorsqu'il se met au lit, et de la lui donner avec ses pantoufles quand il se lève.
Sivu 202 - L'amour est le premier plaisir, la plus douce et la plus flatteuse de toutes les illusions. Puisque ce sentiment est si nécessaire au bonheur des humains, il ne faut pas le bannir de la société : il faut seulement apprendre à le conduire et à le perfectionner.
Sivu 90 - C'est un gentil garçon, bien doux, bien aimable, grand philosophe, fort raisonneur, mais faiseur de digressions perpétuelles. Il m'en fit bien vingt-cinq hier, depuis neuf heures qu'il resta dans ma chambre jusqu'à une heure. Oh! que Buffon est bien plus net que tous ces gens-là!
Sivu 51 - C'est qu'à la fin vous n'aurez pas Loisir de prendre vos repas. Le Roi, l'État, votre patrie, Partagent toute votre vie : Rien n'est pour vous, tout est pour eux*. Bon Dieu! que l'on est malheureux Quand on est si grand personnage! Seigneur, vous êtes bon et sage, Et je serais trop familier Si je faisais le conseiller. A jouir pourtant de vous-même Vous auriez un plaisir extrême : Renvoyez donc en certains...
Sivu 50 - Tint les trésors chose peu nécessaire; Quant à son temps, bien sut le dispenser : Deux parts en fit, dont il soulait passer L'une à dormir, et l'autre à ne rien faire.

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